Introduction
L'Ensemencement
Cultiver son jardin
Le Jardinage de deuxième génération
L'Architecture paysagère
Le Jardinage dans les gares
Le Jardinage dans les écoles
Les Cultivateurs
Récolter ce qu'on a semé
Bibliographie
Photos par Beth Powning
D'autres sites sur le jardinage
Remerciements |
Cultiver son jardin
Le Jardinage dans les écoles
James Wilson Robertson, l'un des premiers réformateurs scolaires, croyait qu'on pouvait améliorer la vie rurale par une plus grande diffusion locale des connaissances pratiques et au moyen de changements apportés à l'éducation afin de rendre l'agriculture plus intéressante pour les enfants et de leur donner les qualités requises pour réussir dans cette voie. Sir William Macdonald, un marchand de tabac et philanthrope de Montréal, partageait son point de vue. Leur campagne, habituellement appelée le mouvement Macdonald, s'est amorcée au début du siècle. Le jardinage scolaire était l'un des éléments pratiques les mieux réussis qu'il encourageait.
Les enseignants devaient suivre des cours spéciaux et des jardins étaient plantés et entretenus dans de nombreuses collectivités, tant à la maison qu'à l'école. Le mouvement a mené à ce qu'on appelait les écoles centralisées, financées par Macdonald, en Ontario et dans les provinces Maritimes. Dans ces écoles, chaque élève s'occupait de son jardin. L'idée s'est propagée dans l'Ouest, mais le financement de telles écoles s'est avéré impossible à maintenir.
«En 1906, dans le comté de Carleton, 49 pour cent des candidats avaient réussi dans les écoles sans jardin, tandis que 71 pour cent de ceux provenant des cinq écoles pourvues de jardins avaient été reçus. Il semble que le travail manuel dans le jardin ait accru la capacité de travailler avec des livres.» [traduction] |
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Sherwood, Herbert Francis.
Children of the Land : The Story of the Macdonald Movement in Canada.
New York : The Outlook, 1910, p. 900. |
«Nous sommes convaincus que le jardinage aide dans une grande mesure à former la base d'une grande détermination et d'indépendance ou, autrement dit, de caractère.» [traduction] |
Rittenhouse School and Gardens : Jordan Harbour, Lincoln County, Ontario.
Compilé par Harvey Goymer.
Toronto : Briggs, 1911, p. 51. |
Un dépliant était distribué dans les classes en Ontario pour encourager le jardinage et la tenue d'un registre. «Tenir un journal de jardinage vous aidera à devenir un bon jardinier ainsi qu'un bon écolier.» [traduction] |
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Department of Education.
Children's Gardening.
Toronto : L.K. Cameron, King's Printer, 1912, p. 4. |
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Magnan, Jean-Charles.
L'Agriculture a l'école primaire.
Saint-Casimir, Québec : [s.n.] 1925. |
«Même avant le début de la Grande Guerre, dans la province surtout rurale de l'Alberta, on mettait beaucoup l'accent sur les jardins scolaires. Les premiers rapports annuels regorgent de photos de telles activités, montrant les tristes petits visages des garçons et filles qui sarclaient, ratissaient et désherbaient leurs coins de légumes et de fleurs sous la supervision rébarbative de leurs enseignants. Les inspecteurs ne cessaient de rendre compte du succès croissant du programme de jardinage scolaire, bien que les commentaires n'étaient pas tous élogieux, dont celui-ci de l'inspecteur M. E. LaZerte: "Trop souvent la petite butte de terre sert à marquer la tombe de la semence ou de la plante morte prématurément".» [traduction] |
Chalmers, John W.
Schools of the Foothills Province : The Story of Public Education in Alberta.
Toronto : University of Toronto, 1967, p. 51. |
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