AFRIQUE---------- ASIE ------------AMÉRIQUES

 

PROMOTION DES DROITS ET
RENFORCEMENT DU POUVOIR
DES FEMMES SÉNÉGALAISES
(PDPF) au Sénegal

AFRIQUE

LIEU : Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Kolda et Tambacounda

FINANCEMENT : Agence canadienne de développement international (ACDI)

EXÉCUTION : Centre canadien d'étude et de coopération internationale (CECI)

PARTENAIRES : Ministère de la famille et de la solidarité sociale
Réseau Siggil Jigéen et les 17 organisations qui en sont membres
Quelques autres organisations de la société civile

PÉRIODE : Septembre 1997 à août 2002

CONTEXTE
Le PDPF appartient à la première génération de projets de développement visant la promotion des droits humains et le développement de la démocratie en Afrique. Il utilise une approche Genre et développement, cherchant à améliorer l'équité sociopolitique entre les femmes et les hommes.

FINALITÉ
Contribuer à l'amélioration de la position sociale des femmes sénégalaises

BUTS

• Promouvoir l'intégrité physique et morale des femmes dans le pays
• Faire en sorte que le cadre législatif favorise l'établissement de rapports de genre égalitaires
• Renforcer la présence des femmes à tous les niveaux des instances décisionnelles.

MÉTHODOLOGIE

• Œuvrer au renforcement organisationnel (planification, gestion, communication, genre et développement) du Réseau Siggil Jigéen et de ses 17 membres par le biais de mesures d'accompagnement et de formation
• Constituer un mécanisme tripartite (ministère, ACDI, Réseau) pour la définition des orientations du programme, l'approbation du plan d'action et du budget annuel, l'évaluation périodique des résultats et l'ajustement de la programmation
• Créer un fonds d'appui aux initiatives, mettre en place un comité tripartite d'approbation des sous-projets élaborés par le Réseau, ses membres et d'autres groupes et déléguer la gestion courante du fonds à l'équipe de projet CECI
• Miser sur des activités d'information-éducation-communication portant sur des enjeux stratégiques à l'intention des organisations de base, de la population, des décideurs et des leaders d'opinion
• Élaborer une stratégie de désengagement progressif s'enclenchant dès la deuxième année du projet

SERVICES RENDUS

• Appui technique pour la mise au point d'outils de gestion et de formation ainsi que la consolidation du réseau en général
• Conseils en matière de formation, étude, méthodologie de diagnostic organisationnel et planification stratégique
• Accompagnement conseil relativement à quelques enjeux stratégiques
• Gestion de projet, coordination, planification, suivi-évaluation.

RÉSULTATS

• Plusieurs études à mettre au crédit du projet : «Femmes sénégalaises : réalités et enjeux stratégiques», «Place des femmes dans les sphères de décision», «Violences faites aux femmes dans les régions de Kaolack et Dakar»
• Publication du «Guide des ressources femmes sénégalaises».
• Production et distribution d'un bulletin de liaison.
• Divers outils de gestion de projet créés et maîtrisés
• Plus de 50 projets réalisés en vue des objectifs du projet (valeur supérieure à 1 million $)
• Réseau Siggil Jigéen devenu un acteur reconnu et incontournable au Sénégal dans le domaine de la promotion et de la défense des droits des femmes, compte tenu notamment de sa capacité démontrée de mobilisation sociale
• Loi votée en janvier 1999 par l'Assemblée nationale pour réduire les violences faites aux femmes
• Progrès significatif au chapitre de la participation des femmes aux instances décisionnelles ainsi qu'au processus électoral.

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PROJET D'APPUI À RADIO SAGARMATHA au Népal

ASIE

LIEU : Vallée de Katmandou

PARTENAIRES : Nepal Forum of Environmental Journalists (NEFEJ)

PÉRIODE : de 1997 à 2000

CONTEXTE
Le Népal a longtemps été une monarchie absolue. En 1990, la constitution du pays a été modifiée pour devenir une monarchie parlementaire. Cette transformation a mis à l'ordre du jour les droits civiques comme la liberté d'expression et le droit à l'information. Elle a permis aussi l'apparition de médias non gouvernementaux alors que la radiodiffusion était jusque-là sous contrôle exclusif de l'État.

Par le biais du programme de coopération volontaire, le CECI a fourni un appui technique à la mise en place de Radio Sagarmatha, la toute première radio indépendante au Népal et en Asie du Sud.

FINALITÉ
Contribuer à l'émergence des communications pour le développement en Asie du Sud via l'appui à la radiodiffusion communautaire de service public.

OBJECTIFS

• Appuyer Radio Sagarmatha afin de rendre viable ce média communautaire.
• Contribuer à faire de cette radio un outil efficace de développement participatif.
• Générer des impacts positifs sur le renforcement de la société civile au Népal

RÉSULTATS

• Un large auditoire représentatif de la population en général a été rejoint par Radio Sagarmatha qui a favorisé leur participation au processus de développement : les leaders d'opinion, les commerçants, les aînés, les femmes et les jeunes, etc.
  
  
• Le journalisme radiophonique indépendant est maintenant perçu comme étant plus crédible que le journalisme commercial ou étatique au Népal.
  
  
• La programmation radiophonique de service public de la radio a permis de renforcer le pluralisme, la responsabilisation des médias et a eu un impact positif sur la bonne gouvernance locale.
  
  
• Le projet a démontré que les médias de proximité sont efficaces pour livrer l'information locale, répondre aux attentes des populations et influencer les attitudes et les comportements sociaux.
  
  
• Il a démontré également que les médias communautaires sont viables et peuvent financer leurs opérations à partir d'une combinaison de moyens : publicité, commandite locale, production de programmes sur commande et bénévolat.
  
  
• L'appui technique allié à des expériences de travail concrètes a permis de former des journalistes professionnels et des artisans de la radiodiffusion compétents.
  
  
• Le projet a aussi démontré que les nouvelles technologies de l'information et de la communication (informatique et Internet) permettent de renforcer la radiodiffusion communautaire au plan de la participation populaire et de l'accès à l'information.

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FONDS DE DÉVELOPPEMENT
DE LA DÉMOCRATIE au Guatemala
(FDD)

AMÉRIQUES

LIEU : Tout le territoire national

FINANCEMENT : Agence canadienne de développement international (ACDI)

EXÉCUTION : Centre canadien d'étude et de coopération internationale (CECI)

PARTENAIRES : Organisations de défense des droits humains et de développement démocratique

PÉRIODE : Novembre 1995 à mai 2004

CONTEXTE
Le Guatemala a été le théâtre d'une guerre civile sanglante qui a duré plus de trente ans et qui a fait des milliers de victimes dans la population. Le projet FDD se veut une contribution à la construction de la paix dans ce pays victime de graves conflits sociopolitiques.

FINALITÉ
Contribuer au développement durable du Guatemala par la promotion des droits humains et le développement démocratique

BUT
Renforcer les capacités d'intervention en ces domaines par les organisations partenaires : ONG, associations professionnelles, syndicats, organisations communautaires et partenaires publics

MÉTHODOLOGIE

• Privilégier, dans une perspective de formation, les activités réalisées par des organisations guatémaltèques et canadiennes
• Mettre en place au Guatemala un fonds pour le développement démocratique géré par une unité d'appui et ouvert aux propositions des ONG locales et canadiennes
• Offrir un accompagnement technique et une aide financière aux partenaires en plus d'assurer le suivi et l'évaluation des projets
• Confier à un comité mixte (partenaires guatémaltèques et canadiens, gouvernement, bailleur de fonds) la définition et la mise à jour des orientations du FDD et le suivi de son programme
• Confier à un comité mixte restreint l'acceptation ou le rejet des propositions de projet

SERVICES RENDUS

• Accompagnement technique et aide financière aux partenaires guatémaltèques œuvrant à la défense et à la promotion des droits humains au Guatemala
• Gestion d'un fonds de projets de 7 millions $ CAN (fin 2000)
• Renforcement des partenaires : planification stratégique, diagnostic organisationnel, réseautage, budgétisation, gestion de projets, négociation, vérification sociale, etc.
• Mise en place de lieux d'échange et de débats sur les droits humains, le développement démocratique, le développement d'analyse et de stratégies d'actions communes
• Élaboration d'outils de suivi et d'évaluation des projets

RÉSULTATS

• 160 initiatives d'une cinquantaine de partenaires guatémaltèques et canadiens appuyées
• Renforcement de la culture judiciaire, de l'État de droit et de la concertation nationale
• Organisations de la société civile mieux outillées pour mettre en œuvre des projets, développer des consensus et faire de la communication sociale (recours aux médias)
• Contribution majeure des organisations sociales à l'évolution des enjeux politiques nationaux (pacte fiscal, autres aspects des Accords de paix)
• Recours plus courant aux méthodes pacifiques pour aplanir les différends à l'échelle nationale
• Un mouvement autochtone plus apte à fixer ses priorités, à faire valoir ses droits et à résoudre ses différends internes selon des méthodes extra-judiciaires et non violentes
• Participation accrue des femmes aux décisions, à la vie publique et passation de nouvelles lois en leur faveur
• Une jeunesse plus sensibilisée face à ses responsabilités civiques et démocratiques
• Des communautés rurales plus aptes à définir leurs propres objectifs de développement.
  

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