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Lac Red Deer

Lac La Biche
Wawaskesoo Sagahegun

David Thompson est arrivé sur les rivages du Lac La Biche à 13 heures le 4 octobre 1798. Comme à son habitude lorsqu'il arrive à destination, il a écrit dans son journal, « Dieu merci » (Thompson 1796-1799:104)

Au confluent du fleuve Beaver et du fleuve Moose, Thompson a rencontré Laderoote, son pilote, qui l'avait attendu. Laderoote, était un homme libre qui avait déjà été au Lac La Biche, probablement avec les autochtones. Ces derniers avaient des rapports commerciaux solides avec le fort George. Des hommes libres comme Laderoote étaient souvent des voyageurs qui étaient des « ex-serviteurs des compagnies de fourrures, car n'étant plus sous contrat synallagmatique ». (Merk 1931:2o) Retraités du service, ils ont choisi de rester et d'habiter sur la frontière plutôt que de revenir à l'est du Canada. La région entre le Lac La Biche et Jasper devait devenir le lieu préféré d'habitation des hommes libres. Souvent agissant comme guides ou pilotes, comme leurs contreparties indiennes, ils sont les héros du commerce de fourrure qui ont frayé les chemins de l'intérieur.

Les années entre 1800 et 1812 du Lac La Biche sont peu connues. Bien que David Thompson et Peter Fiddler aient quitté la région, leurs expéditions ont permi son habitation. Étant donné le trafic toujours croissant près du Lac La Biche ainsi que sa beauté et ses ressources, il n'est pas étonnant pas que certains voyageurs aient décidé d'appeler le Lac La Biche « maison ». Deux noms, Cardinal et Desjarlais, sont synonymes avec la colonisation du Lac La Biche. Il est évident d'après le journal d'Alexandre Henry de New White Earth House, qu'en 1810, les hommes libres et « vagabonds » ont occupé les rivages du Lac La Biche (Cores 1965:602-631). De plus, ils faisaient la navette dans les deux sens entre les lacs Lesser Slave et La Biche et la rivière du nord de Saskatchewan.

Antoine Desjarlais [ Desjarlaix ], Joseph Desjarlais, son fils, et F. Martin sont des hommes libres qui sont expressément cités par nom. Antoine Desjarlais s'est établi fournisseur principal de fourrures pour la Compagnie de la Baie d'Hudson. Nous savons aussi qu'un Cardinal non identifié était dans le secteur, car Henry écrit les 15 et 16 juillet 1810 dans son journal à New White Earth House que « Cardinal est parti pour le lac Lesser Slave avec le fils de Desjarlaix; ils vont à cheval jusqu'au Lac La Biche ». (Coues 1965:614). Les Cardinal sont arrivés au poste de la compagnie au nord-ouest (Pond's House) très tôt. Joachim Cardinal est cité dans le « journal du nord-ouest » avec Jean-Marie et François Bouché et Jean-Baptist et Ignace Lavalé (HBCA, PAM, F.2/1), deux autres noms de famille courants au Lac La Biche. Les raisons qui ont poussé les Cardinals et les Desjarlais à considérer le Lac La Biche comme maison ne seront probablement jamais connues. Quelqu'elles soient, ces deux individus ont créé une base solide pour un établissement autour du lac. En 1880, les trois cents Métis qui vivaient au Lac La Biche étaient des descendants, surtout par les mariages entre les parents et beaux-parents, des Cardinal et des Desjarlais (Giraud 1986b:322)

Les premiers commerçants de fourrure
Edward J. McCullough et Michael Maccagno


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