L'Heritage de l'ile Rouge
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Dernière mise à jour: 2001/05/31

 

Origines des noms de lieux

French Shore

Noms de famille


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Saint-Pierre-et-Miquelon, le French Shore et l'île Rouge

    
Cinq ans seulement après le retour de l'archipel à la France, ses habitants demandent et obtiennent des droits de pêche à Terre-Neuve, au même titre que les pêcheurs de la France métropolitaine. C'est ainsi que par décret de 1820, les Saint-Pierrais et les Miquelonnais peuvent aller pêcher sur la côte sud-ouest de l'île, plus précisément dans «les havres de Codroy, ses deux rivières et son île, la baie Saint-Georges, l'île Rouge et Port-à-Port». Ces lieux leur sont réservés, comme l'explique l'historien Charles De La Morandière :

    
Certes les morutiers métropolitains avaient le droit de défiler le golfe, mais ils n'avaient pas celui de mouiller et de préparer le poisson à terre dans les lieux que nous venons d'énumérer. Si une maison métropolitaine obtenait une concession dans cette région, elle devait faire appel uniquement à de la main-d'œuvre saint-pierraise ou miquelonnaise.

    
En 1840, pour des raisons qui ne sont pas claires mais qui ont sans aucun doute beaucoup à voir avec les excellents rendements de pêche de l'île Rouge et avec l'influence considérable des armements métropolitains sur le gouvernement français, les règlements sont modifiés et un armateur de Granville, Campion-Théroude, obtient la concession de la place numéro 4 à l'île Rouge; Par contre, il est tenu d'y employer une cinquantaine de pêcheurs de Saint-Pierre-et-Miquelon. C'est la seule exception de ce genre sur la côte sud-ouest de Terre-Neuve.

     La pêche est bonne, les rendements excellents et les Granvillais demeurent à l'île Rouge. Campion-Théroude devient la Compagnie générale maritime, puis la Compagnie générale transatlantique en 1855 et elle continue, au fil des années, à maintenir sur l'île Rouge un établissement d'importance comme l'explique fort bien le Comte Arthur de Gobineau dans son Voyage à Terre-Neuve. (Voir la section Témoignages). En 1870, la Compagnie générale transatlantique emploie à l'île Rouge, 120 hommes plus un médecin et un chirurgien. L'année suivante on y trouve «132 hommes, tous saint-pierrais sous la direction d'un géreur».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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