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Le Franco - semaine du 24 au 30 août 2001
Article tiré de la page 3


SOMMET A WASHINGTON DC POUR UNE JEUNE ALBERTAINE
Par Sandrine Griffon


Agnès Miekus est une étudiante de 2e année à la Faculté Saint-Jean. Elle est également vice-présidente de Francophonie Jeunesse de l'Alberta (FJA) et espère poursuivre des études en droit. Du 7 au 14 juillet derniers, elle a participé à un voyage à Washington DC « pour représenter sa communauté et son pays » à un sommet international (Future World Leaders Summit). Cette rencontre, qui existe depuis 1976, regroupait environ 400 jeunes en provenance de 35 pays.

Agnès a été choisie dès l'école secondaire pour participer à un sommet pancanadien, similaire à celui qui se tenait à ashington DC au début du mois dernier. Ayant trouvé l'expérience « très stimulante », elle a donc présenté sa candidature pour la rencontre internationale aux États-Unis; la délégation canadienne comptait 24 étudiants, dont deux Albertaines.

Pendant la semaine précédant le Sommet, les participants se sont divisés en dix groupes de

 

30 à 40 personnes qui devaient user de toute la diplomatie possible pour rédiger un communiqué sur un sujet donné (environnement, économie, droits de l'homme…) Chaque communiqué était présenté au Sommet en fin de semaine; finalement, seulement trois textes on été approuvés.

Le groupe d'Agnès Miekus avait « pris le droit des enfants et on a essayé de rédiger des solutions pour les problèmes qu'il y a présentement dans le monde. Le plus difficile, premièrement, c'est qu'il fallait rédiger cela en groupe et que tout le monde était en désaccord et, deuxièmement, que tous les pays qui votaient devaient être d'accord pour que le communiqué soit passé, ce qui est très difficile à accomplir, » explique-t-elle, tout en soulignant que « c'était avant tout un exercice en diplomatie ».

Les jeunes ont également eu l'occasion d'assister à des conférences, « surtout sur les sujets qui étaient abordés dans les groupes » : ainsi, l'ambassadeur de Norvège a discouru de la diplomatie internationale en général, un représentant du Fonds monétaire international est venu parler de cette organisation. Mais l'orateur le plus célèbre était le vice-président des États-Unis, Richard Cheney, « qui nous a parlé du rôle du vice-président dans la politique américaine » et à qui chaque groupe a pu poser des questions en relation avec le communiqué sur lequel il travaillait.



 

 

« Le plus intéressant, c'était de rencontrer toutes sortes de personnes de différents pays. Tout le monde était dans le même situation, ne connaissait personne, on pouvait donc parler à n'importe qui, discuter avec les gens, on a trouvé beaucoup de préjugés qu'on avait, certaines fausses conceptions des autres pays, » relate Agnès Miekus, qui a, par exemple, rencontré des Sud-Africains. Par ailleurs, quelques rares heures on été consacrées au tourisme : visites de la Maison Blanche, des musées de la Smithsonian Institution et du Musée de l'Holocauste, dont Angès a pu admirer l'agencement.

Pour finir, l'étudiante espère faire part de son expérience pour « inciter d'autres jeunes à s'impliquer de la même façon ». Elle a le sens de la communauté et de l'engagement : « Je m'implique depuis le secondaire, je trouve cela avantageux pour tout le monde. Souvent les jeunes ne voient pas les avantages de faire des choses comme cela. Si on a beaucoup d'énergie et qu'on aime rencontrer des gens, cela vaut vraiment la peine. Il faut que les jeunes s'impliquent et qu'ils montrent qu'ils sont capables de faire quelque chose de bon. »




 

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