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Commission des revendications des Indiens
2 février 2011
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Document d'information

L'hiver avait été particulièrement dur dans le sud de la Saskatchewan en 1873. Il y avait peu de bisons cette année-là et beaucoup d'Assiniboines n'avaient pas de quoi manger. Trois groupes au nombre d'environ 300 personnes se sont rendus, au printemps, camper juste à l'est du fort de traite de Moses Solomon, dans les collines Cypress, où ils espéraient commercer et se reposer.

Les collines Cypress revêtaient depuis longtemps une grande importance pour les Assiniboines et les autres nations indiennes. Toutefois, à la fin des années 1800, c'était aussi devenu un point névralgique pour le commerce du whisky.

En mai 1873, peu de temps après l'arrivée des Assiniboines, dix chasseurs de loups arrivèrent en colère du Montana, à la recherche de 40 chevaux qui, selon eux, avaient été volés par les Indiens. Le fort de traite d'Abel Farwell se trouvait de l'autre côté de la rivière Milk (maintenant le ruisseau Battle) face à celui de Moses Solomon, et les chasseurs s'y renseignèrent au sujet des chevaux recherchés. Farwell leur dit que les Assiniboines qui avaient établi leur campement vers l'est étaient honnêtes et qu'ils n'avaient avec eux que quelques chevaux maigres.

Les chasseurs commencèrent alors à boire et, lorsqu'ils s'aperçurent qu'il manquait un cheval, ils se mirent en tête que c'était les Assiniboines qui l'avaient volé.

Le 1er juin 1873, ces chasseurs et des Métis qui avaient partagé leur beuverie, se rendirent à pied au camp des Assiniboines où beaucoup de personnes étaient également ivres, et y prirent deux chevaux. Des paroles furent échangées et, même si le cheval porté manquant avait déjà été retrouvé en train de paître dans un champ des environs, des coups de feu furent tirés. Les chasseurs avaient l'avantage de posséder de meilleurs fusils et de se trouver dans un endroit abrité, certains d'entre eux tirant du sommet du fort de Moses Solomon et du haut d'un ravin situé à proximité. Les Assiniboines -- qui disposaient seulement de fusils chargés par la gueule, d'arcs et de flèches -- furent pris par surprise en un lieu exposé. Vingt-cinq à quatre-vingts d'entre eux furent tués au cours de l'affrontement.

La bataille s'est poursuivie toute la journée, ainsi que les atrocités commises dans le feu de l'action, jusque dans la soirée : des aînés furent tués au bord de la rivière, des jeunes filles et des femmes furent violées, des huttes furent brûlées et certains cadavres furent même démembrés. On n'est pas sûr du nombre de personnes tuées lors du massacre. Les chasseurs partirent au matin, laissant derrière eux les deux forts en flammes.

Le gouvernement fédéral, qui venait juste d'être formé, a été profondément choqué à la nouvelle de ce massacre et a demandé, l'été suivant, à la Police montée du Nord-Ouest (PMNO) de se rendre sur les lieux. Ils construisirent le Fort Walsh et le Fort McLeod dans les territoires où se trouvent aujourd'hui la Saskatchewan et l'Alberta, afin d'essayer de rétablir la paix, malgré le commerce du whisky qui battait alors son plein. La Loi sur les Territoires du Nord-Ouest a été adoptée en 1875 afin d'affirmer la souveraineté canadienne dans cette région et d'y établir un gouvernement.

La PMNO a essayé en vain de faire extrader les chasseurs coupables du crime. Finalement, elle a réussi à traduire en jugement trois d'entre eux, après leur arrestation à Winnipeg, mais ils furent acquittés.

Le gouvernement fédéral a établi un parc national dans les collines Cypress, en y recréant le Fort Walsh. L'endroit même où le massacre a eu lieu appartient toutefois maintenant à des particuliers. Les ancêtres de la bande Carry the Kettle sont encore enterrés à cet endroit et, chaque printemps, la bande se rend sur les lieux, à partir de sa réserve de Maple Creek, afin de commémorer le massacre. En 2000, elle a acheté un terrain situé à proximité.



Dernière mise à jour : 2007-05-15 Haut de la page Avis importants