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Ladouceur
Léa, Gabe, Olivine, Emilia Ladouceur
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M. et Mme Narcisse Ladouceur

Narcisse a épousé Pauline Boucher en 1912; tous les deux étaient natifs de la région. Ensemble, ils ont quatorze enfants et ont adopté deux de leurs petits-enfants. Grande famille, le couple a 50 petits-enfants, 27 arrière-petits-enfants et deux arrière-arrière-petits-enfants.

M. Ladouceur a commencé à travailler à l'âge de 13 ans. Il se souvient de son premier travail où il a demandé à un capitaine d'un chaland un emploi comme cuisinier. Le capitaine lui a répondu qu'il lui fallait se battre avec le cuisinier du bord et le battre pour avoir l'emploi. Alors, Narcisse s'est battu, a gagné et est ainsi devenu le nouveau cuisinier du bateau. Quelques années plus tard, il a travaillé comme remorqueur de chalands. « Les chalands étaient chargés à la main et même remorqués par des hommes; on les tirait avec des attelages. » Il se souvient aussi d'avoir eu des ampoules sur ses épaules à cause de ce dur travail. Un voyage d'Athabasca à Fort Smith était accompli en 30 à 60 jours au cours duquel les passagers mangeaient du porc salé, des fèves avec du sirop et du pain comme dessert. Leurs gages étaient de 45,00 $ par mois.

Après la venue de quelques membres au sein de la famille, les temps sont devenus plus difficiles et Narcisse a dû vendre du bois à la Gendarmerie royale, ce qui lui rapportait 10,00 $ de nourriture par mois. « Pendant l'été, tout était mieux parce que j'étais capable de travailler à la construction des chemins pour 3,50 $ par jour. Je faisais aussi la pêche pour nourrir ma famille d'une façon convenable. »

M. et Mme Ladouceur ont acheté leur première camionnette en 1927. C'était un Model T Ford qui leur avait été vendu 300,00 $ par Alex Hamilton.

Mme Ladouceur a mentionné qu'elle travaillait pour M. et Mme Joe Ladouceur dans leur magasin. Elle recevait 15,00 $ par mois avec logement. Demandant à Mme Ladouceur comment elle aimait sa maison moderne et la vie comparée à celle du passé, elle répondit que les gens, à cette époque, vivaient à une allure trop rapide et qu'ils ne prenaient pas le temps de visiter leurs voisins ou d'aller à la messe du dimanche.

« Nous préparions notre café avec de l'orge bruni dans une poêle et ça goûtait mille fois mieux que le café instantané qu'on achète aujourd'hui dans les magasins. » Aussi elle faisait du vrai pain de ménage avec de la farine moulue à la main. Elle disait: « Ça, c'était du pain! »

À cause d'un manque d'information, il y a beaucoup de pionniers métis qui ne sont pas cités dans ce chapitre. Dans les mémoires d'Émile Plamondon, plusieurs autres pionniers sont mentionnés : Castor, Powder (LaPoudre), LaFleur, Cardinal, Auger, Ducharme, Frederick (Piochon), Gardner, Charbonneau, Fosseneuve (Shot) et Tremblay.

En 1908, les Métis ont reçu les nouvelles qu'une caravane de pionniers blancs était arrivée dans la région de Plamondon. Les Métis étaient très utiles aux nouveaux pionniers, car ils leur montraient comment vivre dans les bois. Les Métis ont ainsi joué un rôle important dans l'établissement des habitants et le développement du village maintenant appelé Plamondon.

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