Agence des services frontaliers du Canada
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Déclaration de l'ASFC au sujet de la télésérie documentaire : Border Security: Canada's Front Line

L'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) participe à la télésérie documentaire intitulée Border Security: Canada's Front Line, qui suit des employés de l'ASFC dans le cadre de leurs activités quotidiennes. Les épisodes amènent les téléspectateurs dans les coulisses de l'Agence et leur montrent les défis et les situations complexes qui forment le quotidien des agents des services frontaliers. La participation de l'Agence à cette télésérie est l'occasion d'éduquer le public à propos du mandat de l'ASFC et du rôle que jouent ses agents pour assurer la prospérité et la sécurité du pays. La télésérie n'est pas scénarisée et les interactions avec le public ne sont pas montées de toutes pièces. Elle montre des employés de l'ASFC qui s'affairent à leurs tâches quotidiennes – des activités qui se déroulent partout au pays, parfois sous la lentille d'une caméra et parfois non.

Plus de 11 millions de téléspectateurs canadiens ont déjà suivi la première saison, qui est maintenant diffusée dans plus de 50 pays, dont l'Australie, le Danemark, la Suède, la Finlande, ainsi que dans plusieurs pays d'Asie. La deuxième saison est actuellement en tournage.   

L'ASFC a établi des processus solides avec la société de production, Force Four, pour assurer la sécurité et le respect de la vie privée de ses employés, des membres de l'équipe de tournage et des personnes avec qui l'Agence interagit. L’ASFC offre à Force Four l’accès à ses installations seulement. La participation à la télésérie est strictement volontaire, et chaque tournage potentiel est évalué individuellement, en tenant compte des questions opérationnelles et de sécurité, et des contraintes juridiques pertinentes.

Si des membres du public, y compris le personnel de l'ASFC, sont filmés et peuvent être reconnus, la société de production doit obtenir leur consentement à ce que leur image et/ou leur voix soient utilisées dans l'émission. L'ASFC exige que la société de production dissimule l'identité de toute personne apparaissant dans un épisode dans lequel elle n'a pas consenti à l'utilisation des extraits vidéo. 

À propos de la protection des renseignements personnels : L'ASFC travaille actuellement avec le Commissariat à la protection de la vie privée pour répondre aux préoccupations soulevées à propos de la participation de l'Agence à la télésérie documentaire. Les mesures prises par l'ASFC sont conformes à la législation sur la protection des renseignements personnels et aux lois canadiennes. En tout temps, la priorité absolue est de veiller à ce que les considérations liées aux opérations, aux éléments légaux et à la protection de la vie privée soient respectées.  

Participation : L'ASFC ne défraie aucun montant pour participer à la télésérie, et elle ne reçoit, pas plus que ses agents, aucune rémunération monétaire. Les coûts internes encourus pour la première saison étaient inférieurs à 60 000 $, soit principalement des dépenses salariales réaffectées pour le soutien aux communications afin d'assurer la conformité aux lignes directrices procédurales strictes, qui incluent la protection des renseignements personnels et le respect des exigences opérationnelles.

La deuxième saison comportera deux fois plus d'épisodes. Ainsi, l'ASFC estime que les coûts pourraient représenter environ 160 000 $, là aussi en dépenses salariales pour le soutien aux communications à de multiples endroits pour assurer la conformité aux lignes directrices procédurales strictes, qui incluent la protection des renseignements personnels et le respect des exigences opérationnelles.

Compte tenu des coûts que représenterait une campagne similaire visant à accroître la sensibilisation aux programmes et l'observation des voyageurs, les avantages potentiels de cette initiative l'emportent amplement sur les coûts. L'ASFC demeure résolue à poursuivre ses efforts envers la sensibilisation du public, notamment par le biais de Border Security: Canada's Front Line.