![La cartographie du Nord-Ouest - XVIIIe siècle](91/h3-vtb10_1-f.jpg)
![Élément graphique](91/h3-vtb52.jpg)
![Introduction](91/h3-vtb14_1-f.jpg)
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![Les moyens de transport](91/h3-vtb18_2-f.jpg)
![Le premier voyage (en Arctique)](91/h3-vtb40_1-f.jpg)
![Le deuxième voyage (jusqu'au Pacifique)](91/h3-vtb39_1-f.jpg)
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Alexander Mackenzie atteint le Pacifique
Les moyens de transport
Alexander Mackenzie fait presque toute son exploration en canot et à pied. Le canot de l'époque est fait d'une armature en bois recouverte d'écorce de bouleau. Il est très léger et facile à transporter. Lorsqu'on porte le canot sur son dos, cela s'appelle « faire du portage », ou « portager ». Il est très important que les canots soient légers, car Mackenzie doit souvent marcher d'une rivière à l'autre et porter le canot pour passer des chutes et des rapides dangereux.
Ce n'est vraiment pas ma journée…
Le journal d'Alexander Mackenzie montre que le 20 mai 1793 est une journée particulièrement difficile :
« Now with much difficulty, we moved along at the bottom of a high rock. Luckily -- it was not hard stone -- we were able to cut steps in the rock for twenty feet. Then at risk of my own life, I leaped onto a small rock below. There, I received upon my shoulders those who followed me along the steps. In this way the four of us passed the rock. Then we dragged up the canoe, but in doing so we broke it upon the rocks in the water.
As we went on the current ran faster and faster. In a distance of two miles, we had to unload the canoe four times and carry everything. »
[Traduction :]
À grand-peine, nous avons avancé au pied d'un grand rocher. Heureusement -- la pierre n'était pas dure -- nous avons pu y faire des marches sur 20 pieds [6 m]. Ensuite, à mes risques et périls, j'ai sauté sur un petit rocher, plus bas. Là, j'ai reçu sur mes épaules ceux qui me suivaient. C'est de cette façon que nous avons passé, tous les quatre, le rocher. Nous avons alors tiré le canot, mais l'avons brisé sur les roches dans l'eau.
À mesure que nous avancions, le courant était de plus en plus fort. Sur une distance de 2 milles [3 km], nous avons dû décharger le canot quatre fois et tout transporter.
Robert Livesey, The Fur Traders, Toronto, Stoddart, 1989, p. 50.
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