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[les élèves]...possédaient parfaitement leurs matières, ont répondu aux questions faites, avec justesse et précision remarquables, faisant ainsi la joie de leurs parents et de leurs maîtres.
Les réponses des élèves faites avec rapidité et intelligence ont laissé dans l'esprit des auditeurs une idée juste mais relevée du cours d'études de cette maison. Quant à moi [ajoute le correspondant du Messager de Joliette, je ne crains pas de déclarer qu'elle peut prendre place parmi les institutions de premier rang et y figurer avec honneur et distinction.
Mais ce qui contribua surtout à rendre ces examens splendides et intéressants, c'est la musique tant vocale qu'instrumentale qui venait de temps en temps interrompre la monotonie des interrogations et flatter agréablement l'oreille de tous les spectateurs.
Grâce à l'activité et surtout à la capacité bien reconnue du professeur de musique de ce collège, nous avons eu le plaisir d'entendre du chant magnifique; la cantate surtout a véritablement étonné les connaisseurs, tant par le doux charme de l'harmonie et par la variété de ses touchants accords que par la musique. Cette admirable pièce est un tour de force musical; c'est une preuve certaine de ce rare talent, de la grande habileté de M. Vadeboncoeur pour la musique [...]
En somme, les examens ont été brillants, amusants et très propres à contenter pleinement les auditeurs.
Il n'y avait pas que la musique pour émerveiller le public. L'année suivante, le 21 juillet 1864, le Messager de Joliette souligne l'habileté de l'architecte, bricoleur de génie et professeur de sciences, le père Joseph Michaud.
Mais ce qui a été sans contredit le plus admiré; ce qui, en effet, devait être d'un intérêt plus grand pour la foule nombreuse qui assistait à ces examens [examens publics du collège] sont les intéressantes expériences faites par les élèves de la classe de physique.
Presque tous les instruments sur lesquels les élèves de cette classe ont expérimenté ont été faits par l'ingénieux et habile M. Michaud, le professeur de physique et de chimie du collège, qui emploie tous les instants de liberté que lui laissent ses cours à des travaux mécaniques qu'il exécute avec une adresse et une précision admirables.
A.-C. Dugas, Gerbes de souvenirs, tome III.
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