Échos de la vie d'estudiant |
Jours de fêtes
Le 22 novembre, la Sainte-Cécile était célébrée par tous les musiciens. Congé, concert, spectacle, etc. Ce jour-là, tout le monde aurait voulu être musicien.
À peine cinq jours plus tard, on fêtait la Sainte-Catherine et
chaque division tenait son propre banquet. On y préparait les menus avec soin, comme en
témoigne le père Farley dans son roman Jean-Paul.
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Les anciens se réunissent
À l'automne se tient la réunion annuelle des anciens élèves. Les relations des anciens avec leur Alma Mater s'avèrent toujours chaleureuses. Elles donnent parfois lieu à des rencontres avec les élèves actuels, à la Salle académique. Les aînés racontent alors à leurs cadets leurs prouesses et fredaines plus ou moins améliorées.
Le journal L'Estudiant , bien que destiné d'abord aux élèves, accordait toujours une grande place aux anciens, dans Le coin des anciens et sous la rubrique De nos aînés nous gardons l'héritage. |
Souvent un ancien élève prenait la plume et remontait jusqu'à vingt ou trente ans en arrière pour raconter en détails les péripéties de la vie du Collège. Le présent site Internet reprend plusieurs de ces précieux témoignages.
En 1953, afin de faire une plus grande place aux Anciens, on fonde une revue intitulée Les Anciens. Le fondateur et rédacteur, le père Robert Valois, archiviste, le dirigera jusqu'à sa mort en 1960. La revue lui survivra jusqu'en 1962. |
Mode et société
Introduit au XIXe siècle, le port de la redingote est suspendu pendant quatre années, de 1920 à 1924. Pour des raisons économiques, le seul uniforme exigé est un habit noir et une coiffure de même couleur. Puis, de 1923-1924 à 1930-1931, on revient à l'ancienne redingote.
À cause de la crise économique, qui affecte toutes les classes de la société, le Collège laisse de côté les contraintes stylistiques en 1931-1932. Le seul uniforme exigé consiste en un habit bleu marine et un béret de même couleur. Il en sera ainsi jusqu'en 1948-1949, quand débute le port du blazer. Le nouveau costume consiste en un blazer bleu skipper à boutons gris (en écaille) avec pantalon gris et béret bleu marine.
Quant à l'introduction au Collège de la coupe de cheveux
en brosses, elle daterait de 1937, selon les élèves de la classe de
Rhétorique, qui s'attribuent le lancement de cette mode. Pendant la guerre de 1939-1945,
cette coupe de cheveux se répandit de plus en plus, sans doute, sous l'influence des
militaires.
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Le service militaire obligatoire
Pendant la seconde Guerre mondiale (1939-1945), le service
militaire obligatoire affecte un certain nombre d'élèves du Séminaire. Le 10 octobre 1941, le gouvernement fédéral décide que les jeunes ayant 21 ans avant le 1er janvier 1943 commenceront leur entraînement sous les ordres d'un officier du camp militaire de Joliette. |
Pendant ces années-là, le noviciat des Clercs de Saint-Viateur de Joliette recrute plusieurs élèves n'ayant fait que la Rhétorique (deux ans avant la fin du cours classique). Était-ce pour éviter le service militaire? Calomnies? Médisance?
L'encan de livres de la rentrée Un des rituels les plus anciens et pittoresques était l'encan de livres, le lendemain de la rentrée. Les élèves se vendaient leurs livres d'une génération à l'autre et certains démontraient un talent certain dans l'art de la vente.
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Croquis de la vie étudiante
Pendant plusieurs années, chaque semaine, le frère Edgar Plante faisait un dessin à la craie, en couleurs, sur un tableau de la salle de récréation. Il s'agissait presque toujours d'une scène de la vie étudiante. Ces dessins étaient photographiés et vendus aux élèves au prix de un cent l'unité. La collection de ces croquis donne une bonne idée de la vie étudiante du temps. | |
Après le départ du frère Plante, en 1944, le père Max Boucher prit la relève avec un style différent, mais toujours vivant. |
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