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Impressions : 250 ans d'imprimerie dans la vie des Canadien(ne)s

Loisirs et littérature

Avant la Seconde Guerre mondiale, les canadiens lisant des bandes dessinées et des magazines à bon marché qui étaient importés des États-Unis. Le War Exchange Conservation Act de Decembre 1940 limita l'importation de biens non-essentiels en provenance des Etats-Unis, dont les bandes dessinées. Ceci permit aux éditeurs canadiens d'avoir un marché captif, et la première bande dessinée de format régulier, Better Comics (No.1), fut publiée en mars 1941 à Vancouver par Maple Leaf Publishing. Après la guerre, les bandes dessinées canadiennes eurent encore une fois à faire concurrence aux publications étrangères. À partir de 1948, les parents et le public en général commencèrent à se demander si les bandes dessinées et les magazines à bon marché décrivant des crimes n'étaient pas un facteur qui contribuait à encourager les jeunes gens au crime. Des crimes commis par des enfants qui étaient des lecteurs assidus de bandes dessinées encouragea l'opinion publique à les interdire. Le projet de loi 10, qui fut connu sous le nom du projet de loi Fulton d'après le député Davie Fulton, devint loi le 10 décembre 1949. Il déclarait illégal de fabriquer, d'imprimer, de publier, de distribuer, de vendre, ou posséder «toute revue, périodique ou livre qui exclusivement ou en partie contient un élément qui visuellement montre un acte criminel, réel ou imaginaire» [traduction libre]. Les bandes dessinées qui ne décrivaient pas de crimes survécurent, et ont jouit d'une popularité variable au Canada anglais et au Canada français.
Élément graphique
Cette série de guerre s'efforçait à montrer les actions héroïques des soldats canadiens.
Commando Comics.
Commando Comics. [vers 1942 à 1946].
Toronto : Bell Features. no. 7, [vers 1942-1943].
Élément graphique
Imprimé au Canada mais publié par la succursale parisienne de Fides de 1944 à 1965, Hérauts utilisa d'abord des textes traduits de l'américain. Plus tard la plus grande partie du contenu était canadien, même les artistes. Le contenu était surtout religieux et historique et servait plutôt à édifier qu'à amuser. Il était distribué à travers le système scolaire à des milliers d'étudiants pendant plus de 20 ans. A partir du milieu des années 60, il ne put entrer en concurrence avec les publications de France comme Tintin et Spirou.

Hérauts. Le Trésor de la jeunesse. (1944-1965).
Paris : Fides. 3e année, numéro 17. 20 mai 1952.
Élément graphique
Ce numéro fut la première bande dessinée canadienne en couleurs. Il en fut tiré 50 000 exemplaires.

Wow Comics. (1941-1946).
Toronto : Commercial Signs of Canada, and later Bell Features. Issue no. 1 (September 1941).
Élément graphique
La bande dessinée canadienne qui se publie depuis le plus longtemps.

Cerebus the Aardvark. (Décembre 1977 jusqu'à maintenant).
Kitchener, Ont. : Aardvark-Vanaheim. Vol. 1, no. 33 (décember, 1981).
Élément graphique
Le magazine humoristique le plus populaire au Canada français avec un tirage incroyable de 75 000 exemplaires. Il contient des bandes dessinées.

Croc. (Octobre 1977 jusqu'à maintenant).
Montréal : Ludcom Inc. No 72 (juillet 1985).
Élément graphique
Exemple d'ancien magazine canadien à bon marché.
Daring Confessions.
Daring Confessions. (1942-1948?).
Toronto : Daring Publishing Co. Vol. 1, no. 1. March 1942.
Élément graphique
Religion