Le patrimoine fransaskois

Albertville (pop.: 110 - 39% fr.)
C'est en 1916, à Albertville, qu'est née la première caisse populaire de la Saskatchewan, soit 20 ans avant que le gouvernement provincial adopte une loi sur les "Credit Unions".

Bellegarde (pop.: 565 - 48% fr.)
C'est l'abbé Jean Gaire qui jeta les bases de cette communauté en 1893. Bellegarde, développé par des colons Français, tire son nom d'un ruisseau situé près du site natal de son fondateur en France.

Bellevue (St-Isidore-de-Bellevue) (pop.: 450 - 99% fr.)
Aujourd'hui bien connu pour les sculpteurs Gareau, Bellevue est situé à quelques kilomètres de Batoche, site de la bataille finale du soulèvement des Métis.

Debden (pop.: 420 - 52% fr.)
Le premier curé de Debden fut l'abbé Laurent Voisin qui y vint en 1912.

Domrémy
doit ses débuts aux efforts des colons recrutés par Auguste Bodard. Celui-ci était agent officiel d'immigration en France.

Duck Lake (pop.: 630 - 30% fr.)
connu d'abord sous l'appellation de Lac-aux-Canards, a joué un rôle de premier plan dans l'histoire de la Fransaskoisie.

• C'est là, en effet, que fut fondée l'Association catholique franco-canadienne de la Saskatchewan (ACFC) en 1912, institution toujours très active dans le développement de la communauté fransaskoise.
• C'est également à Duck Lake que fut publié en 1910 le premier hebdo francophone de la Saskatchewan, Le Patriote de l'Ouest.
• Les premiers colons de Duck Lake étaient des Métis originaires de la Rivière-Rouge au Manitoba.

Gravelbourg (pop.: 1 150 - 41% fr.)
C'est à Gravelbourg que se trouve la seule école secondaire francophone privée de l'Ouest canadien, le Collège Mathieu. Celui-ci a été fondé en 1918 et accueille aujourd'hui près de 200 élèves.

• Les murs intérieurs de la Cathédrale de Gravelboug, construite en 1918, sont ornés de fresques peintes par l'abbé Charles Maillard. Celui-ci mit dix ans à compléter son oeuvre.

Marcelin (pop.:195 - 19% fr.)
fut nommé en l'honneur d'Antoine Marcelin qui vint du Dakota du Nord s'établir dans la région en 1889.

Montmartre (pop.: 465 - 16% fr.)
tient son nom d'un arrondissement illustre de Paris. Ce village fut baptisé par des colons français venus de cet endroit en France en 1893.

Ponteix (pop.: 605 - 54% fr.)
Fondé par l'abbé Albert Royer en 1906, Ponteix s'appelait d'abord Notre-Dame-d'Auvergne. Le village prit par la suite le nom de la paroisse du village de l'abbé Royer en Auvergne (France).

Prud'homme (pop.: 180 - 17% fr.)
fut établi en 1897 sous le nom de "Marcotte Ranch". Son nom fut changé par la suite pour rendre hommage à son Excellence Mgr Joseph H. Prud'homme, évêque de Prince Albert.

• C'est dans cette communauté que naquit Jeanne Sauvé, qui fut Gouverneur général du Canada de 1984 à 1990.

St-Brieux (pop.: 430 - 33% fr.)
Ce sont des colons bretons qui ont nommé ce village du même nom que St-Brieuc en Bretagne.

Val-Marie (pop.: 220 - 32% fr.)
Fondé en 1910 par le père Passaplan, Louis Denniel, François et Léon Pinel, Val-Marie est la porte d'entrée du Parc national des Prairies.

Willow Bunch (pop.: 475 - 35% fr.)
Originellement nommé Talle-de-Saules, ce sont des Métis originaires de la Rivière-Rouge qui ont fondé ce village.

• Jean-Louis Légaré, un commerçant de Willow Bunch, joua un rôle crucial dans les négociations entre le gouvernement canadien et les Sioux venus se réfugier dans cette région.
• Les membres du groupe rock Hart Rouge sont natifs de Willow Bunch, ainsi que le géant Édouard Beaupré.

Zénon Park (pop.: 250 - 64% fr.)
tient son nom de son premier maître de poste, Zénon Chamberland, dont le terrain servait de parc aux résidents locaux qui venaient y pique-niquer ou y jouer les dimanches.

• C'est à Zénon Park que vécut l'écrivain Jean-Marc Lebel, de son nom de plume: Jean Ferron.

Urbanisation
Les grands centres urbains de la province (Regina, Saskatoon, Prince Albert, North Battleford) ont vu une forte proportion de la population fransaskoise quitter les villages pour venir grossir leurs rangs. Ces francophones ont mis sur pied divers regroupements qui leur facilitent l'organisation d'activités culturelles, récréatives, économiques et politiques. Des regroupements fransaskois en milieu urbain travaillent à l'implantation de centres scolaires communautaires. Ceux-ci permettront à la communauté de se regrouper autour d'infrastructures communautaires jumelées à une école fransaskoise.

Autres communautés
D'autres communautés aux quatre coins de la Saskatchewan doivent leur existence au travail de pionniers francophones. Parmi celles-ci on retrouve: Cochin, Delmas, Ferland, Laflèche, Léoville, Lisieux, Périgord, Saint-Denis, Saint-Front, Saint-Victor, Victoire, Vonda...