Contrat TPSGC numéro 82082-180132/001/CY
Numéro d’enregistrement de la recherche 051-17
Date d’attribution du contrat le 11 novembre 2017
Date de livraison : le 9 mars 2018
Les Associés de recherche EKOS inc.
Préparé pour :
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
This report is also available in English.
Pour de plus amples renseignements au sujet de ce rapport, veuillez envoyer un courriel à l’adresse :
Communications@crtc.gc.ca
LES ASSOCIÉS DE RECHERCHE EKOS
Personne-ressource : Susan Galley
Bureau d’Ottawa
359, rue Kent, bureau 300
Ottawa (Ontario)
K2P 0R6
Tél. : 613-235-7215
Télécopieur : 613-235-8498
Courriel : pobox@ekos.com
La présente étude a pour but de comprendre dans quelle mesure les Canadiens écoutent du contenu audio et visionnent du contenu vidéo par le biais des médias traditionnels, comme la radio et la télévision, ou s’ils optent pour l’accès par Internet. L’étude vise à mieux comprendre la combinaison des méthodes utilisées et la justification des choix que font les Canadiens (p.ex. lorsqu’ils choisissent des moyens d’accès traditionnels ou en ligne, pour quel type de contenu, dans quels environnements et pourquoi). Cela comprend les facteurs de motivation clés et les obstacles qui déterminent les choix.
Deux sources d’échantillons ont été utilisées pour recueillir les résultats du sondage : un échantillon représentatif de 1 662 personnes et un lien ouvert publié sur le site Web du CRTC et dans les médias sociaux, auquel plus de 9 300 personnes ont participé. Une série de quinze groupes de discussion ainsi que quatre séries d’entrevues en petits groupes ont également été organisées avec des résidents de huit grandes collectivités et sept petites collectivités afin de mieux comprendre les choix que les Canadiens font pour regarder ou écouter du contenu vidéo et audio.
Selon les résultats du sondage représentatif, les Canadiens écoutent et visionnent une grande variété de contenus, mais les nouvelles et les informations revêtent une importance personnelle majeure, les nouvelles nationales et internationales étant visionnées ou écoutées par trois personnes sur quatre, tandis que deux personnes sur trois visionnent ou écoutent les nouvelles locales. Les documentaires intéressent également six personnes sur dix. Environ la moitié des Canadiens écoutent et visionnent d’autres formes populaires de divertissement, notamment les émissions dramatiques, l’action et la science-fiction, la musique et la comédie. Une personne sur trois écoute ou visionne également des émissions sportives, à l’exclusion des moments marquants, tels que les Jeux olympiques. Parmi les tendances générationnelles remarquables, mentionnons un intérêt accru pour les nouvelles chez les Canadiens plus âgés, les moins de 45 ans manifestant un plus grand intérêt comparatif pour d’autres genres tels que les émissions dramatiques, la musique et la comédie. Les jeunes consommateurs passent également plus d’heures à visionner et à écouter des émissions.
Alors que la moitié des Canadiens interrogés dans le sondage représentatif écoutent cinq heures ou moins de contenu audio au cours d’une semaine moyenne, une personne sur quatre écoute ce contenu de six à dix heures par semaine et une personne sur quatre l’écoute plus de dix heures par semaine. Environ trois personnes sur quatre consacrent une partie de ce temps d’écoute à accéder au contenu audio en ligne. Environ une personne sur quatre écoute 30 % ou moins de son contenu en ligne, mais une personne sur quatre écoute plus de 70 % de son contenu en ligne. Les nouvelles locales sont les moins susceptibles d’être écoutées en ligne, bien que trois personnes sur dix le fassent. Par contre, la musique est deux fois plus susceptible d’être écoutée en ligne, selon six Canadiens sur dix.
Les participants aux groupes de discussion ont indiqué qu’ils écoutaient du contenu en ligne, au travail et par le biais de la radio traditionnelle en déplacement (p. ex. dans la voiture, sur leur téléphone intelligent). De nombreux participants ont décrit une gamme d’habitudes d’écoute, par le biais d’une variété de services payants et gratuits. La plupart de ceux-ci ont déclaré que leurs habitudes d’écoute avaient changé au cours des dernières années, à mesure que la technologie et la disponibilité des options de contenu augmentaient.
Selon le sondage représentatif et les participants aux groupes de discussion, les principales raisons d’écouter la radio traditionnelle sont la commodité de disposer de la radio, à la maison et dans la voiture, et de ne pas avoir à sélectionner du contenu, se fiant à des stations de radio ciblées pour organiser une variété attrayante de nouvelles, de musique et d’autres émissions. Le faible coût de la radio est également un argument de vente clé pour de nombreuses personnes. Pour d’autres, la simple tradition de « l’avoir toujours fait de cette façon » joue un rôle. L’écoute en ligne est le plus souvent motivée par la capacité et le désir d’obtenir le contenu qu’on veut, quand et où on le veut. Cela comprend la capacité de faire jouer une chanson particulière à laquelle on pense ou dont on entend parler. Il s’agit également d’écouter de la musique et des informations du monde entier.
En plus des raisons motivant l’écoute, en ligne ou par le biais de la radio traditionnelle, il existe un certain nombre d’obstacles clés qui dissuadent les auditeurs d’accéder au contenu en utilisant un moyen particulier. Les résultats du sondage représentatif indiquent une certaine irritation à devoir écouter de la publicité et du contenu répété, ainsi que l’incapacité de sélectionner le contenu qu’on veut, quand on le veut (par exemple, ne pas pouvoir accéder aux nouvelles au moment de son choix). Les obstacles à l’écoute en ligne portent sur l’inconvénient de devoir trouver et sélectionner son propre contenu, ainsi que le coût supplémentaire pour les services de données ou de diffusion en continu. Les participants aux groupes de discussion, par exemple, ont longuement parlé du coût des données et de leurs propres difficultés à payer pour les services de diffusion en continu.
Quatre personnes sur dix visionnent plus de 10 heures par semaine de contenu vidéo, tandis que trois personnes sur dix regardent ce type de contenu pendant cinq heures ou moins. Huit personnes sur dix passent au moins une partie de ce temps d’écoute à accéder au contenu en ligne. Bien qu’un peu plus d’une personne sur quatre écoute 30 % ou moins de son contenu en ligne, trois personnes sur dix (et près de la moitié de l’échantillon du sondage) regardent plus de 70 % de leur contenu en ligne. Les Canadiens sont plus susceptibles de visionner en ligne les émissions dramatiques, d’action, de fantaisie, de science-fiction et d’horreur.
Dans les groupes de discussion, les participants ont parlé des diverses méthodes de visionnement du contenu, notamment les abonnements aux services de diffusion en continu par câble et en ligne. Ils ont également discuté de l’utilisation du matériel pour augmenter la commodité de visionnement du contenu des services de câblodistribution (p. ex. RVP), ainsi que pour permettre un accès direct à la diffusion en mode continu en ligne (Télévision connectée, boîtiers Android). Dans chaque groupe de discussion, au moins quelques participants ont indiqué qu’ils n’avaient plus ou qu’ils n’avaient jamais eu de services de câblodistribution. Dans quelques groupes, plus de la moitié des participants ont indiqué ne plus se fier aux services de câblodistribution.
Dans le sondage représentatif, les Canadiens ont indiqué le plaisir de regarder la télévision traditionnelle parce qu’ils y sont habitués, qu’ils savent où et quand trouver les émissions qu’ils veulent et qu’ils disposent déjà des outils (p. ex. la télévision, le RVP) pour recueillir le contenu qu’ils veulent regarder. Les Canadiens préfèrent le visionnement en ligne, car il leur permet de regarder le contenu qu’ils veulent, quand et où ils le veulent. Les participants aux groupes de discussion ont discuté, par exemple, de l’accès à du contenu international non disponible à la télévision, ne regardant que les parties des émissions d’intérêt, ou arrêtant ou commençant le visionnement au moment qui leur convient, permettant un style de visionnement différent de celui de la télévision.
Les obstacles au visionnement traditionnel sont principalement liés aux coûts, ce qui s’exprime par une vive irritation chez les participants aux groupes de discussion qui en ont assez de payer des factures élevées. Pour bon nombre de personnes, le désagrément causé par les publicités constitue également un problème fondamental. Les obstacles au visionnement en ligne sont le plus souvent liés à l’inconvénient de savoir comment et où l’on peut regarder le contenu, et de découvrir et de sélectionner ses propres émissions.
La moitié des personnes participant au sondage représentatif et de nombreuses personnes dans les groupes de discussion estiment que les émissions canadiennes leur sont importantes. Les participants aux groupes de discussion ont constaté que le rôle du gouvernement consistait à faire en sorte que le contenu canadien soit présenté aux auditeurs et aux téléspectateurs comme un contenu précieux qui favorise l’identité et l’industrie canadiennes. Certains participants ont ajouté qu’il est particulièrement important pour le gouvernement d’assurer un bon accès au contenu canadien dans cette ère du « sans abonnement » où plus de Canadiens regardent et écoutent du contenu international en ligne. Enfin, les participants aux groupes de discussion ont plaidé ardemment en faveur d’un accès universel et de haute qualité à Internet dans toutes les régions du pays, en particulier dans les collectivités rurales et éloignées.
La valeur du contrat pour le projet de ROP s’élève à 144 995,95 $ (incluant la TVH).
Nom du fournisseur : Associés de recherche EKOS
Contrat TPSGC numéro 82082-180132/001/CY
Date d’attribution du contrat : le 27 novembre 2017
Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, veuillez envoyer un courriel à :
Communications@crtc.gc.ca
La présente attestation doit accompagner le rapport final remis au responsable du projet.
Par la présente, je certifie, à titre de cadre dirigeant d’EKOS Research Associates Inc., que le produit fourni est en tous points conforme aux exigences en matière de neutralité politique stipulées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique.
Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé par : Susan Galley (vice-présidente)
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) est un tribunal administratif qui supervise et réglemente les télécommunications et la radiodiffusion dans l’intérêt public et s’engage à faire en sorte que les Canadiens aient accès à un système de communications de calibre mondial.
En 2017, le CRTC a lancé une consultation publique sur les futurs modèles de distribution du contenu audiovisuel, ainsi que sur la poursuite de la création, de la production et de la distribution d’émissions canadiennes. Au cours de la phase 1 de la consultation, le CRTC a cerné un certain nombre de questions en vue d’aider à orienter la discussion et à mieux comprendre les répercussions des futurs modèles de distribution pour les Canadiens et le marché canadien. La phase 2 a été conçue pour obtenir d’autres commentaires. Trois secteurs d’intérêt seront abordés lors de la consultation :
les futurs modèles de distribution des émissions;
comment et par le bais de qui les Canadiens accèderont aux émissions;
assurer un marché intérieur dynamique capable de soutenir la création, la production et la distribution continues d’émissions canadiennes.
Pour la phase 2, amorcée en décembre 2017, Recherche EKOS a été engagée pour mener un sondage représentatif à l’échelle nationale et un sondage d’adhésion en ligne, ainsi qu’une série de groupes de discussion à l’échelle du pays afin de mieux comprendre les opinions, les attitudes et les besoins en matière d’émissions audio et vidéo.
La méthodologie suivie pour cette étude comprenait deux sondages utilisant le même questionnaire. Les éléments probants primaires proviennent d’un sondage national représentatif de 1 662 Canadiens de 16 ans et plus. La source d’échantillon utilisée était le panneau Probit d’EKOS; un groupe de répondants présélectionnés faisant des choix aléatoires plutôt que d’opter pour le recrutement, offrant une bonne couverture de la population canadienne. La méthodologie suivie pour le sondage national représentatif sous-entendait une approche mixte de la collecte des cas en ligne et par téléphone afin d’inclure ceux qui ne sont généralement pas en ligne. Le sondage de 12 minutes a été recueilli entre le 3 et le 15 janvier 2018, avec un taux de participation de 24 %Note de bas de page 1. La taille de l’échantillon du sondage procure un niveau de précision allant jusqu’à +/- 2,4 %, 19 fois sur 20, pour l’ensemble de l’échantillon et +/- 4 à 8 % pour la plupart des sous-groupes isolés dans l’analyse.
Le sondage a également été diffusé dans un lien ouvert affiché sur le site Web du CRTC et dans les communications et la publicité diffusées sur les médias sociaux. 9 315 personnes ont participé à la consultation publique en accédant au lien en ligne entre le 4 et le 31 janvier 2018. Étant donné que les répondants ont été autosélectionnés et ne constituent donc pas un échantillon aléatoire, le sondage n’est pas considéré comme représentatif de la population canadienne et aucune marge d’erreur ne peut être appliquée aux résultats. Ce sondage ouvert devait inclure une représentation plus forte des consommateurs d’Internet engagés, notamment ceux qui s’adonnent plus résolument à des activités en ligne.
Quinze groupes de discussion en personne ont été organisés, parallèlement à quatre discussions en triade avec des francophones en situation minoritaire par téléconférence. Ces discussions ont eu lieu avec les participants aux endroits suivants :
Lieu | Dates | Nombre de participants | Langue |
---|---|---|---|
Vancouver | le 8 janvier 2018 | 7 | Anglais |
Prince George | le 9 janvier 2018 | 9 | Anglais |
Whitehorse | le 10 janvier 2018 | 8 | Anglais |
Calgary | le 8 janvier 2018 | 9 | Anglais |
Saskatoon | le 9 janvier 2018 | 10 | Anglais |
Edmonton | le 15 janvier 2018 | 9 | Anglais |
Fort McMurray | le 16 janvier 2018 | 9 | Anglais |
Toronto | le 17 janvier 2018 | 9 | Anglais |
Sault-Sainte-Marie | le 16 janvier 2018 | 10 | Anglais |
Saint-Boniface | Du 18 au 24 janvier 2018 | 8 | Français |
Montréal | Du 10 au 22 janvier 2018 | 10 | Français |
Val-d’Or | le 11 janvier 2018 | 9 | Français |
Charlottetown | le 8 janvier 2018 | 8 | Anglais |
Halifax | le 9 janvier 2018 | 9 | Anglais |
Saint John | le 10 janvier 2018 | 11 | Anglais |
Ottawa | le 4 janvier 2018 | 8 | Anglais |
Un groupe de discussion s’est réuni dans chaque centre. Les participants ont été recrutés à partir d’un échantillon aléatoire de résidents vivant à 30 minutes du centre. Le scénario de recrutement est présenté à l’annexe B. Le guide du groupe de discussion est présenté à l’annexe C.
Au total, 143 résidents de petites et grandes collectivités ont participé à la composante qualitative de la recherche. Les synthèses des résultats de cette composante sont présentées avec les résultats du sondage tout au long du rapport.
Lorsqu’elles sont comparées entre elles et avec les chiffres de population, les deux sources d’échantillonnage sont très représentatives de la répartition de la population entre les régions du pays ainsi que de l’échantillon représentatif selon le sexe. L’échantillon représentatif sous-représente la cohorte des moins de 25 ans répondant au sondage, et il y a aussi une légère surreprésentation parmi les 65 ans et plus de la population. Le sondage ouvert présente la même sous-représentation des moins de 25 ans, mais non la surreprésentation des personnes de 65 ans et plus.
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9315) |
|
---|---|---|
Homme | 48 % | 62 % |
Femme | 52 % | 35 % |
Autres | 1 % | |
Préfère ne pas répondre | 0 % | 2 % |
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9103) |
|
---|---|---|
De 16 à 24 | 8 % | 6 % |
De 25 à 34 ans | 19 % | 19 % |
De 35 à 49 ans | 22 % | 30 % |
De 50 à 54 ans | 11 % | 9 % |
De 55 à 64 ans | 18 % | 19 % |
65 ans et plus | 22 % | 14 % |
Préfère ne pas répondre | 0 % | 3 % |
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9103) |
|
---|---|---|
Colombie-Britannique | 13 % | 13 % |
Alberta | 11 % | 11 % |
Saskatchewan | 3 % | 2 % |
Manitoba | 4 % | 3 % |
Ontario | 37 % | 36 % |
Québec | 23 % | 26 % |
Nouveau-Brunswick | 2 % | 2 % |
Nouvelle-Écosse | 4 % | 4 % |
Île-du-Prince-Édouard | 0 % | 0 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 2 % | 1 % |
Yukon | 0 % | 0 % |
Territoires du Nord-Ouest | 0 % | 0 % |
Nunavut | 1 % | 0 % |
En s’appuyant sur une comparaison de l’échantillon représentatif avec la population, les résultats du sondage représentatif ont été pondérés pour tenir compte de l’âge, de la région et du sexe. Tous les résultats présentés dans ce rapport sont calculés sur la base sur des pourcentages pondérés, à l’exception du tableau précédent (tableau 2), qui fournit des résultats non pondérés pour le sondage représentatif. Les résultats n’ont pas été pondérés pour l’échantillon du sondage ouvert.
Les deux échantillons représentent la proportion de la population ayant atteint un niveau scolaire universitaire (50 et 51 %) (voir le tableau 3). Un échantillon représentatif sur quatre est de niveau collégial (26 %) et un peu moins d’un quart (23 %) ont un niveau d’études secondaires ou moins. La proportion de personnes ayant atteint un niveau secondaire ou moins est moins élevée dans le sondage ouvert (14 %). Avant l’analyse des résultats, l’éducation a été ajoutée à la pondération et les résultats ont été comparés aux résultats pondérés en fonction de l’âge, du sexe et de la région; la différence entre les deux était minime. La pondération finale utilisée ne comprend que l’âge, le sexe et la région.
Un membre de l’échantillon représentatif sur cinq (19 %) a indiqué avoir un revenu familial inférieur à 40 000 $. Une personne sur quatre a indiqué avoir un revenu familial entre 40 000 $ et 80 000 $. Une proportion légèrement plus faible de répondants (23 %) indiquent avoir des revenus entre 80 000 $ à 120 000 $, et 19 % disent avoir un revenu combiné de 120 000 $ ou plus. Le profil de revenu des personnes répondant au sondage ouvert est très similaire. Les ménages dont le revenu est inférieur à 40 000 $ pourraient être légèrement moins nombreux; cependant, cela peut simplement découler du 17 % qui a « préféré ne pas répondre ».
La taille des ménages est assez similaire dans les deux sondages, bien qu’un peu plus de personnes vivent seules dans le sondage représentatif (21 %). Les deux sondages ont révélé que le profil des enfants vivant dans les maisons des parents est également assez similaire.
La langue préférée pour la consommation de contenu est également la même entre les deux échantillons; de 81 % à 83 % préférant écouter ou regarder du contenu en anglais et de 11 % à 12 % indiquant une préférence pour le contenu présenté en français. Quatre à six pour cent ont indiqué regarder ou écouter du contenu dans les deux langues, de façon égale.
Le sondage représentatif comprend une proportion légèrement plus élevée de personnes appartenant à un groupe ethnique ou à une minorité visible par rapport au sondage ouvert, bien que les deux sous-représentent ce segment par rapport à la population.
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9315) |
|
---|---|---|
8e année ou moins | 1 % | 0 % |
Une partie des études secondaires | 3 % | 2 % |
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent | 19 % | 12 % |
Permis d’apprentissage ou autre diplôme ou certificat de métier manuel | 4 % | 5 % |
Certificat ou diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement non universitaire | 22 % | 26 % |
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat | 6 % | 8 % |
Baccalauréat | 28 % | 26 % |
Diplôme d’études supérieures | 17 % | 16 % |
Préfère ne pas répondre | 1 % | 4 % |
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9315) |
|
---|---|---|
Moins de 20 000 $ | 7 % | 5 % |
De 20 000 $ à 40 000 $ | 12 % | 10 % |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 12 % | 12 % |
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ | 13 % | 13 % |
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ | 12 % | 12 % |
De 100 000 $ à moins de 120 000 $ | 11 % | 10 % |
De 120 000 $ à moins de 150 000 $ | 6 % | 8 % |
150 000 $ et plus | 13 % | 12 % |
Préfère ne pas répondre | 14 % | 17 % |
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9315) |
|
---|---|---|
1 | 21 % | 18 % |
2 à 3 | 54 % | 54 % |
4 ou plus | 22 % | 20 % |
Préfère ne pas répondre | 3 % | 8 % |
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9315) |
|
---|---|---|
Oui | 27 % | 27 % |
Non | 73 % | 73 % |
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9315) |
|
---|---|---|
Moins de 5 ans | 34 % | 36 % |
De 5 à 11 ans | 47 % | 45 % |
De 12 à 17 ans | 44 % | 42 % |
Préfère ne pas répondre | 0 % | 2 % |
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9315) |
|
---|---|---|
Anglais | 83 % | 81 % |
Français | 12 % | 11 % |
Les deux | 4 % | 6 % |
Autres | 2 % | 1 % |
Préfère ne pas répondre | 0 % | 1 % |
Représentatif
(n = 1662) |
Ouvert
(n = 9315) |
|
---|---|---|
Groupe ethnique/minorité visible | 10 % | 7 % |
Personnes handicapées | 8 % | 7 % |
Autochtones | 3 % | 2 % |
Aucun de ces groupes | 77 % | 79 % |
Ne sait pas/pas de réponse | 4 % | 7 % |
Selon les résultats du sondage représentatif, les Canadiens accordent une grande importance aux émissions de nouvelles par rapport à d’autres genres d’émissions audio et vidéo. Comme l’indique la première barre du graphique 1a, trois répondants sur quatre (75 %) au sondage représentatif ont indiqué que les nouvelles nationales et internationales sont importantes pour eux et un peu plus des deux tiers (69 %) ont indiqué que les nouvelles locales sont importantes. Trois personnes sur cinq (61 %) estiment que les documentaires sont des émissions importantes. La moitié ou plus des répondants dans le sondage représentatif apprécient les émissions de divertissement, notamment les émissions dramatiques, d’action, de fantaisie, de science-fiction ou d’horreur (56 %), de musique (52 %) ou de comédie (50 %). Un tiers des répondants (31 %) accordent de l’importance aux émissions sportives. Environ un répondant sur cinq accorde de l’importance aux émissions communautaires (21 %) ou aux émissions pour enfants (20 %). Seulement un répondant sur dix estime que d’autres émissions de divertissement sont importantes, notamment des émissions de débats ou des jeux-questionnaires (14 %) ou la téléréalité (10 %). Ces résultats figurent dans les barres de gauche des graphiques 1a et 1b.
Dans le sondage ouvert, comme dans le sondage représentatif, les nouvelles nationales et internationales sont jugées les plus importantes par rapport aux autres formes d’émissions (72 %), comme il est mentionné dans la colonne de droite du graphique 1a, qui indique le pourcentage de répondants les ayant évaluées comme importantes (p. ex. un 4 ou un 5 sur l’échelle). Cependant, une plus grande importance est accordée aux émissions dramatiques, d’action, de fantaisie, de science-fiction et d’horreur (au deuxième rang, à 70 %) que dans le sondage représentatif. Les deux tiers des répondants (68 %) ont indiqué que les nouvelles locales sont importantes et trois répondants sur cinq (62 %) considèrent que les documentaires sont importants. Plus de la moitié des répondants estiment que la musique (59 %) ou la comédie (56 %) est importante. Comme pour le sondage représentatif, un tiers des répondants (31 %) ont jugé que les programmes sportifs étaient importants pour eux, à titre personnel. Le quart des répondants au sondage ouvert ont indiqué que les émissions pour enfants (27 %) ou les émissions communautaires (24 %) sont importantes. Comme dans le sondage représentatif, les émissions de débats ou les jeux-questionnaires (14 %) et la téléréalité (8 %) ont la plus faible importance relative. Ces résultats sont présentés sous forme de pourcentages jugés importants dans les barres de droite des graphiques 1a et 1b.
Dans le sondage représentatif, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’accorder de l’importance aux nouvelles locales (72 %) et aux émissions communautaires (23 %). Les hommes sont plus susceptibles d’accorder de l’importance aux émissions sportives (42 %).
Les Canadiens plus âgés (55 ans et plus) sont plus portés à croire que les nouvelles locales (75 à 85 %) et les nouvelles nationales et internationales (80 à 91 %) sont importantes. Les Canadiens plus jeunes (24 ans et moins) sont plus susceptibles de considérer la comédie (61 %), la musique (65%), les émissions de débats et les jeux-questionnaires (22 %) et la téléréalité (20 %) comme importants.
Les répondants ayant fait des études universitaires sont plus susceptibles d’indiquer que les nouvelles nationales canadiennes et les nouvelles internationales (80 %) sont importantes.
Différences régionales :
Les répondants du Canada atlantique accordent plus d’importance aux nouvelles locales (79 %) que ceux des autres régions.
Les Québécois sont plus susceptibles de considérer les documentaires (67 %) comme importants.
Les répondants de la Saskatchewan et du Manitoba sont plus susceptibles de considérer les émissions communautaires (30 %) comme importantes; ceux du Québec sont les moins susceptibles (17 %) de le faire.
Les répondants au sondage représentatif qui estiment que les nouvelles locales sont importantes sont plus susceptibles d’écouter moins de contenu audio et vidéo (75 % de ceux qui écoutent seulement 10 % ou moins d’audio en ligne croient que les nouvelles locales sont importantes). Les répondants qui considèrent les nouvelles nationales et internationales importantes regardent moins d’heures de contenu vidéo (mais pas moins d’audio).
Pour les répondants de l’échantillon représentatif qui passent du temps à écouter du contenu audio, près de la moitié (48 %) le font pendant une à cinq heures par semaine (graphique 2). Près du quart (24 %) écoutent du contenu audio pendant six à dix heures par semaine, tandis que plus d’une personne sur dix le font pendant 11 à 20 heures (13 %) ou plus de 20 heures par semaine (11 %). Cela comprend l’écoute du contenu audio à la radio et/ou en ligne.
Dans le sondage ouvert, les répondants ont indiqué passer plus de temps à écouter du contenu; un pourcentage moindre de personnes (37 %) ont indiqué qu’elles passent entre une heure et cinq heures à en écouter, tandis que plus de personnes ont indiqué qu’elles en écoutent entre 11 et 20 heures (19 %) ou pendant plus de 20 heures par semaine (16 %).
Moyenne de consommation en matière d’écoute - version textuelle
Les hommes sont susceptibles d’écouter plus d’heures de contenu par semaine que les femmes (53 % des femmes n’écoutent que d’une à cinq heures de contenu par semaine).
Les personnes qui ont un diplôme d’études secondaires ou l’équivalent sont susceptibles d’écouter plus d’heures de contenu par semaine (16 % en écoutent pendant 21 heures ou plus) que celles qui ont fait des études supérieures.
Environ le quart (27 %) des répondants au sondage représentatif ont indiqué qu’ils n’écoutent aucune émission en ligne. La proportion est assez équitablement répartie quant au temps pour les personnes qui écoutent des émissions en ligne (graphique 3). Le tiers (33 %) des répondants consacrent jusqu’à la moitié de leur temps à écouter des émissions en ligne, et un tiers (33 %) consacrent plus de la moitié de leur temps à écouter du contenu audio en ligne.
Les répondants au sondage ouvert passent plus de temps à écouter des émissions en ligne : 81 % d’entre eux écoutent du contenu en ligne et près d’un répondant sur cinq (19 %) écoute du contenu en ligne entre 91 et 100 % du temps.
Les répondants plus jeunes (16 à 34 ans) sont plus susceptibles de consacrer une plus grande partie de leur temps à écouter du contenu audio en ligne (25 % écoutent du contenu en ligne de 91 à 100 % du temps). Les répondants plus âgés (55 ans et plus) sont plus susceptibles d’écouter uniquement du contenu radio.
Les habitants des zones rurales sont plus enclins à n’écouter que du contenu radio (34 % des habitants des zones rurales n’écoutent que la radio, contre 27 % dans l’ensemble).
Les Canadiens de l’échantillon représentatif ont accès au contenu audio par l’intermédiaire de la radio traditionnelle et en ligne. Les nouvelles locales sont le plus souvent consommées par le biais d’une radio traditionnelle; plus de la moitié des répondants (51 %) ont indiqué qu’ils écoutent les nouvelles locales à la radio (graphique 4). Seulement sept pour cent des répondants écoutent les nouvelles locales exclusivement en ligne, et près du quart (24 %) écoutent les nouvelles locales par le biais d’émissions en ligne et à la radio. Près d’un répondant sur cinq (18 %) a indiqué ne pas écouter les nouvelles locales. Bien qu’une personne sur cinq ait indiqué ne pas écouter les nouvelles nationales ou internationales, deux personnes sur cinq écoutent du contenu à la radio traditionnelle (40 %). Près de trois personnes sur dix (29 %) écoutent les nouvelles nationales et internationales par le biais de la radio et en ligne, tandis que dix pour cent disent les écouter exclusivement en ligne.
Près de la moitié des répondants (48 %) consomment de la musique à la radio et en ligne, tandis qu’un tiers (33 %) écoutent du contenu à la radio et quatorze pour cent l’écoutent en ligne. Plus d’un tiers ont indiqué qu’ils n’écoutent pas d’émissions de débats audio (notamment les baladodiffusions); cependant, un quart des répondants écoutent des émissions de débats à la radio et environ un répondant sur cinq écoute des émissions à la radio et en ligne (20 %) ou exclusivement en ligne (18 %).
Dans le sondage ouvert, plus de deux répondants sur cinq ont indiqué qu’ils écoutaient les nouvelles locales à la radio (42 %), tandis que 28 % écoutent les nouvelles locales en ligne et à la radio et 10 % en ligne. Comme l’indique le sondage représentatif, un répondant sur cinq a indiqué ne pas écouter les nouvelles nationales ou internationales. Environ un tiers des répondants écoutent du contenu à la radio et en ligne (33 %) ou à la radio (31 %), et 14 % écoutent les nouvelles nationales et internationales en ligne. Plus de la moitié des répondants (52 %) écoutent la musique à la radio et en ligne, tandis que 28 % affirment écouter la musique en ligne et 17 % à la radio traditionnelle. Les répondants à un sondage ouvert écoutent plus souvent des émissions de débats audio en ligne (30 %) ou une combinaison d’émissions en ligne et à la radio (25 %).
Accès en ligne par rapport aux moyens d’accès classiques - version textuelle
Dans l’échantillon représentatif, les répondants plus jeunes sont plus susceptibles d’écouter chaque forme de contenu en ligne, tandis que les répondants plus âgés sont plus susceptibles d’écouter du contenu à la radio. Les personnes âgées de 25 à 34 ans sont plus susceptibles d’écouter du contenu en ligne et à la radio.
Les Québécois sont plus portés que les résidents des autres régions à écouter des émissions de débats audio à la radio (34 %), mais ils sont également un peu plus susceptibles que les autres Canadiens d’écouter de la musique en ligne (19 %).
Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’écouter de la musique à la radio (37 %).
Dans les groupes de discussion, la plupart des participants ont indiqué qu’une grande partie du contenu audio qu’ils écoutaient était de la musique. De nombreux répondants ont également dit qu’ils écoutent les nouvelles locales et les bulletins météorologiques. Des baladodiffusions, des émissions de débats régionales ou internationales et des livres audio ont été mentionnés par certains comme du contenu commun écouté par les participants.
« C’est au moment où je suis en train de suivre l’actualité, en écoutant de la musique. » (Halifax)
« Je n’écoute pas de musique, mais j’écoute des livres audio sur CD en anglais et en français. J’écoute aussi des baladodiffusions en anglais sur l’ordinateur. » (Val-d’Or)
La plupart des participants aux groupes de discussion écoutent du contenu audio par le biais de la radio traditionnelle et en ligne. Quelques répondants ont indiqué qu’ils écoutaient exclusivement la radio traditionnelle, ou exclusivement du contenu en ligne. Pour ce qui est de la radio traditionnelle, les stations de radio AM et FM locales sont des sources courantes de nouvelles et d’informations sur la circulation locales. La radio de la SRC, généralement accessible par le biais de la radio traditionnelle, a souvent été citée expressément. Quelques répondants ont indiqué qu’ils aimaient écouter du contenu audio, notamment des chaînes musicales comme Stingray, grâce à leur forfait par câble. Certains participants ont indiqué qu’ils écoutent de la musique enregistrée à partir de leurs bibliothèques personnelles, le plus souvent des CD, des cassettes et des disques vinyles pour quelques-uns.
« De tout, des nouvelles aux accidents, tout est à la radio. » (Fort McMurray, traduit)
« J’ai un service de diffusion de musique en continu, donc j’écoute surtout du jazz. J’écoute aussi la radio dans la voiture, et c’est surtout CBC/Radio-Canada. (St-Boniface)
« J’écoute rarement quoi que ce soit en ligne. Tout ce que j’écoute est à la radio, même la partie de hockey quand on ne peut pas l’avoir à la télé. » (Montréal)
« J’écoute la radio dans la voiture, et si les chansons deviennent ennuyeuses, je mets un CD. » (Val-d’Or)
« Pour moi, écouter la radio traditionnelle, c’est vraiment trouver du contenu local. » (St-Boniface)
Les participants ont cité diverses sources en ligne permettant d’accéder au contenu audio. De nombreux répondants ont indiqué qu’ils comptent sur les abonnements payés ou non payés aux sites de diffusion en continu. Par exemple, certains utilisent la version gratuite de Spotify, d’autres s’abonnent à la version payante. Apple Music, Soundcloud, Google Play, YouTube, Kodi Box, Shazam et Amazon Alexa sont parmi les services utilisés par les participants pour écouter du contenu audio, le plus souvent de la musique. Quelques participants téléchargent de la musique sur leur téléphone intelligent pour créer des listes de lecture pour la musique en déplacement. Les balados sont également téléchargés ou diffusés à partir de sources en ligne. Quelques participants accèdent à des stations de radio AM ou FM en ligne, généralement lorsqu’elles ne sont pas diffusées ou lorsqu’une radio traditionnelle n’est pas accessible.
Les participants aux groupes de discussion ont indiqué qu’ils écoutent du contenu audio dans trois milieux principaux : à la maison, dans la voiture et au travail. Certains commencent leur journée par le son de leur radio-réveil, souvent une station locale diffusant des nouvelles locales et de la musique. La plupart des participants ont indiqué qu’ils écoutent du contenu audio dans la voiture, sur le chemin pour se rendre au travail, en faisant des commissions, ou lors de voyages en voiture. Le déplacement domicile-travail (dans la voiture ou dans le bus) comprend souvent l’écoute des nouvelles, des bulletins météorologiques et des informations de circulation sur la station de radio locale pour certains; d’autres écoutent de la musique par radio satellite ou grâce à leur téléphone intelligent (au moyen d’une connexion Bluetooth dans la voiture).
À la maison, on écoute souvent du contenu audio en arrière-plan (p. ex. en faisant la cuisine ou le ménage et même en prenant une douche). Quelques répondants ont indiqué qu’ils écoutent du contenu audio particulier, comme des livres audio, des balados ou des émissions de comédie à la maison, en tant que divertissement passif ou pendant l’exécution d’autres tâches.
« Depuis que j’ai une application radio, je trouve que je n’écoute pas autant la radio traditionnelle [à la maison]. C’est beaucoup plus facile et je n’ai pas besoin de me compliquer la vie avec une antenne. » (Montréal)
« Je me suis récemment inscrit à Apple Music, alors j’écoute beaucoup de contenu diffusé en continu maintenant. J’achète ce que j’aime et j’écoute le reste en diffusion continue. » (Montréal)
« On peut télécharger ce qu’on veut sur Google Play ou Apple Store ou autre, YouTube a tout ce qu’il faut. Ainsi, vous pouvez choisir, vous pouvez créer vos propres listes de lecture, vous n’avez pas à laisser quelqu’un d’autre choisir ce que vous écoutez. » (Halifax, traduit)
« Je n’ai pas de radio, mais j’aime cette petite Alexa. » (Ottawa, traduit)
« Quand je pars en voyage, je mets tout sur MP3. » (Ottawa, traduit)
Certains écoutent du contenu audio, le plus souvent par le biais de la radio traditionnelle, au travail « toute la journée ». Ceci est principalement pour écouter de la musique, mais également des bulletins de nouvelles tout au long de la journée. Quelques répondants ont indiqué qu’ils écoutent du contenu audio en diffusion continue au travail.
« J’écoute Sirius ou la radio en continu au bureau. » (St-Boniface)
« J’allume la radio le matin pendant que je prends mon thé et elle reste allumée jusqu’à l’heure du dîner. » (Halifax, traduit)
« J’aime les nouvelles du matin et les informations sur la circulation, alors j’écoute toujours la radio le matin pendant que je me prépare pour le travail. Comme ça je sais ce qui se passe et j’évite les routes congestionnées.» (Saskatoon, traduit)
Dans l’échantillon représentatif, certains répondants évoquent la commodité comme étant la principale raison d’écouter au moins une partie de leur contenu audio par le biais de la radio traditionnelle. Cela fonctionne tout simplement mieux, selon près de deux répondants sur trois; 48 % des répondants indiquent la commodité comme raison principale tandis que 17 % des répondants l’indiquent comme raison secondaire (graphique 5a). Au-delà de la commodité de la radio traditionnelle, le coût, l’obtention du contenu qu’on veut ou simplement « parce qu’on l’a toujours fait de cette manière » (tradition) sont également des raisons essentielles, bien que beaucoup moins généralisées que la commodité. Ces raisons ont été fournies par environ un répondant sur quatre; entre neuf et 13 pour cent des répondants ont mentionné ces raisons comme étant des raisons principales, et des pourcentages similaires de répondants les ont mentionnées comme étant des raisons secondaires, bien que 20 % aient mentionné le coût comme étant une raison secondaire. Le choix du moment et la simplicité sont également des raisons pour écouter la radio traditionnelle pour environ un répondant sur sept (graphique 5b). Les répondants ont cité beaucoup moins fréquemment d’autres raisons comme la flexibilité, la langue du contenu et le manque d’accès à une source en ligne.
Les résultats sont similaires dans le sondage ouvert, la commodité restant le facteur le plus important pour écouter la radio traditionnelle. Les coûts sont plus élevés dans l’échantillon du sondage ouvert; 36 % des répondants indiquent qu’il s’agit d’un facteur principal ou au moins secondaire dans leur décision.
Bien que les raisons soient assez uniformes dans les différents segments de l’échantillon représentatif du sondage, la commodité est plus particulièrement considérée comme la principale raison pour les personnes âgées de 35 à 49 ans (53 % la considèrent comme étant la principale raison). Les auditeurs de la radio traditionnelle qui ont 65 ans ou plus citent souvent le fait d’« obtenir le contenu qu’on veut » ou « parce qu’on l’a toujours fait de cette façon » comme raison (16 % et 17 %, respectivement).
Ceux qui sont les plus enclins à écouter du contenu audio en ligne (c.-à-d. que 60 % ou plus de leur écoute est effectuée en ligne) sont plus susceptibles que les autres répondants d’indiquer qu’ils écoutent la radio traditionnelle principalement parce qu’elle est pratique (55 %).
La commodité est également une raison un peu plus importante pour les personnes ayant fait des études universitaires (52 %).
La plupart des participants aux groupes de discussion ont indiqué la commodité comme étant la principale raison du choix d’écouter la radio traditionnelle. Pour ces participants, la radio est facilement accessible dans la voiture et, dans certaines communautés, à la maison. De nombreux participants trouvent également le contenu de la radio traditionnelle commode dans la mesure où elle comporte généralement un mélange de nouvelles, de musique et d’autres émissions sélectionnées par la station, et elle est donc « organisée » pour leur segment particulier d’auditeurs. L’auditeur est en mesure d’écouter du contenu de façon passive sans effectuer des recherches ou avoir à sélectionner la prochaine chanson à faire jouer ou à choisir les nouvelles qui sont pertinentes.
« C’est vraiment facile, tu ne fais que conduire, tu ne veux pas trop penser, il suffit d’allumer la radio. » (Toronto, traduit)
« C’est une façon passive d’obtenir de l’information quand on fait autre chose, c’est très facile de cette façon. » (Saskatoon, traduit)
« Je fais ça à la maison, parfois quand je fais des travaux ménagers, parce que des chansons spontanées sont diffusées, sans planification, où je sais exactement ce que j’ai à faire. » (Toronto, traduit)
« Il n’y a pas de décalage de connexion, c’est (juste) là. » (Edmonton, traduit)
L’accessibilité au contenu local à la radio traditionnelle est particulièrement attrayante pour certains, que ce soit à l’échelle communautaire ou nationale. Selon de nombreux participants, la radio est la principale source d’informations locales, d’événements communautaires, d’informations sur la circulation et de bulletins météorologiques. La variété du contenu est un élément essentiel pour certains participants. En ce qui concerne particulièrement le contenu musical, certains participants ont indiqué qu’ils découvraient de nouveaux artistes par le biais de la radio traditionnelle qu’ils n’auraient peut-être pas trouvés autrement à l’aide de listes de lecture et de services de diffusion en continu. Pour certains programmes, les artistes locaux peuvent être mis en lumière; pour les stations nationales, comme la SRC, d’autres artistes régionaux peuvent être découverts et les participants se sentent liés avec d’autres régions du Canada.
« Je pense que pour la radio, c’est un aspect important de la culture canadienne. » (Vancouver, traduit)
« Être plus connecté à la ville [...] J’ai eu Sirius mais j’ai annulé mon abonnement parce que je paye pour toutes ces choses ridicules. Je voyage beaucoup et je suis très bien avec AM/FM et je trouve que je passe d’une station à l’autre et pour obtenir les informations sur la circulation. » (Calgary, traduit)
"J’aime entendre des vraies personnes parler en direct de ma radio; elles vous fournissent des informations à jour, elles ont le sens de l’humour, ce sont de vraies personnes. » (Prince George, traduit)
« J’aime la radio pour une variété d’émissions que vous n’obtenez pas avec la diffusion en continu. Vous obtenez plus d’informations sur la radio à propos de l’artiste et ainsi de suite, des informations que vous n’auriez pas obtenues juste avec la diffusion en continu. » (Charlottetown, traduit)
« Là où je suis, j’écoute plus de stations country, donc elles offrent une perspective rurale. J’aime savoir ce qui se passe dans la région. » (St-Boniface)
« J’ai toujours été habitué à la radio depuis mon enfance, et ça fait partie de moi. Je ne peux pas m’en passer, je dois l’avoir. » (Toronto, traduit)
« J’aime la familiarité qu’elle offre, s’il y a une station que j’aime. Je n’aime pas avoir à choisir de la musique, je ne veux pas prendre cette décision – peu importe ce qu’on me lance, ça me convient. » (Toronto, traduit)
De nombreux répondants ont également indiqué que la radio traditionnelle est efficiente. Tant qu’un récepteur est disponible et que le signal est fort, il n’y a pas de coût supplémentaire. Cependant, la radio par satellite, l’achat de chansons, certaines applications de diffusion en continu et les coûts de diffusion de données comportent tous des coûts supplémentaires.
« Payer pour la radio me pose problème. J’ai toujours payé pour le câble, n’est-ce pas? Je suis habitué à ça. Mais payer pour la radio? Je ne le pense pas. » (Ottawa, traduit)
« C’est coûteux d’obtenir toutes les autres choses dont j’ai besoin quand la radio fonctionne bien; pour ce dont j’ai besoin, de toute façon. » (Halifax, traduit)
« C’est gratuit et c’est dans la voiture. » (Edmonton, traduit)
Quelques participants ont souligné qu’ils sont en mesure d’élargir leur contenu et de découvrir de nouveaux contenus grâce à une écoute passive d’émissions de radio, chose qu’ils ne seraient pas en mesure de faire s’ils sélectionnaient tout leur contenu en ligne.
« J’écoute Breaking Waves et je découvre toutes sortes de super musiques locales dont je ne savais rien. » (Halifax, traduit)
« On vous parle d’événements communautaires; les choses qui se passent dont je n’entends généralement pas parler. » (Prince George, traduit)
«J’en ai assez de la répétitivité comme tout le monde, mais parfois, on ajoute quelque chose de nouveau, comme un artiste dont je n’ai pas entendu parler, et c’est là que ça compte vraiment. » (Vancouver, traduit)
Selon le sondage représentatif, environ deux Canadiens sur trois écoutent du contenu audio en ligne au moins une partie du temps. Parmi les raisons à l’appui de l’écoute en ligne, les répondants mentionnent le plus souvent le fait d’obtenir le contenu qu’on veut et la commodité. Près de la moitié (45 %) des répondants ont indiqué qu’ils écoutaient en ligne pour obtenir le contenu qu’ils voulaient, dont 31 % ont considéré cette raison comme principale (graphique 6) tandis que 14 % des répondants l’ont considérée comme secondaire. La commodité est citée un peu moins souvent comme raison principale (23 %), mais elle est plus souvent citée comme raison secondaire (17 %). Le choix du moment d’accès au contenu (c.-à-d. quand on veut l’écouter) et la flexibilité générale sont également des raisons essentielles pour l’écoute en ligne, selon trois répondants sur dix, avec 14 et 11 % respectivement, considérant cela comme étant la principale raison pour écouter du contenu en ligne. Une personne sur cinq a indiqué que la publicité en ligne était moins fréquente ou inexistante; huit pour cent des répondants ont considéré cela comme étant une raison principale, tandis que 12 % l’ont indiqué comme une raison secondaire. Le coût, la simplicité ou la langue sont beaucoup moins susceptibles d’être des raisons pour choisir d’écouter du contenu audio en ligne.
Dans le sondage ouvert, le fait d’obtenir le contenu qu’on veut est encore plus susceptible d’être une raison pour choisir des sources d’écoute en ligne (52 %, dont 35 % ont indiqué que cela est la raison principale). La commodité, cependant, est un peu moins susceptible d’être la raison de l’écoute en ligne (34 % des répondants combinés l’ont indiquée comme étant une raison principale ou secondaire).
Les répondants qui écoutent plus de la moitié de leur contenu en ligne, ainsi que les grands consommateurs de contenu audio en général (11 heures par semaine ou plus), sont plus susceptibles d’écouter du contenu en ligne pour obtenir le contenu qu’ils veulent (38 % et 36 %, respectivement). Cela est également plus souvent vrai pour les hommes que pour les femmes (35 % des hommes écoutent en ligne pour obtenir le contenu qu’ils veulent, contre 27 % des femmes). Il en va de même pour les personnes qui ont fait des études universitaires (35 %), comparativement à celles qui ont obtenu un diplôme collégial (28 %) ou un diplôme de niveau inférieur (26 %).
Le moment d’accès au contenu est une raison légèrement plus importante pour écouter du contenu en ligne en Alberta (20 %) qu’ailleurs, alors que les répondants en Ontario (27 %) et ceux qui ont fait des études secondaires (29 %) sont légèrement plus susceptibles que les autres répondants d’indiquer que c’est en raison du son caractère pratique qu’ils écoutent du contenu en ligne.
Les participants aux groupes de discussion qui écoutent du contenu en ligne ont indiqué la commodité d’écouter ce qu’ils veulent, quand et où ils le veulent, comme étant la principale raison d’écouter du contenu en ligne, en insistant sur l’importance de pouvoir choisir leur propre contenu, à des conditions souples, en fonction de leur rythme. Ces participants convoitent la capacité d’écouter les chansons précises ou le genre de musique qu’ils apprécient le plus, pour tirer le meilleur parti de leur temps d’écoute audio.
« J’avais l’habitude d’écouter beaucoup de CD, mais maintenant que j’ai un bon téléphone, j’utilise des applications pour écouter de la musique. Il est plus facile d’utiliser un haut-parleur Bluetooth que de chercher des CD. J’ai accès à ma musique en tout temps. » (Montréal)
« Je veux que ça soit bon, je me fiche du pays d’où ça vient. » (Prince George, traduit)
« J’écoute la majeure partie de ma musique en ligne sur Spotify, ce qui me permet de personnaliser la musique que je veux écouter... (et) chaque semaine, on me recommande une liste de lecture de chansons en fonction de ce que j’écoute. » (Ottawa, traduit)
« Je sais que pour l’écoute en ligne, je n’utilise pas les stations de radio sur mon téléphone parce qu’on peut accéder à n’importe quoi. On peut télécharger ce qu’on veut sur Google Play ou Apple Store ou autre. YouTube a tout ce qu’il faut. Ainsi, vous pouvez choisir, vous pouvez créer vos propres listes de lecture, vous n’avez pas à laisser quelqu’un d’autre choisir ce que vous écoutez. » (Halifax, traduit)
« La seule fois où je vais en ligne pour écouter de la musique, c’est si j’ai envie d’écouter une chanson que je n’ai pas entendue depuis très longtemps, ça me vient à l’esprit, et bien sûr je ne vais pas l’obtenir à la radio, parce que c’est une chanson particulière que je cherche, alors je vais aller en ligne et l’écouter. » (Toronto, traduit)
Certaines personnes écoutent du contenu en ligne parce que c’est la méthode la plus pratique, ou la seule, pour écouter le contenu qu’elles veulent. Cela est particulièrement vrai pour les balados, et certains complètent leur écoute radio traditionnelle en allant en ligne pour trouver des chansons précises. Cela est également vrai pour le contenu en français chez les participants de langue minoritaire à Saint-Boniface, où le contenu en français est plus facilement accessible en ligne que sur la radio traditionnelle.
« Les balados en ligne parce qu’on peut les obtenir en ligne. Je ne peux pas les obtenir à la radio. Si vous les voulez, vous devez aller en ligne. » (Charlottetown, traduit)
« Je peux écouter des stations de radio de France; je pense qu’Internet est vraiment bon pour ça. Je ne savais pas qu’il y avait autant de ressources, mais après un peu de recherche, il est facile d’y avoir accès. » (St Boniface)
Certains répondants motivent également l’écoute en ligne par l’évitement de la publicité et du contenu répété à la radio.
« Je n’écoute pas la radio en raison des publicités. Je ne le fais tout simplement pas. Sauf si je n’ai pas de CD dans la voiture et que le téléphone est mort, alors j’écoute la radio. Même le silence vaut mieux que d’écouter des publicités. » (Edmonton, traduit)
« Je ne mets pas beaucoup d’efforts à écouter la radio, c’est que je trouve cela très répétitif, comme les mêmes chansons toutes les heures; et même la CBC, autant que je les aime, leurs bulletins de nouvelles sont très répétitifs. Donc, si je n’ai pas à écouter la même chose encore et encore, je ne le fais pas. » (Halifax, traduit)
Selon l’échantillon du sondage représentatif, très peu de Canadiens n’ont pas accès à Internet, bien qu’environ 4 % ont indiqué que c’est le cas. Parmi les raisons du manque d’accès à Internet, près d’un répondant sur trois (34 %) a indiqué que le coût constitue un problème (graphique 7). Un autre 19 % des répondants ont indiqué qu’ils n’y étaient tout simplement pas intéressés. Quinze pour cent ont indiqué que le service est très lent ou perturbé et onze pour cent ont indiqué ne pas pouvoir obtenir de services par câble ou par satellite dans leur région.
Dans le sondage ouvert, une proportion légèrement inférieure de répondants indique que le coût constitue un obstacle, et pratiquement aucun répondant n’a indiqué un manque d’intérêt. Les services médiocres, lents ou interrompus constituent toutefois une raison plus importante (29 %) et sont surtout concentrés dans les régions rurales (66 % des résidents ruraux qui n’ont pas accès à Internet à la maison ont indiqué qu’ils reçoivent des services médiocres, lents ou perturbés) comparativement à seulement 15 % dans les zones urbaines).
Dans l’échantillon représentatif, un peu plus d’un Canadien sur trois indiquent qu’ils n’écoutent pas de façon importante le contenu de la radio traditionnelle, la principale raison citée étant l’irritation causée par les publicités et par le contenu répété de la radio. C’est ce qu’ont indiqué 42 % des répondants, répartis également entre ceux qui considèrent cette raison comme étant principale ou secondaire pour ne pas écouter (davantage) de contenu radio (graphique 8a). Ne pas être en mesure d’obtenir le contenu qu’on veut était une raison secondaire, que 38 % des répondants ont considéré comme étant une raison principale; plus de la moitié de ces répondants ont considéré cela comme une raison principale de ne pas écouter (davantage) la radio. L’inconvénient de ne pas pouvoir accéder facilement au contenu (comment et où on le veut), ainsi que le moment d’accès (c’est-à-dire ne pas pouvoir accéder au contenu quand on le veut) sont également les principales raisons pour environ un répondant sur quatre ou sur cinq, notamment pour ceux qui les considèrent comme étant des raisons principales ou secondaires. De plus, 17 % des répondants ont indiqué ne pas avoir accès à une radio, et à l’inflexibilité de la radio qui nous permettrait d’explorer et de découvrir de nouveaux contenus a également été considérée comme une raison essentielle (principale ou secondaire) pour 14 % des répondants (graphique 8b). Un répondant sur dix a invoqué la complexité de trouver ou de sélectionner le contenu qu’on veut en ligne. D’autres raisons ont été indiquées avec beaucoup moins de fréquence.
Les résultats sont similaires dans l’échantillon du sondage ouvert. La proportion d’individus qui n’écoutent pas beaucoup la radio traditionnelle en raison de l’agacement causé par les publicités et le contenu répété est encore plus répandue dans le sondage ouvert, 49 % d’entre eux la citant comme raison primaire ou secondaire de ne plus écouter la radio traditionnelle.
À l’instar des obstacles à l’écoute en ligne, ceux qui n’écoutent pas beaucoup de contenu à la radio traditionnelle, âgés de 55 à 64 ans, sont les plus susceptibles de dire que ce n’est pas pratique (24 % contre 12 % globalement) pour eux. De même, c’est le segment le plus âgé (65 ans ou plus) qui indique le plus souvent qu’il n’écoute pas la radio traditionnelle simplement parce qu’il préfère les sources en ligne ou n’aime pas la radio traditionnelle (14 %).
Ceux qui écoutent la majorité de leur contenu audio en ligne (c.-à-d. 60 % ou plus de leur écoute) sont plus susceptibles de dire qu’ils n’accèdent pas plus souvent à la radio traditionnelle parce qu’ils ne trouvent pas le contenu qu’ils désirent à la radio traditionnelle (25 % par rapport à 22 %).
Ceux qui écoutent entre six et dix heures de contenu audio chaque semaine sont les plus enclins à dire qu’ils n’accèdent pas à la radio traditionnelle pour la même raison (29 %), ce qui est moins le cas de ceux qui accèdent au contenu audio moins de six heures (16 %) par semaine ou plus de dix heures par semaine (23 %).
La plupart des participants aux groupes de discussion ont déclaré que le principal obstacle à l’écoute de la radio traditionnelle est l’interruption commerciale, même si quelques participants ont dit qu’ils aimaient les publicités à la radio, pour s’informer des ventes ou des offres de produits. De même, de nombreux participants ont décrit avec une certaine irritation que la radio traditionnelle fonctionne souvent selon un cycle, la musique ou le contenu des nouvelles étant répété fréquemment tout au long de la journée.
« Pour moi, les publicités sur les stations de musique sont très dérangeantes; en fait, après avoir découvert la musique en diffusion continue, pourquoi devrais-je revenir à la radio traditionnelle? » (Vancouver, traduit)
« C’est presque comme si les propriétaires d’entreprise payant pour les publicités ne les écoutaient même pas. Ils nous agacent à plusieurs reprises tout au long de la journée, de 10 à 12 fois. Je suis fatigué d’entendre autant de stupidités toutes les trois minutes. » (Val-d’Or)
« En fait, les publicités ne me dérangent pas, parce que ça vous permet de vous tenir informé des nouveautés. Honnêtement, il y a beaucoup de choses dont je ne connaîtrais pas l’existence, à moins d’avoir entendu la publicité, ou de l’avoir regardée. » (Toronto, traduit)
« Plusieurs stations jouent les mêmes 15 chansons 500 fois par jour, (j’ai l’impression que) si j’entends cette chanson une fois de plus... » (Toronto, traduit)
« Il y a plus d’annonces que de contenu (radio) maintenant, alors ça ne me dérange pas de dépenser 10 $ (pour un abonnement en ligne). » (Calgary, traduit)
De nombreux participants ont également expliqué que l’un des facteurs limitatifs de la radio traditionnelle est que le contenu n’est disponible qu’à des moments précis pendant la diffusion « en direct ». Cela peut souvent signifier qu’un segment de nouvelles ou une chanson préférée est raté (et qu’il n’y a pas d’option pour « revenir en arrière »).
« Beaucoup de choses que vous entendez à la radio sont les mêmes. Quand je vais sur YouTube, j’ai accès à de la musique du monde entier; ce n’est pas restrictif. Je ne suis pas obligé d’écouter des trucs américains ou des trucs canadiens. J’écoute de la musique de partout, de tous les genres. J’ai accès à une plus grande variété de musique quand je suis dehors ou chez moi, comparativement à la quantité de répétitions que vous obtenez à la radio. » (Sault Ste. Marie, traduit)
La qualité du son à la radio traditionnelle, ainsi que la puissance du signal radio, est un obstacle qui a été décrit par certains participants, notamment lors de la traversée de « poches » où le signal est mauvais. C’était particulièrement vrai pour la station AM Radio-Canada à Saint-Boniface, selon les participants des groupes linguistiques minoritaires.
« Même dans la voiture, je ne prête pas attention à la radio, parce que les chaînes ne captent pas très bien. Peut-être que c’est parce que j’ai une radio vraiment nulle. » (Montréal)
« Il y a un problème avec la radio où je suis; les stations ne captent pas bien. J’aimerais vraiment communiquer avec Radio-Canada à ce sujet parce que c’est terrible. » (Saint-Boniface)
Enfin, certains participants ont déclaré qu’ils n’avaient tout simplement pas de radio traditionnelle à la maison, au travail ou sur leur itinéraire de transport (par exemple, l’autobus).
« Je me souviens d’avoir essayé une fois de trouver l’appareil qui pouvait jouer la radio traditionnelle (AM/FM) dans ma maison et je ne l’ai pas trouvé ». (Calgary, traduit)
Dans l’échantillon de sondage représentatif, la principale raison fournie pour ne pas écouter plus de contenu en ligne est l’inconvénient de ne pas être en mesure de trouver ou de sélectionner du contenu d’intérêt. Selon quatre répondants sur dix (25 %), c’est la principale raison pour laquelle ils n’accèdent pas à plus de contenu en ligne, et 15 % d’entre eux considèrent cela comme une raison secondaire (Graphique 9a). Le coût des services Internet ou de la bande passante, ainsi que le coût éventuel d’un appareil connecté à Internet, sont également la principale raison pour laquelle un participant sur quatre n’écoute pas davantage de contenu en ligne. Cela comprend 16 % des participants qui ont cité cette raison comme leur raison principale et 11 % qui ont cité cette raison comme raison secondaire. Une préférence pour la radio (c’est-à-dire, la manière dont ils ont toujours accédé au contenu qu’ils écoutent) est une autre raison importante pour un participant sur cinq, tout comme la complexité d’être en mesure d’y accéder ou de trouver le contenu qu’ils désirent. Le fait d’obtenir le contenu que l’on veut, quand on le veut est également un problème pour environ un participant sur sept (14 % partagés entre ceux qui citent cela comme leur raison principale ou secondaire). Environ une personne sur dix déclare ne pas souhaiter aller en ligne ou ne pas trouver le type de contenu souhaité en ligne (Graphique 9b). D’autres raisons sont beaucoup moins répandues, citées par 7 % ou moins de Canadiens.
Les résultats sont similaires dans l’échantillon du sondage ouvert, bien qu’une plus grande proportion ait fait remarquer le désagrément (47 %) et le coût des services Internet (37 %, dont 24 % le mentionnent comme raison principale et d’autres le citent comme raison secondaire). Un plus petit nombre de participants ont dit qu’ils préféraient simplement la radio traditionnelle, méthode qu’ils ont toujours utilisée (11 % combinés entre raison principale et secondaire).
Le coût des services Internet est une raison plus souvent citée en Alberta qu’ailleurs au Canada (34 %). La préférence pour la radio traditionnelle est une réponse plus fréquente chez les 65 ans et plus (18 %), ainsi que chez ceux qui ont un niveau de scolarité élevé (17 %). Les inconvénients liés au fait de pouvoir accéder au contenu en ligne sont plus souvent mentionnés comme un obstacle pour les personnes de 55 à 64 ans (31 %).
Les inconvénients liés au fait de pouvoir accéder au contenu en ligne (ou peut-être la facilité d’accès à la radio traditionnelle) sont plus souvent décrits comme un obstacle à l’écoute en ligne pour ceux qui écoutent le plus de contenu audio (11 heures ou plus par semaine) (31 %) par rapport à ceux qui écoutent du contenu audio quelques heures par semaine (24 %).
Dans l’échantillon du sondage ouvert, ce sont les personnes âgées de 35 à 49 ans qui ont le plus tendance à considérer le coût comme un obstacle à l’écoute en ligne, également remarqué plus souvent chez les résidents ruraux que chez les citadins.
Dans l’échantillon du sondage ouvert, ceux qui ont évalué la musique comme étant importante ont également mentionné le coût de l’écoute en ligne comme une raison qui limite leur accès par rapport à ceux qui n’ont pas évalué le contenu musical comme étant aussi important. Ceux qui accordent de l’importance au contenu des nouvelles nationales et internationales sont plus susceptibles de souligner les inconvénients liés au fait d’accéder au contenu en ligne comme un obstacle.
Pour de nombreux participants aux groupes de discussion, l’accès au contenu est un obstacle à l’écoute en ligne. Trouver le contenu qu’ils souhaitent écouter, déterminer quelle source en ligne utiliser, ou la méconnaissance générale de la technologie sont autant d’obstacles à l’écoute en ligne. Cela peut comprendre l’accessibilité ou la fiabilité d’Internet, ainsi que le fait de disposer du matériel pour s’approvisionner en contenu audio et en faire la lecture. Quelques-uns ont simplement dit qu’ils ont toujours écouté la radio traditionnelle et ne voient aucun besoin de changer.
« À mon âge, je ne connais pas très bien la technologie ni le coût. » (Fort McMurray, traduit)
« L’un des grands obstacles à cela (la diffusion en continu), vous savez, les données sur les téléphones ou l’accès à Internet. Et puis, à la différence d’une radio où ça vient à vous, vous devez choisir à l’avance ce que vous voulez écouter. » (Halifax, traduit)
Certains participants ont également des limites de données sur leur plan de téléphonie cellulaire, ou leur Internet (que ce soit à la maison ou à l’extérieur) est limité, lent, ou peu propice à la diffusion en continu. Le coût des frais d’utilisation excédentaire découlant de la diffusion en continu et du téléchargement a également été considéré comme un obstacle et une plainte fréquente parmi de nombreux participants. Cependant, pour les participants ayant un accès Internet illimité ou de gros forfaits de téléphonie cellulaire, il n’y a pas de tels obstacles à l’écoute en ligne.
« Je n’ai pas Internet illimité, donc j’évite certains sites Web s’ils contiennent de la musique parce que cela est pris en compte dans ma limite de téléchargement. Je préfère écouter une vraie radio. » (Montréal)
« (J’ai) renoncé à essayer de me mettre à un régime de données. Cela ne fonctionne tout simplement pas. Mais, ma femme et moi payons 350 $/mois pour deux téléphones. C’est comme un paiement de voiture. C’est ridicule. » (Charlottetown, traduit)
D’autres participants ont parlé de la restriction de l’information et du contenu musical lié à la sélection de vos propres sources et à la définition ou à la modification du contenu. Plusieurs se sont référés à la « chambre d’écho » qui ne vous rend que ce que vous avez investi.
« L’écoute en ligne vous permet d’entendre ce que vous voulez entendre, alors vous n’obtenez pas un très large spectre de contenu. C’est une chambre d’écho de votre propre monde, pour valider vos intérêts et vos opinions, en renforçant constamment vos propres croyances et opinions, mais vous n’avez plus la même fenêtre sur le monde. » (Charlottetown, traduit)
Dans l’échantillon représentatif, environ trois personnes sur dix considèrent que le contenu est compris entre une et cinq heures (30 %), ou entre six et dix heures (28 %) par semaine (Graphique 10). Près du quart (24 %) des répondants visionnent du contenu entre 11 et 20 heures par semaine, tandis que 16 % le font plus de 21 heures par semaine (11 %). Cela comprend l’écoute de la télévision en ligne et/ou traditionnelle. Bien qu’il y ait une certaine corrélation entre l’intensité de l’écoute de contenu audio sur une base hebdomadaire et l’intensité du visionnement de contenu vidéo, de nombreux Canadiens passent beaucoup d’heures à écouter, mais peu d’heures à visionner (environ 10 % des Canadiens), et vice versa (environ 15 % des Canadiens).
Dans le sondage ouvert, et à l’instar des résultats obtenus concernant le contenu audio, les répondants regardent du contenu vidéo pendant plus d’heures que ceux du sondage représentatif. Moins de répondants (21 %) visionnent du contenu entre une et cinq heures et plus de répondants visionnent du contenu entre 11 et 20 heures (29 %), ou plus de 11 à 20 heures par semaine (29 %). Un répondant sur cinq (21 %) regarde du contenu en ligne pendant plus de 20 heures par semaine.
Moyenne de consommation en matière de visionnement - version textuelle
Les répondants plus âgés dans le sondage représentatif (55 ans et plus) sont plus susceptibles que les plus jeunes de visionner quelques heures de contenu seulement (35 % visionnent du contenu pendant cinq heures ou moins) ou d’en visionner un bon nombre (24 % visionnent du contenu plus de 21 heures par semaine). Les jeunes âgés de 16 à 24 ans sont plus susceptibles de regarder de 11 à 20 heures de contenu par semaine (33 %), alors que ceux de 25 à 49 ans ont tendance à regarder du contenu entre six et dix heures par semaine (34 à 37 %).
Comme dans le cas du contenu audio, les personnes ayant fait des études secondaires ou équivalentes sont portées à regarder plus d’heures de contenu par semaine que les personnes ayant fait des études supérieures (23 % des personnes ayant fait des études secondaires regardent plus de 21 heures de contenu par semaine).
Les répondants ayant une préférence pour les médias anglophones sont plus enclins que ceux qui préfèrent les médias français à regarder plus d’heures de contenu (37 % des téléspectateurs francophones regardent une à cinq heures par semaine, comparativement à 28 % de ceux qui regardent les médias anglophones).
Plus d’un répondant sur cinq (22 %) au sondage représentatif ne regarde aucune programmation en ligne. En ce qui concerne ceux qui regardent du contenu en ligne, la proportion est assez équitablement répartie en matière de temps passé à regarder des émissions en ligne, plus d’un tiers passant jusqu’à la moitié de leur temps de visionnement (35 %) à regarder du contenu en ligne, et 39 % investissant plus de la moitié de leur temps d’écoute en ligne (Graphique 11). Naturellement, les Canadiens qui ont tendance à ne pas écouter du contenu audio en ligne sont aussi ceux qui ne regardent pas de contenu vidéo en ligne, tandis que ceux qui écoutent du contenu audio en ligne regardent du contenu en ligne, dans des proportions similaires.
Il n’est pas surprenant que les répondants au sondage ouvert passent plus de temps à regarder la programmation en ligne, tous les répondants indiquant qu’ils regardent du contenu en ligne et près d’un tiers (32 %) qui regardent du contenu en ligne plus de 90 % du temps.
Les Canadiens de l’échantillon représentatif ont tendance à avoir accès au contenu vidéo au moyen de la télévision traditionnelle. Plus de la moitié regardent des émissions-débats ou des jeux télévisés (53 %), des sports (56 %), des nouvelles locales (55 %), des nouvelles nationales et internationales (51 %) ou de la téléréalité (50 %) (Graphique 12a). Plus de deux répondants sur cinq (43 %) regardent des émissions dramatiques, d’action, de fantaisie, de science-fiction ou d’horreur au moyen de la télévision traditionnelle, bien que la moitié (51 %) disent regarder ces genres en ligne également. De même, deux répondants sur cinq indiquent qu’ils regardent des documentaires (42 %) ou de la comédie (42 %) à la télévision (Graphique 12b). Alors que plus d’un tiers regardent la télévision communautaire à la télévision traditionnelle, 44 % affirment ne pas regarder la programmation communautaire du tout. Les émissions pour enfants sont consommées par 26 % à la télévision traditionnelle; 16 % des répondants les regardent en ligne et 16 % à la fois en ligne et à la télévision. Seulement la programmation de musique vidéo représente une proportion plus élevée, 30 % indiquant qu’ils la regardent en ligne par rapport à la télévision traditionnelle (18 %).
Dans le sondage ouvert, une proportion plus élevée de répondants regarde du contenu vidéo en ligne. Notamment, deux répondants sur cinq écoutent de la musique (42 %), des émissions dramatiques, d’action, de fantaisie, de science-fiction ou d’horreur (40 %), ou des documentaires (39 %) en ligne.
Accès en ligne par rapport aux moyens d’accès classiques - version textuelle
Pour tous les genres, les jeunes répondants (16 à 34 ans) sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils regardent du contenu en ligne, tandis que les répondants plus âgés (55 ans et plus) sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils regardent la télévision traditionnelle.
À l’exception de la programmation pour enfants, les hommes sont plus susceptibles de regarder tous les genres en ligne, alors que les femmes sont plus susceptibles de regarder du contenu à la télévision.
Différences régionales :
Les répondants de l’Alberta sont plus susceptibles de regarder les nouvelles locales à la télévision et en ligne (25 %), et la téléréalité à la télévision (65 %).
Les Québécois sont plus susceptibles de regarder des documentaires (48 %), des comédies (48 %), des émissions pour enfants (32 %) et de la musique (22 %) à la télévision que ceux des autres régions.
La plupart des participants aux groupes de discussion regardent du contenu vidéo sous forme de nouvelles et de météo locales, de nouvelles nationales et internationales, de films, de documentaires, de pièces d’émissions dramatiques, de science-fiction et de téléréalité. La plupart des participants ont dit qu’ils avaient la télévision par câble, avec un service de diffusion en continu tel que Netflix, Crave TV, Apple TV, ou regardent du contenu sur YouTube. Quelques-uns ont dit avoir du matériel supplémentaire pour la diffusion en ligne, comme les boîtes Android TV.
« J’ai un abonnement à Netflix et j’ai aussi un essai gratuit de trois mois sur Crave TV, mais je ne l’ai pas encore utilisé. Ma famille et moi adorons Netflix. » (Abonné au câble) (Saint-Boniface)
« Je regarde les nouvelles internationales à la télévision. Je reçois habituellement mes nouvelles locales à la radio. » Je suis deux ou trois séries télévisées autant que possible, et si je les rate, je les ai en ligne. » (Val-d’Or)
Au moins quelques participants à chaque discussion de groupe ont déclaré qu’ils ont annulé leur service de câblodistribution ou ont déménagé et ne se sont jamais réabonnés au câble. Dans quelques groupes, plus de la moitié des participants n’ont pas le câble.
« Je pense qu’une fois que vous abandonnez le câble, vous n’y revenez jamais. Il n’y a littéralement rien que le câble puisse faire pour rivaliser avec le fait qu’une fois que j’ai trouvé mon émission, je peux la regarder sans publicité, quand je veux, sans limites, sans temps d’attente. Il n’y a rien que le câble puisse faire pour que je change d’idée. » (Ottawa, traduit)
Parmi les Canadiens qui ont participé au sondage représentatif et qui regardent au moins en partie la télévision traditionnelle, la raison la plus souvent évoquée est la tradition, selon 43 % qui la citent comme raison principale (25 %) ou secondaire (18 %) (Graphique 13a). La commodité ou la facilité d’utilisation est également un facteur de motivation clé pour une personne sur trois (35 % la sélectionnant comme raison principale). Ensuite, un peu plus d’un répondant sur quatre (28 %) dit que la télévision traditionnelle propose le contenu qu’il veut. Près d’un répondant sur cinq a également déclaré que le coût des services de télévision traditionnels est la raison de leur décision (18 %) (Graphique 13a), tout comme le moment choisi pour obtenir le contenu (17 %) (Graphique 13b). De plus, 15 % ont déclaré que la télévision traditionnelle offrait un moyen simple de sélectionner du contenu qui leur convient, et 11 % ont indiqué qu’elle offrait la possibilité de découvrir et d’explorer de nouveaux contenus. De plus, 6 % ont déclaré se fier à la télévision traditionnelle pour offrir le contenu dans la langue de leur choix. Peu de répondants ont donné d’autres raisons d’utiliser les services de télévision traditionnels.
Les résultats sont similaires chez les répondants au sondage ouvert, bien que le contenu soit davantage considéré comme une raison clé pour regarder la télévision traditionnelle, et proportionnellement moins de répondants regardent la télévision en raison de sa commodité et la facilité de visionnement.
Les personnes qui regardent la majorité de leur contenu en ligne sont plus susceptibles de dire qu’elles regardent la télévision traditionnelle pour obtenir le contenu qu’elles recherchent (27 %), comparativement à celles qui regardent moins de contenu en ligne (11 %).
Ceux qui regardent au moins un peu de télévision traditionnelle et qui ont entre 35 et 49 ans sont plus susceptibles que les autres cohortes d’âges de dire que la télévision propose le contenu qu’ils désirent (26 %), tout comme les diplômés universitaires (23 %). Les cohortes d’âges les plus jeunes (moins de 25 ans et de 25 à 34 ans) sont toutefois plus susceptibles que les autres de dire regarder la télévision en raison de la simplicité que procure une personne qui choisit tout le contenu à leur place (15 %).
La tradition d’avoir toujours regardé la télévision traditionnelle est plus souvent un facteur de motivation pour ceux qui ont fait des études secondaires (30 %) que pour ceux qui ont plus d’instruction (23 %). Cette tendance est également vraie pour les francophones (31 %), comparativement aux anglophones (24 %). Les francophones (9 %) sont également plus susceptibles que les anglophones (2 %) de se tourner vers la télévision traditionnelle pour leur donner du contenu dans la langue de leur choix.
Il y a quelques différences régionales marginales : les résidents de la Colombie-Britannique soulignent plus souvent la commodité (25 %) de la télévision traditionnelle qui leur permet de choisir le contenu là où ils le veulent, comparativement à d’autres partout au pays. Par contre, les résidents de l’Atlantique sont plus aptes que les autres à dire que le moment d’obtenir le contenu (17 %) lorsqu’ils le veulent est une raison essentielle de regarder la télévision traditionnelle.
De nombreux participants aux groupes de discussion regardent la télévision traditionnelle en raison de l’accessibilité de la programmation; il y a de la qualité et du contenu populaire, et il est toujours disponible. Certains allument la télévision et cherchent une émission à regarder, tandis que de nombreux répondants enregistrent une émission et la regardent « sur demande » quand ils sont disponibles pour le faire. Certains regardent la programmation propre à la télévision en direct; plus particulièrement les nouvelles et les sports, et plusieurs affirment que la possibilité de regarder des sports en direct est la principale raison pour laquelle ils continuent d’avoir le câble. La possibilité d’accéder aux nouvelles locales et à la programmation communautaire a été décrite comme une raison de préférer la télévision traditionnelle par quelques répondants.
« Impossible de vivre sans mon EVP. Il élimine les publicités, et ce, complètement. » (Fort McMurray, traduit)
« J’ai le câble principalement pour les sports, c’est principalement pour le hockey et des trucs comme ça. »
(Prince George, traduit)
Certains participants aiment la nature « passive » de la télévision traditionnelle. Du nouveau contenu peut être découvert en voyant des publicités pour d’autres programmes, ou lorsqu’une nouvelle émission est lancée sur un canal immédiatement après en avoir regardé une autre. Quelques-uns trouvent que regarder la télévision est plus relaxant que regarder du contenu vidéo en ligne parce que c’est organisé, avec un horaire facile à suivre et à programmer. Pour certains, cela représente également une occasion de se déconnecter de l’Internet, qui est une caractéristique importante de leur journée de travail (c’est-à-dire, une distinction claire entre leur journée de travail et leur temps personnel).
« J’aime voir les choses sur un grand écran, et je veux aussi sentir qu’il y a une différence entre ma journée de travail et la partie de la journée où je peux me détendre un peu. » (Saint-Boniface)
« La chose qui me manque le plus, c’est de tomber sur quelque chose par hasard, comme quand je passais mon temps sur la chaîne communautaire de Shaw. Maintenant, je dois aller chercher une émission au lieu de tomber dessus par hasard sur le canapé. » (Vancouver, traduit)
Quelques participants ont expliqué qu’ils aimaient avoir la télé en arrière-plan à la maison. Le téléviseur peut rester sur une certaine chaîne, comme MétéoMédia ou CNN, mais les participants ont décrit faire des corvées et d’autres activités dans la maison en profitant du bruit, du confort ou pour rester à l’affût des nouvelles.
« Je passe environ 30 heures par semaine à regarder du contenu, mais je ne suis pas toujours devant la télé. Je cuisine en même temps, mais la télé est toujours allumée en arrière-plan. » (Montréal, traduit)
« Je pense que nous sommes tous habitués à la télévision traditionnelle, elle est simplement là. » (Saskatoon, traduit)
« J’adore la télévision parce qu’elle offre de la compagnie en arrière-plan, juste en étant allumée, pour le bruit, ou lorsque vous traversez la pièce et vous savez que quelque chose est allumé. » (Toronto, traduit)
« Je rentre à la maison, j’allume la télé. Si je cuisine, je peux revenir en arrière et rembobiner. Nous sommes encouragés à croire que le câble est obsolescent, mais je ne crois pas que ce soit vrai. » (Calgary, traduit)
Selon le sondage représentatif, les Canadiens qui regardent au moins un peu de contenu en ligne ont le plus souvent déclaré qu’Internet leur fournit le contenu qu’ils désirent (45 %, y compris ceux qui indiquent que c’est une raison primaire ou secondaire), ou la commodité de l’endroit où vous pouvez y avoir accès (43 % citant cela comme une raison principale) (Graphique 14). La possibilité d’accéder au contenu quand vous le souhaitez et d’explorer et de découvrir de nouveaux contenus en ligne est également une raison importante pour un peu plus d’un tiers (38 et 34 %, y compris ceux qui indiquent que c’est une raison primaire ou secondaire, respectivement). La troisième motivation à regarder du contenu en ligne est le coût des services, indiqué par 18 %, y compris ceux qui voient cela comme une raison primaire ou secondaire. D’autres raisons, comme la simplicité ou la langue d’accès au contenu, sont rarement des raisons de regarder du contenu en ligne.
Les résultats sont similaires dans le sondage ouvert, bien que des proportions plus élevées indiquent la possibilité d’accéder au contenu quand vous le voulez (43 % combinant ceux qui indiquent que c’est une raison primaire ou secondaire), et le coût (25 %).
Ceux qui regardent beaucoup de contenu en ligne sont les plus susceptibles d’indiquer qu’ils le font parce que les coûts sont raisonnables (17 %), ce qui est également vrai pour ceux qui regardent plus de cinq heures de contenu vidéo chaque semaine (14 %). Ceux qui regardent moins de contenu par semaine sont plus susceptibles que leurs homologues de dire qu’ils regardent du contenu en ligne pour pouvoir accéder au contenu quand ils le veulent (22 %).
Les personnes de 35 à 49 ans (34 %) et les universitaires (31 %) sont plus susceptibles que les autres d’indiquer qu’ils regardent du contenu en ligne pour accéder au contenu qu’ils désirent.
La plupart des participants aux groupes de discussion ont mentionné la possibilité de regarder presque n’importe quel contenu à tout moment lorsqu’ils décrivaient les avantages de regarder du contenu vidéo en ligne. Ces participants apprécient la possibilité de choisir leur propre contenu et de regarder des émissions qui correspondent à leurs goûts. L’avantage qu’ont mentionné ces participants est d’avoir plus de contrôle sur ce qu’ils regardent et la liberté de déterminer leur propre programmation. Bien que la programmation télévisuelle soit réglée à des heures précises, l’accès en ligne permet également de choisir le moment où le contenu vidéo peut être visionné; il est facile de le regarder n’importe où dans la maison, ou en voyage. De nombreux participants ont également parlé de l’avantage de pouvoir visionner du contenu uniquement disponible en ligne, comme la programmation originale pour Netflix ou Crave TV, que de nombreux adeptes ont qualifiée de contenu de « haute qualité ».
« Je veux être capable de choisir ce que je veux quand je veux le regarder et c’est très important pour moi. Donc, quand il s’agit de services « sur demande » comme Netflix ou Amazon Prime, c’est idéal, surtout qu’ils ont énormément de choix. » (Ottawa, traduit)
Quelques-uns estiment avoir plus de contrôle sur ce qui est regardé grâce au contenu en ligne, en particulier pour ceux qui ont des enfants. Des services tels que Netflix pour les enfants peuvent fournir un contenu exclusif pour les enfants et éviter les publicités jugées inappropriées qui seraient visionnées à la télévision.
Certains participants disent que regarder du contenu vidéo en ligne permet d’économiser du temps, car ils regardent du contenu diffusé sans publicité, ou ont la capacité d’appuyer sur « avance rapide » ou de regarder uniquement certaines parties du contenu, comme des segments de nouvelles. De même, le « gavage visuel » de nombreux épisodes ou d’une série entière a été décrit comme une nouvelle façon de voir le contenu audio qui est différente de la façon dont ils regardent la télévision traditionnelle.
« La plupart des émissions qui pourraient être intéressantes prennent une ou deux minutes de matériel et l’étalent sur une heure. » (Sault Ste. Marie, traduit)
« Même les nouvelles, quand les nouvelles sont diffusées, elles ne parlent que d’un sous-ensemble de ce qui est sur leur site Web. » (Sault Ste. Marie, traduit)
« Nous ne nous asseyons généralement plus pour regarder les nouvelles à 18 h. Je regarde habituellement les titres en ligne sur Facebook ou sur leur site. » (Saint-Boniface)
À Saint-Boniface, parmi les participants de minorités linguistiques, l’accès au contenu en français semble être une raison importante pour accéder au contenu en ligne pour plusieurs participants.
« Nous avons AppleTV à la maison et nous regardons aussi beaucoup Netflix, ce qui nous donne accès à une grande variété de contenus français et internationaux. » (Saint-Boniface)
D’autres ont mentionné qu’ils apprécient le contenu exclusif qu’ils peuvent trouver en ligne.
« Je regarde beaucoup de TED Talks, qui sont pour la plupart disponibles en ligne et que l’on ne trouve nulle part ailleurs. » (Saint-Boniface)
« Je regarde beaucoup de tutoriels sur YouTube sur la façon de réparer les choses, ou des leçons de Khan Academy si je veux parfaire mes compétences en algèbre ou en mathématiques. » (Saint-Boniface)
Parmi ceux qui ne regardent pas la télévision traditionnelle ou qui regardent moins de contenu à la télévision traditionnelle qu’en ligne, le coût des services de télévision est la raison la plus souvent évoquée, selon 46 % des Canadiens, dont 32 % affirment que c’est la raison principale (Graphique 15a). Vient ensuite l’agacement causé par les publicités et les saisons cycliques (c’est-à-dire, les reprises hors saison), mentionnés par 34 % des répondants. Un répondant sur quatre (24 %) a déclaré ne pas trouver le contenu qu’il recherche à la télévision traditionnelle. Un répondant sur cinq ne trouve pas l’horaire très pratique (c.-à-d. devoir regarder le contenu quand c’est prévu, pas selon le moment choisi) ou ne trouve pas pratique de trouver ou de regarder ce qu’ils veulent là où ils le veulent (Graphique 15b). L’accès à une télévision est également un problème pour 17 % des répondants. Le manque de flexibilité d’être capable d’explorer et de trouver du nouveau contenu est un problème pour un répondant sur dix, et 7 % ont indiqué une préférence générale pour le visionnement en ligne.
Dans le sondage ouvert, les coûts (54 %) et le désagrément des publicités et des reprises d’émissions (40 %) sont encore plus prononcés. Davantage de répondants ont également parlé de problèmes avec l’horaire du contenu (26 %). Toutefois, un peu moins d’entre eux ont déclaré que l’accès à une télévision est un obstacle pour eux (11 %).
Le coût est une préoccupation encore plus prononcée chez les jeunes de 24 à 34 ans (52 %) et chez ceux qui visionnent plus de 60 % de leur contenu en ligne. L’agacement causé par les publicités et le contenu répété est une préoccupation beaucoup plus grande pour les personnes de 55 ans et plus (de 27 à 28 %). L’horaire est un problème plus important chez les résidents ruraux que chez les citadins (17 % des résidents ruraux, comparativement à 6 % des résidents urbains).
Les participants aux groupes de discussion notent également que l’un des principaux obstacles au visionnement traditionnel est l’inconvénient d’essayer de trouver la programmation souhaitée au moment où ils sont disponibles pour regarder ladite programmation. Selon de nombreux participants aux groupes de discussion, l’un des obstacles à la télévision traditionnelle est que, même s’il peut y avoir des centaines de canaux, il y a la perception qu’il n’y a « rien à regarder ». Les participants ont parlé du fait de faire défiler les canaux et de ne rien trouver à regarder lorsqu’ils sont disponibles pour regarder la télévision. Pour ces participants, cela sous-entend une forme de frustration, car ils gaspillent du temps de loisir, comme « se détendre » le soir et regarder la programmation divertissante ou informative souhaitée.
« Le problème avec [le câble], c’est qu’il y a tellement de canaux. Je passe plus de temps à regarder les chaînes qu’à regarder quelque chose. » (Montréal)
« Je n’ai vraiment que de 21 h 30 à 22 h pour regarder la télé. Nous avons 300 canaux maintenant et il n’y a rien à regarder. » (Fort McMurray, traduit)
Les ensembles de canaux ont été mentionnés par de nombreux participants dans chaque discussion comme une source importante de frustration. Ils ont parlé de la nécessité pour les sociétés de câblodistribution de « dégrouper » ou d’offrir de nouveaux forfaits « maigres », exprimant une irritation considérable par rapport au coût d’achat de chaînes individuelles, qui est plus élevé que l’achat d’un ensemble de chaînes qui, pour la plupart, ne les intéressent pas.
« Le plus gros problème que j’ai au Canada est le fait qu’il n’y a pas assez de choix quand il s’agit de ce que je peux choisir comme canaux avec n’importe quel service d’abonnement, donc je dois prendre une vingtaine ou une cinquantaine de canaux (que je ne veux pas) juste pour obtenir HBO. » (Vancouver, traduit)
« Je serais très heureux d’avoir 10 (chaînes) – c’est tout! Mais j’aimerais choisir celles que je veux, pas celles qu’ils m’enfoncent dans la gorge. » (Toronto, traduit)
« Le gouvernement a essayé de les forcer à faire quelque chose, mais elles (les entreprises de câblodistribution) ont trouvé le moyen de contourner les lois. » (Prince George, traduit)
Comme pour la radio traditionnelle, les publicités ont été décrites par beaucoup comme un obstacle. Alors que les EVP permettent d’ignorer les publicités, certains participants ont déclaré qu’ils préféraient simplement regarder du contenu en ligne pour éviter les publicités entièrement (ou du moins avoir moins de publicités en ligne, ou des publicités écourtées).
« Regarder la télévision en direct est insoutenable une fois que vous êtes habitué à regarder des émissions en diffusion continue. Vous n’avez pas de publicité, vous n’avez pas de pauses ou quoi que ce soit de ce genre, donc en ce qui concerne les émissions que je regarderais à la télévision, je les enregistre pour pouvoir ignorer toutes les publicités. » (Halifax, traduit)
« Les gens paient actuellement beaucoup d’argent pour ces forfaits de câblodistribution et ils rentrent à la maison et programment l’EVP pour enregistrer des émissions, se débarrasser des publicités et pouvoir ensuite regarder l’émission sur demande plus tard. En ligne, ces émissions sont déjà sur demande et sans publicité. Ils paient un petit taux avec n’importe quel fournisseur et c’est beaucoup moins cher, vous obtenez beaucoup plus d’options, aucune publicité ne vous agresse. » (Ottawa, traduit)
« La principale raison pour laquelle nous nous sommes débarrassés du câble est que nous ne pouvions pas endurer la quantité de publicités. » (Saskatoon, traduit)
Certains participants disent que le contenu des nouvelles est un obstacle au fait de regarder la télévision traditionnelle. Ces participants trouvent que certaines chaînes d’information, notamment CBC, CNN, Fox News, et « une grande partie des nouvelles du grand public » se polarisent, et ils ne comptent sur elles que pour compléter leur apport de nouvelles en ligne.
Selon le sondage représentatif, les raisons de ne pas regarder du contenu en ligne ou, du moins, de ne pas regarder davantage de contenu en ligne comprennent souvent une mention de l’inconvénient de ne pas être en mesure de trouver ou de regarder le contenu que les répondants désirent, le coût des services Internet ou la simple préférence envers la télévision traditionnelle. Chacune de ces raisons a été mentionnée par environ un répondant sur quatre, qui l’a indiquée comme une raison principale ou secondaire. Vient ensuite la difficulté de trouver ou de sélectionner le contenu de leur choix (16 %) ou de ne pas trouver le type de contenu qu’ils souhaitent regarder (15 %) (Graphique 16a). Une personne sur dix pense aussi que le fait de pouvoir regarder ce qu’elle veut quand elle le veut est un problème du visionnement en ligne (11 %) (Graphique 16a) ou qu’elle ne s’intéresse tout simplement pas au contenu en ligne (9 %) (Graphique 16ba). Le manque de temps, le manque d’habileté avec Internet (ou les ordinateurs) et l’absence d’accès à Internet (ou à un appareil) sont des obstacles beaucoup moins fréquents.
Les résultats du sondage ouvert sont similaires, bien que le visionnement en ligne soit jugé plus coûteux (37 %) et moins pratique (44 %). Une préférence pour la télévision traditionnelle et l’absence d’un accès de base à Internet sont beaucoup moins répandus.
Le coût est une préoccupation plus prononcée chez les résidents ruraux (33 %).
La préférence générale pour la télévision est une raison plus évidente de ne pas regarder plus de contenu en ligne chez les personnes de 65 ans et plus (32 %) que chez celles qui regardent un contenu en ligne limité, mais qui passent beaucoup de temps à regarder la télévision traditionnelle (c.-à-d. qui regardent plus de dix heures par semaine de contenu vidéo).
Les participants aux groupes de discussion ont cerné les inconvénients ou la difficulté de trouver la programmation comme principal obstacle au visionnement en ligne. Alors que la télévision offre une programmation organisée, qui est constamment disponible au visionnement, l’étendue du contenu disponible en ligne est si vaste qu’il peut être difficile de trouver ou d’être conscient du contenu à regarder en ligne. Pour ces participants, il est plus facile de regarder la télévision traditionnelle, car cela nécessite moins d’étapes. Inversement, certains participants n’aiment pas les algorithmes que certaines plateformes comme Apple TV ou Netflix utilisent pour recommander la programmation, car ils estiment que cela restreint la découverte d’autres contenus et peut donner l’impression d’une atteinte à la vie privée pour certains.
« Je suis à l’aise avec la télévision parce que je peux faire défiler les canaux et trouver de la variété beaucoup plus facilement, comparativement à Netflix, où je dois chercher partout pour trouver ces chaînes; que vais-je faire maintenant, il y a tellement de choses à regarder. Je n’ai pas beaucoup de temps après le travail. » (Toronto, traduit)
« Le problème avec Netflix, l’obstacle, c’est que vous devez naviguer sur la plateforme en ayant un plan concernant ce que vous voulez regarder. Le scénario parfait serait de dire « Je veux voir Kevin Can Wait » et que l’émission apparaisse. Je n’utiliserais plus que la diffusion en continu. L’obstacle qui doit être éliminé est celui des problèmes d’interface utilisateur, même si la bande passante devenait parfaite. L’interface utilisateur [trouver une émission à regarder] est la principale raison pour laquelle je choisis la télévision. » (Edmonton, traduit)
Selon certains participants aux groupes de discussion, les limites de données constituent un obstacle au visionnement de contenu en ligne. De même, il existe des obstacles à la qualité du contenu vidéo avec le contenu en diffusion continue; certains indiquent que le contenu peut être décalé ou moins clair que sur une télévision traditionnelle.
"Si vous n’utilisez pas votre WIFI et que vous devez utiliser vos données, sur le réseau cellulaire, vous serez très limité par la quantité de données que vous pouvez utiliser. » (Saskatoon, traduit)
Étant donné que l’accès à la plateforme pour visionner le contenu vidéo en ligne se fait souvent à l’aide d’un ordinateur ou d’une tablette, quelques participants estiment que le contenu en ligne entraîne moins de visionnements « collectifs »/« familiaux » et plus de visionnement « en solo ». Bien que le contenu en ligne permette une plus grande individualisation et une meilleure sélection des préférences de visionnement, un facteur négatif, pour certains, est que les membres de la famille regardent le contenu à différents endroits d’une maison et partagent moins d’expériences. Même ceux qui ont des « téléviseurs de salon » connectés en ligne décrivent des situations dans lesquelles des membres de la famille se sont retirés ailleurs pour regarder leurs émissions préférées. Quelques-uns ont dit qu’ils intègrent délibérément une « soirée cinéma en famille » ou une autre méthode pour réunir les membres de la famille afin de regarder du contenu vidéo.
« Nous avons chacun notre propre ordinateur dans la maison et nous regardons nos propres émissions. Je pense que toute cette nouvelle technologie sépare les gens et cause de l’isolement. » (Montréal)
Pour certains, surtout à Saint-Boniface, regarder du contenu en ligne représente un problème quant à la taille de l’écran.
« Je suis devant un écran d’ordinateur toute la journée, donc je n’ai vraiment pas envie de regarder des vidéos sur l’ordinateur. » (Saint-Boniface)
En ce qui concerne les répondants du sondage représentatif, plus de la moitié (52 %) affirment que les émissions canadiennes sont importantes en ce qui a trait au contenu qu’ils regardent et/ou écoutent (Graphique 17). Le quart des répondants (26 %) ont jugé cet aspect d’importance modérée et plus d’un répondant sur cinq ont indiqué que le contenu canadien ne leur importait pas personnellement.
De même, dans le sondage ouvert, la moitié (50 %) des répondants ont indiqué qu’il est important de regarder ou d’écouter du contenu fait au Canada. Plus du quart (27 %) estiment que la programmation canadienne n’est pas importante.
Importance de la programmation canadienne - version textuelle
Les femmes sont plus portées que les hommes à considérer la programmation faite au Canada comme importante (57 % des hommes, comparativement à 47 % des femmes).
Les Canadiens plus âgés (55 ans et plus) (58 à 61 % des Canadiens plus âgés) sont plus susceptibles que les plus jeunes d’indiquer que les émissions canadiennes sont importantes.
Ceux qui sont au Québec (58 %), de même que ceux qui préfèrent les médias francophones en général (67 %), sont plus susceptibles de considérer la programmation canadienne comme importante. Ceux de l’Alberta en sont les moins susceptibles (45 % disent qu’elle est importante).
Ceux qui consomment une grande proportion de contenu audio ou vidéo en ligne sont moins portés à dire que les émissions faites au Canada sont importantes (43 à 45 % disent qu’elles sont importantes).
Les répondants qui considèrent que les nouvelles (58 %) ou la musique (57 %) internationales sont importantes sont plus portés à penser que les émissions canadiennes sont importantes.
De nombreux participants aux groupes de discussion ont dit soutenir le rôle du gouvernement dans la création de contenu canadien. Certains estiment que le contenu canadien contribue à renforcer l’unité et l’identité partagée. D’autres ont fait remarquer que le soutien financier pour assurer la production de contenu canadien aide à développer le talent des acteurs, des écrivains et des producteurs et crée des emplois partout au Canada. Quelques-uns ont souligné la prédominance du contenu américain et la fuite des talents canadiens vers les États-Unis, illustrant la nécessité de confier au gouvernement fédéral le soutien de la création de contenu audio et vidéo canadien.
« Je pense que ce n’est pas très différent d’aider les gens à se recycler pour devenir des ingénieurs en logiciel ou à offrir des bourses d’études pour les gens qui deviennent ingénieurs. Cela rapporte de l’argent au Canada. Nous pourrions débattre la question de savoir si c’est rentable ou non, mais au final, cela crée des emplois bien rémunérés. » (Ottawa, traduit)
« C’est bon pour nous, et cela aide aussi nos acteurs et actrices qui sont canadiens. » (Fort McMurray, traduit)
« C’est un contenu canadien de qualité, et je pense que nous en avons besoin en tant que pays. Cela crée de la cohésion, ça nous unit dans notre culture et nous distingue des Américains qui sont une puissance si éclipsante dans nos vies. Je pense que nous devons soutenir et protéger la programmation canadienne. » (Ottawa, traduit)
« Je me souviens du moment où le CRTC n’existait pas et où il n’y avait pas de règles sur le contenu canadien. Si vous aviez du talent, vous deviez quitter le Canada, c’était certain. Il n’y avait aucun compromis à faire; si vous vouliez réussir dans le monde du divertissement, vous deviez quitter le Canada. Puis, quand ils sont arrivés avec du contenu canadien, les gens ont commencé à rester au Canada parce qu’ils pouvaient faire entendre leur musique, faire leur place au Canada. » (Sault Ste. Marie, traduit)
Certains participants ont soutenu que, dans le cadre du financement actuellement consacré à la production de contenu canadien, le rôle du gouvernement devrait également inclure la diffusion du contenu canadien. Pour quelques-uns, l’inquiétude était que, à l’ère de la transition vers les « coupes de câbles » par les services de câblodistribution traditionnels, les Canadiens pourraient être de moins en moins exposés au contenu canadien et donc consommer de moins en moins de contenu canadien.
« En tant que personne qui a abandonné le câble et qui est devenue entièrement numérique, je trouve que le contenu canadien me manque. » (Montréal)
« Je pense que les jeunes d’aujourd’hui devraient être un peu plus à l’écoute parce que tout est numérique, tout est diffusé et téléchargé. Beaucoup de jeunes pourraient probablement vous dire ce qui se passe à l’étranger ou ce qui se passe aux États-Unis, mais vous leur demandez ce qui se passe plus loin dans leur rue et ils n’en ont aucune idée. » (Vancouver, traduit)
« Je pense que cela devrait être organisé plus judicieusement. Par exemple, une partie de l’accord que le gouvernement aurait dû faire avec Netflix est qu’au lieu d’avoir un millier de catégories « Parce que vous avez regardé cela », de proposer une catégorie de contenu canadien. Pour moi, il s’agit de faire preuve de bon sens : si l’on veut engloutir des centaines de millions de dollars dans cette industrie et se fier aux diffusions pour compenser, c’est redondant. » (Vancouver, traduit)
« Si tout le monde a accès à du contenu de partout dans le monde, il est possible que les gens regardent moins de contenu d’ici. Je pense que le contenu international est très important, mais cela signifie que je regarde moins de contenu canadien. Beaucoup de gens qui travaillent dans le domaine en souffriraient. » (Montréal)
D’un autre côté, certains participants ont soutenu que le financement de soutien n’est pas nécessaire pour la création et la distribution de contenu canadien, en particulier pour remplir les obligations en matière de contenu canadien. Pour ces personnes, la qualité du contenu, et donc la demande du marché, devrait être le principal moteur. Quelques participants ont également remis en question la définition du contenu canadien, se demandant si cela désignait un contenu qui porte sur le Canada, qui est produit par un réalisateur canadien ou qui est filmé au Canada.
« Avec YouTube et autres, nous avons de meilleurs moyens de créer, de promouvoir et de distribuer du contenu. En règle générale, il est probablement plus logique de soutenir la création de contenu plutôt que de forcer artificiellement le temps d’antenne ou la distribution de contenu canadien, alors qu’il y a tellement de possibilités pour que les gens puissent publier leur contenu. » (Saint John, traduit)
« J’aime avoir un peu de contenu canadien, mais ça ne plairait pas à tout le monde de se le faire enfoncer dans la gorge. » (Fort McMurray, traduit)
Pour certains, le soutien au contenu canadien concerne le contenu canadien local.
« Le contenu canadien est bon, mais peut-être que le contenu local a plus de sens. Je ne devrais pas être forcé d’entendre Tom Cochrane à la radio chaque fois que je veux entendre du contenu canadien. Nous avons l’une des provinces les plus portées sur la musique au pays; nous devrions promouvoir plus de nos artistes locaux. Donc, il ne devrait pas s’agir d’un contenu canadien, mais d’un contenu provenant de votre province et de votre communauté. » (Saint John, traduit)
Le contenu des nouvelles et la perception d’une couverture de plus en plus partisane des nouvelles étaient une source de préoccupation pour certains participants.
« Le gouvernement doit payer pour s’assurer que les journalistes peuvent nous fournir de vraies informations, sans partialité. » (Val-d’Or)
La plupart des participants aux groupes de discussion estiment que le gouvernement du Canada a un rôle à jouer pour que les Canadiens aient un bon accès au contenu audio et vidéo. Cela peut se faire au moyen de la radio et de la télévision traditionnelle, ou en ligne grâce au téléchargement, à la baladodiffusion et à la diffusion en direct, affirment-ils. Le rôle du gouvernement dans l’accès au contenu, pour de nombreux participants, est un rôle réglementaire qui inclut la protection des consommateurs, ce qu’un bon nombre soutiennent. Le concept de protection des consommateurs diffère selon les participants aux discussions et comprend des efforts tels que : « prendre les entreprises au mot » en protégeant la neutralité du net, en permettant la concurrence des entreprises de télécommunication et en dégroupant les offres de câblodistribution.
(À propos de la neutralité du Net aux États-Unis) C’était terrible! Qui prenait la défense des consommateurs là-bas?
La perception de l’iniquité des forfaits de câblodistribution, de même que les plans de téléphone cellulaire (c.-à-d. les données) (en raison de l’accès au contenu audio et vidéo au moyen des téléphones intelligents), occupaient une place importante dans la plupart des discussions. La participation du CRTC au dégroupage des forfaits des câblodistributeurs a été citée comme un facteur clé parmi ceux qui ont exprimé leur frustration à l’égard de la structure tarifaire des entreprises de télécommunication, les canaux individuels souhaités étant plus coûteux que l’achat d’un « ensemble » de canaux comportant des canaux non souhaités.
« Je pense que le gouvernement doit avoir un plan de base et, essentiellement, un prix maximum pour ce plan de base qui le rend accessible à tout le monde. » (Toronto, traduit)
« Il a un rôle précis à jouer. Si le CRTC n’était pas là, qui protégerait les consommateurs? » (Val-d’Or)
Pour certains, permettre un bon accès au contenu consiste à s’assurer que tout le contenu est accessible aux Canadiens, y compris tout contenu qui n’est pas produit au Canada. Le contenu disponible sur les services de diffusion en continu, comme Netflix, était souvent utilisé pour illustrer les limites de l’accès au contenu sur le marché canadien. Par exemple, quelques participants ont noté que tout le contenu américain de Netflix n’est pas disponible sur les comptes Netflix canadiens, et que certains contenus vidéo en ligne seront bloqués pour les utilisateurs, ce que les participants perçoivent comme étant en raison de la réglementation canadienne. Autrement, certains participants observent que des « améliorations » ont été apportées à l’accès au contenu, comme une plus grande sélection de contenu disponible pour les utilisateurs canadiens de Netflix.
Bon nombre de participants aux groupes de discussion ont soutenu que le rôle du gouvernement du Canada devrait inclure la garantie d’un bon accès au contenu audio et vidéo pour les Canadiens de toutes les collectivités, en particulier dans les collectivités rurales et éloignées, partout au pays. Pour certains, cela signifie la fourniture d’Internet haute vitesse dans toutes les collectivités, y compris dans les régions rurales et éloignées avec un accès commuté, dans les collectivités sans accès à Internet ou dans les collectivités nordiques où l’Internet est coûteux ou limité.
« Là où mes parents vivent, ils n’ont même pas Internet parce qu’ils ne peuvent pas l’obtenir. Est-ce important? Absolument, parce que cela coupe la moitié de ce que vous pouvez regarder, vous ne pouvez pas aller en ligne, vous ne pouvez rien faire. » (Vancouver, traduit)
Certains voient Internet comme un « service public » similaire à l’investissement historique dans les lignes de radio ou de téléphone reliant les différentes parties du pays. Ces participants voient un bon accès au contenu audio et vidéo comme une aide à l’éducation et un outil pour surmonter l’isolement social.
« Le monde change, et ils ont le droit d’accéder à Internet autant que n’importe qui d’autre. » (Calgary, traduit)
« Je crois qu’il convient de se demander, à l’ère moderne, si l’Internet est devenu un service public. Est-ce que nous examinons les préoccupations que nous avions dans les années 1930 en ce qui concerne le service téléphonique dans les régions rurales? » (Prince George, traduit)
« Nous avons le droit à un abri et à l’eau et tout le reste, mais si vous n’avez pas Internet, vous n’avez pas accès à la société de la même manière que beaucoup d’autres personnes. Le gouvernement est déjà en train de faire quelque chose à ce sujet, et depuis 10 ans environ, s’efforce d’offrir un accès Internet haute vitesse à tout le Canada. » (Halifax, traduit)
« Il y a certaines sommes d’argent qu’il faut dépenser. Nous l’avons d’abord fait en construisant un chemin de fer d’un bout à l’autre du Canada. Il faut dépenser de l’argent sur l’infrastructure afin de garder notre pays uni; nos ancêtres l’ont compris, espérons que notre gouvernement le comprendra. » (Sault Ste. Marie, traduit)
« Je pense que l’infrastructure doit être traitée comme un service public, et que tout le monde doit y avoir accès. Vous avez mentionné que lorsque nous étions jeunes, nous n’avions pas accès à Internet, mais nous n’étions pas non plus en concurrence avec d’autres personnes qui y avaient accès. Maintenant, il y a ce fossé numérique et si vous voulez vous assurer que les communautés du Nord ont la chance de participer à la révolution numérique, il faut alors leur fournir au moins l’infrastructure. » (Saskatoon, traduit)
« Ils devraient s’assurer que tout le monde, en particulier les gens dans les endroits éloignés, a le même accès à l’information que ceux dans les autres régions. » (Saint-Boniface)
Certains participants aux groupes de discussion ont déclaré que la fonction de fournir l’accès à Internet aux Canadiens devrait demeurer entre les mains des entreprises de télécommunication, car c’est là que réside l’expertise et/ou l’incitation commerciale à le faire. Bien que certains aient soutenu que l’accès à Internet serait étendu aux zones où le service est faible ou inexistant en raison des motivations financières de l’industrie, d’autres ont soutenu qu’une intervention gouvernementale serait nécessaire pour « mandater » les niveaux de service aux citoyens.
« Tant que nous ne le finançons pas, je crois que l’entreprise de télécommunications en fait assez pour pouvoir le financer elle-même. » (Vancouver, traduit)
« Le gouvernement ne devrait pas intervenir sauf pour offrir de l’encouragement, soit par une réduction de la réglementation, un allégement fiscal, ou quelque chose du genre. Mais je ne suis pas d’accord pour que l’argent soit pris directement des poches des contribuables pour financer quelque chose. » (Prince George, traduit)
« Je pense que ces entreprises auraient besoin d’un “droit de passage” pour construire des choses dans les zones urbaines et que le gouvernement pourrait alors les mandater : par exemple, si vous voulez faire cela, c’est clairement rentable pour vous ici, alors vous devrez maintenir un certain niveau de service dans les zones rurales. » (Vancouver, traduit)
« Si le gouvernement veut participer à faire parvenir l’Internet en milieu rural, ce dont il a besoin, c’est de rendre le sol fertile pour des entreprises comme [les fournisseurs de télécommunications] ou d’autres entreprises pour qu’elles disent : OK, nous pouvons investir et tirer profit de tout cela. » (Saskatoon, traduit)
Certains participants ne croyaient pas que le gouvernement devait assurer l’accès à un contenu audio et vidéo à tous les Canadiens. Lorsqu’il est essentiellement question de fournir l’Internet haute vitesse pour diffuser du contenu sans restrictions technologiques, ces participants estiment que certaines limitations à l’accès sont une conséquence de la vie dans les zones rurales et reculées. Par conséquent, « comme il n’y a pas assez d’argent pour tout faire », ces participants estiment que les Canadiens ne devraient pas subventionner la fourniture d’un accès rapide et à haute vitesse aux personnes vivant dans les régions rurales et éloignées.
« L’accès est très important et essentiel au bien-être, mais il y a un coût à cela. Selon moi, nos taxes sont insensées. L’infrastructure n’est pas bon marché. Je ne pense pas que tout le monde a besoin d’avoir accès à tout. » (Calgary, traduit)
« Nous avons déjà des radios communautaires dans l’ensemble du pays; les gens peuvent obtenir des informations à jour. » (Prince George, traduit)
« Je suis venu ici parce que mon employeur et moi sommes restés de notre plein gré. Je ne veux pas retourner au Sud. Je ne veux pas me déplacer jusqu’à l’Internet gratuit. Je vais subir une moindre qualité, si vous voulez, pour bénéficier d’autres avantages ici. [...] Les gens sont venus ici pour s’éloigner du Sud, puis ils veulent ramener le sud avec eux. [...] si vous voulez un Internet illimité, si vous voulez toutes ces choses, retournez à Toronto. » (Whitehorse, traduit)
Certains participants aux groupes de discussion ont exprimé qu’il est important pour notre gouvernement de s’assurer que les émissions de nouvelles locales audio et vidéo soient offertes. D’autres ne sont pas d’accord, estimant qu’il y aura toujours un public et une incitation de l’industrie privée à produire du contenu local, éliminant ainsi la nécessité d’une intervention du gouvernement. Alors que de nombreux participants se plaignent des interruptions causées par les messages publicitaires, d’autres ont souligné la nécessité de générer des revenus pour financer le contenu des nouvelles locales.
« Si vous n’avez pas de contenu local, comment êtes-vous censé savoir ce qui se passe dans votre ville ou dans votre conseil municipal? Cela nuit vraiment à votre communauté, parce que les gens ne sortent pas nécessairement pour faire ce genre de choses. » (Saskatoon, traduit)
De nombreux participants étaient d’accord avec l’idée d’apporter un soutien financier pour le contenu dans les langues officielles du Canada, y compris pour la programmation en français ou en anglais dans les régions linguistiques minoritaires. Ce serait « un manque de respect » de ne pas offrir de contenu dans les deux langues officielles, a exprimé l’un d’eux. À Saint-Boniface, plusieurs participants appartenant à une minorité linguistique considèrent comme essentiel le soutien au contenu canadien-français, étant donné que l’accès est plus difficile dans ces communautés que dans le Canada francophone. Certains participants ont également préconisé un rôle du gouvernement qui comprend un soutien financier pour le contenu linguistique autochtone. Peu de participants aux groupes de discussion étaient d’accord; toutefois, par rapport au soutien financier pour du contenu dans des langues autres que les langues officielles du Canada ou les langues autochtones, en grande partie à cause de l’abondance de langues possibles.
« Lorsque nous perdons du contenu en français, en particulier des nouvelles en français au Manitoba, cela fait mal parce que nous sommes minoritaires. » (Saint-Boniface)
« Il y a la volonté de protéger la langue et la culture françaises, mais aussi la culture canadienne. Dans le monde des médias et du divertissement, tout est dominé par les États-Unis, et si le gouvernement ne joue pas un rôle actif, nous perdrons ou diluerons le contenu canadien. » (Saint-Boniface)
« Nous devons promouvoir le contenu dans d’autres langues, en particulier les langues autochtones, sans pour autant détruire tout le travail qui a été fait pour protéger la langue et la culture françaises. » (Saint-Boniface)
« Avec Internet et la disponibilité de tout sur demande, le contenu devrait refléter notre composition. » (Edmonton, traduit)
Certains participants ont toutefois soutenu que le gouvernement ne devrait pas fournir de soutien financier pour tout type de contenu.
« Je ne pense pas que le rôle du CRTC est de financer. Je le vois davantage comme un rôle de supervision. »
(Val-d’Or)
Ce sondage pose aux Canadiens qui ont 16 ans ou plus des questions sur leurs habitudes d’écoute et de visionnement. Les résultats nous donneront une meilleure idée de la raison pour laquelle les Canadiens consomment du contenu comme ils le font. Cela devrait prendre environ 10 minutes. Votre participation à ce sondage est volontaire et entièrement confidentielle, et vos réponses demeureront anonymes.
On a confié à la société Les Associés de recherche EKOS inc. le soin de réaliser le sondage au nom du CRTC. Le sondage est enregistré dans le Système d’enregistrement de la recherche.
Quelle importance accordez-vous personnellement aux types de programmation audio ou vidéo suivants?
Nouvelles locales
Nouvelles nationales canadiennes/nouvelles internationales
Documentaires
Programmes communautaires
Comédie
Émissions dramatiques
Sport
Musique
Émissions pour enfants
Télé-réalité
Interview-variétés ou jeu-questionnaire
Aucune importance 1 | 1 |
2 | 2 |
3 | 3 |
4 | 4 |
Très important 5 | 5 |
Ne sait pas/pas de réponse |
Faites-vous l’écoute de chacun des choix suivants par radio traditionnelle, ou en ligne?
La radio traditionnelle comprend les stations que vous syntonisez sur bande AM/FM ou sur la radio de voiture ou par satellite.
L’écoute en ligne comprend les services en ligne de diffusion en continu (p. ex. Spotify ou Apple Music), la radio en ligne, les chansons téléchargées sur Internet ou les balados auxquels vous accédez par Internet.
Nouvelles locales
Services canadiens de nouvelles nationales ou internationales
Musique
Interview-variétés audio (y compris les balados)
Écoute à la radio | 1 |
Écoute en ligne | 2 |
Les deux | 3 |
N’écoute pas | 4 |
Ne sait pas/pas de réponse | 9 |
Quelles sont les raisons principales expliquant votre décision d’écouter du contenu par radio traditionnelle?
Si vous ne voyez pas l’une ou l’autre de vos raisons dans la liste, veuillez utiliser « autre(s) raison(s) » et nous vous demanderons de préciser davantage.
(Veuillez sélectionner seulement une raison par colonne)
Raison
principale
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dans cette
colonne
Raison
secondaire
En choisir 1
dans cette
colonne
s’il y a lieu
Coût — Coûts raisonnables/abordables pour les services (p. ex. faibles coûts d’abonnement/de données) | 1 |
Contenu – Vous pouvez obtenir le contenu que vous désirez. | 2 |
Langue – Vous pouvez obtenir le contenu que vous désirez dans la langue de votre choix. | 3 |
Horaire – Vous pouvez obtenir le contenu voulu quand vous le souhaitez. | 4 |
Commodité — Vous êtes en mesure d’obtenir le contenu où vous le voulez (comme sur la radio de voiture) ou il est facile de trouver ce que vous voulez. | 5 |
Souplesse – Vous pouvez explorer davantage et découvrir du nouveau contenu. | 6 |
Simplicité — Quelqu’un sélectionne tout le contenu pour vous. | 7 |
Tradition – Vous l’avez toujours fait de cette façon. | 8 |
<Pas en ligne Q2A-Q2L> | |
Accès — Vous n’avez pas accès à Internet à la maison. | 9 |
Autre(s) raison(s) | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez indiquer la raison principale expliquant votre décision d’écouter le contenu par Radio traditionnelle ci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser la raison secondaire expliquant votre décision d’écouter du contenu par Radio traditionnelle ci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Quelles sont les raisons principales expliquant votre décision d’écouter du contenu en ligne?
Si vous ne voyez pas l’une ou l’autre de vos raisons dans la liste, veuillez utiliser « autre(s) raison(s) » et nous vous demanderons de préciser davantage
(Veuillez sélectionner seulement une (1) raison par colonne)
Raison
En choisir 1
Raison
En choisir 1
Veuillez préciser la raison principale expliquant votre décision d’écouter le contenu en ligne ci-dessous. Veuillez préciser la raison secondaire expliquant votre décision d’écouter du contenu en ligne ci-dessous. Pensez au temps que vous passez à écouter de la programmation en ligne et par radio traditionnelle : quelle proportion de ce temps diriez-vous que vous passez à écouter la programmation en ligne? Combien d’heures environ diriez-vous passer par semaine à écouter du contenu en ligne? Combien d’heures environ diriez-vous passer par semaine à écouter du contenu à la radio?Q4AA
principale
dans cette
colonneQ4AB (0,1)
secondaire
dans cette
colonne
s’il y a lieu
Coût — Coûts raisonnables/abordables pour les services (p. ex. faibles coûts d’abonnement Internet/de bande passante/de données) ou pour l’équipement
1
Contenu – Vous pouvez obtenir le contenu que vous désirez.
2
Langue – Vous pouvez obtenir le contenu que vous désirez dans la langue de votre choix.
3
Horaire – Vous pouvez obtenir le contenu voulu quand vous le souhaitez.
4
Commodité – Vous pouvez obtenir le contenu où vous le voulez ou il est facile de trouver ce que vous désirez.
5
Souplesse – Vous pouvez explorer davantage et découvrir du nouveau contenu.
6
Simplicité — Quelqu’un sélectionne tout le contenu pour vous.
7
Pas ou peu de publicité
9
Autre(s) raison(s)
77
Ne sait pas/pas de réponse
99
Q4AOT (1,3)
Veuillez préciser :
77
Ne sait pas/pas de réponse
99
Q4BOT (1,3)
Veuillez préciser :
77
Ne sait pas/pas de réponse
99
Q5
0 à 10 %
1
11 à 20 %
2
21 à 30 %
3
31 à 40 %
4
41 à 49 %
5
51 à 60 %
6
61 à 70 %
7
71 à 80 %
8
81 à 90 %
9
91 à 100 %
10
Ne sait pas/pas de réponse
99
Q5A
1 à 5 heures
1
6 à 10 heures
2
11 à 20 heures
3
Plus de 21 heures
4
Ne sait pas/pas de réponse
9
Q5B
1 à 5 heures
1
6 à 10 heures
2
11 à 20 heures
3
Plus de 21 heures
4
Ne sait pas/pas de réponse
9
Quelles sont les raisons principales expliquant votre décision de ne pas écouter <[Q5 = 1,2,3,4,5] plus de contenu[ELSE]du contenu> en ligne?
Si vous ne voyez pas l’une ou l’autre de vos raisons dans la liste, veuillez utiliser « autre(s) raison(s) » et nous vous demanderons de préciser davantage
(Veuillez sélectionner seulement une (1) raison par colonne)
Raison
principale
En choisir 1
dans cette
colonne
Raison
secondaire
En choisir 1
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colonne
s’il y a lieu
Coût - Coûts supplémentaires/trop élevés (services Internet/bande passante/données) | 1 |
Contenu – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu de votre choix. | 2 |
Langue – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu que vous désirez dans la langue de votre choix. | 3 |
Horaire – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu désiré lorsque vous le souhaitez. | 4 |
Commodité – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu où vous le voulez (comme dans la voiture) ou il est difficile de trouver ce que vous désirez. | 5 |
Souplesse – Vous ne pouvez pas explorer davantage ni découvrir du nouveau contenu. | 6 |
Complexité — Vous n’aimez pas avoir à sélectionner vous-même tout le contenu. | 7 |
Préférence — Vous n’aimez pas utiliser Internet. | 9 |
<Pas en ligne Q2A-Q2L> | |
Accès — Vous n’avez pas accès à Internet (ou à un ordinateur, ou à un appareil mobile) | 11 |
Autre(s) raison(s) | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Quelles sont les raisons principales expliquant votre décision de ne pas écouter <[Q5 = 1,2,3,4,5] plus de contenu[ELSE]du contenu> en ligneci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Quelles sont les raisons secondaires expliquant votre décision de ne pas écouter <[Q5 = 1,2,3,4,5] plus de contenu[ELSE]du contenu> en ligneci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Quelle est la raison secondaire expliquant votre décision de ne pas écouter <[Q5 = 6,7,8,9,10]plus de contenu[ELSE]du contenu> par radio traditionnelle?
Si vous ne voyez pas l’une ou l’autre de vos raisons dans la liste, veuillez utiliser « autre(s) raison(s) » et nous vous demanderons de préciser davantage
(Veuillez sélectionner seulement une (1) raison par colonne)
Raison
principale
En choisir 1
dans cette
colonne
Raison
secondaire
En choisir 1
dans cette
colonne
s’il y a lieu
Coût - Coûts supplémentaires/trop élevés | 1 |
Contenu – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu de votre choix. | 2 |
Langue – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu que vous désirez dans la langue de votre choix. | 3 |
Horaire – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu désiré lorsque vous le souhaitez. | 4 |
Commodité – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu où vous le voulez ou il est difficile de trouver ce que vous désirez. | 5 |
Souplesse – Vous ne pouvez pas explorer davantage ni découvrir du nouveau contenu. | 6 |
Complexité — Vous n’aimez pas avoir à sélectionner vous-même tout le contenu. | 7 |
Préférence — Vous n’aimez pas utiliser la radio traditionnelle. | 8 |
Accès — Vous n’avez pas de radio traditionnelle. | 10 |
Nuisance — Vous n’aimez pas toutes les publicités. | 11 |
Autre(s) raison(s) | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser la raison principale expliquant votre décision de ne pas écouter <[Q5 = 6,7,8,9,10] plus de contenu [ELSE]du contenu> par radio traditionnelle ci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser la raison secondaire expliquant votre décision de ne pas écouter <[Q5 = 6,7,8,9,10] plus de contenu [ELSE]du contenu> par radio traditionnelle ci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Faites-vous l’écoute de chacun des choix suivants par le truchement de télévision traditionnelle ou en ligne?
Les services de télévision traditionnels comprennent les services par satellite, par câble et par fibre optique, de même que par voie hertzienne par antenne.
Les services en ligne comprennent les services en ligne à diffusion en continu, payés ou gratuits, le téléchargement à partir d’Internet sur une télévision intelligente, un appareil mobile ou un autre dispositif utilisé pour accéder à Internet, p. ex. AppleTV ou Roku.
Nouvelles locales
Nouvelles nationales canadiennes et nouvelles internationales
Documentaires
Programmes communautaires
Comédie
Émissions dramatiques
Sport
Musique
Émissions pour enfants
Télé-réalité
Interview-variétés ou jeu-questionnaire
Regarder à la télévision | 1 |
Regarder en ligne | 2 |
Les deux | 3 |
Ne regarde pas | 4 |
Ne sait pas/pas de réponse | 9 |
Quelles sont les raisons principales expliquant votre décision de regarder du contenu par télévision traditionnelle?
Si vous ne voyez pas l’une ou l’autre de vos raisons dans la liste, veuillez utiliser « autre(s) raison(s) » et nous vous demanderons de préciser davantage
(Veuillez sélectionner seulement une (1) raison par colonne)
Raison
principale
En choisir 1
dans cette
colonne
Raison
secondaire
En choisir 1
dans cette
colonne
s’il y a lieu
Coût — Coûts raisonnables/abordables pour les services (p. ex. câble, satellite, IPTV) ou équipement | 1 |
Contenu – Vous pouvez obtenir le contenu que vous désirez (le contenu n’est disponible que sur la télévision traditionnelle). | 2 |
Langue – Vous pouvez obtenir le contenu que vous désirez dans la langue de votre choix. | 3 |
Horaire – Vous pouvez obtenir le contenu voulu quand vous le souhaitez. | 4 |
Commodité – Vous pouvez obtenir le contenu désiré où vous le souhaitez. | 5 |
Souplesse – Vous pouvez explorer davantage et découvrir du nouveau contenu. | 6 |
Simplicité — Quelqu’un sélectionne tout le contenu pour vous. | 7 |
Tradition – Vous l’avez toujours fait de cette façon. | 8 |
<Pas en ligne Q7A-Q7L> | |
Accès — Vous n’avez pas accès à Internet à la maison. | 9 |
Autre(s) raison(s) | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Quelle est la raison principale expliquant votre décision de regarder du contenu par télévision traditionnelleci-dessous
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser la raison secondaire expliquant votre décision de regarder du contenu par télévision traditionnelleci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Quelle est la raison principale expliquant votre décision de regarder du contenu en ligne?
Si vous ne voyez pas l’une ou l’autre de vos raisons dans la liste, veuillez utiliser « autre(s) raison(s) » et nous vous demanderons de préciser davantage
(Veuillez sélectionner seulement une (1) raison par colonne)
Raison
principale
En choisir 1
dans cette
colonne
Raison
secondaire
En choisir 1
dans cette
colonne
s’il y a lieu
Coût — Coûts raisonnables/abordables pour les services (p. ex. faibles coûts d’abonnement Internet/de bande passante/de données) ou pour l’équipement. | 1 |
Contenu – Vous pouvez obtenir le contenu que vous désirez. | 2 |
Langue – Vous pouvez obtenir le contenu que vous désirez dans la langue de votre choix. | 3 |
Horaire – Vous pouvez obtenir le contenu voulu quand vous le souhaitez. | 4 |
Commodité – Vous pouvez obtenir le contenu où vous le voulez ou il est facile de trouver ce que vous désirez. | 5 |
Souplesse – Vous pouvez explorer davantage et découvrir du nouveau contenu. | 6 |
Simplicité — Quelqu’un sélectionne tout le contenu pour vous. | 7 |
Autre(s) raison(s) | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser la raison principale expliquant votre décision de regarder du contenu en ligne ci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser la raison secondaire expliquant votre décision de regarder du contenu en ligneci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Pensez au temps que vous passez à regarder de la programmation vidéo en ligne et à la télévision traditionnelle : quelle proportion de ce temps diriez-vous que vous passez à regarder la programmation vidéo en ligne?
0 à 10 % | 1 |
11 à 20 % | 2 |
21 à 30 % | 3 |
31 à 40 % | 4 |
41 à 49 % | 5 |
51 à 60 % | 6 |
61 à 70 % | 7 |
71 à 80 % | 8 |
81 à 90 % | 9 |
91 à 100 % | 10 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Combien d’heures environ diriez-vous passer par semaine à regarder du contenu en ligne?
1 à 5 heures | 1 |
6 à 10 heures | 2 |
11 à 20 heures | 3 |
Plus de 21 heures | 4 |
Ne sait pas/pas de réponse | 9 |
Combien d’heures environ diriez-vous passer par semaine à regarder du contenu à la télévision?
1 à 5 heures | 1 |
6 à 10 heures | 2 |
11 à 20 heures | 3 |
Plus de 21 heures | 4 |
Ne sait pas/pas de réponse | 9 |
Quelles sont les raisons principales expliquant votre décision de ne pas regarder <[Q10 = 1,2,3,4,5] plus de contenu [ELSE] du contenu> en ligne?
Si vous ne voyez pas l’une ou l’autre de vos raisons dans la liste, veuillez utiliser « autre(s) raison(s) » et nous vous demanderons de préciser davantage.
(Veuillez sélectionner seulement une (1) raison par colonne)
Raison
principale
En choisir 1
dans cette
colonne
Raison
secondaire
En choisir 1
dans cette
colonne
s’il y a lieu
Coût - Coûts supplémentaires/trop élevés (services Internet/bande passante/données) | 1 |
Contenu – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu de votre choix. | 2 |
Langue – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu que vous désirez dans la langue de votre choix. | 3 |
Horaire – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu désiré lorsque vous le souhaitez. | 4 |
Commodité – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu où vous le voulez ou il est difficile de trouver ce que vous désirez. | 5 |
Souplesse – Vous ne pouvez pas explorer davantage ni découvrir du nouveau contenu. | 6 |
Complexité — Vous n’aimez pas avoir à sélectionner vous-même tout le contenu. | 7 |
Préférence — Vous n’aimez pas utiliser Internet. | 9 |
<Pas en ligne Q7A-Q7L> | |
Accès — Vous n’avez pas accès à Internet (ou à un ordinateur, ou à un appareil mobile). | 11 |
Autre(s) raison(s) | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser les raisons principales expliquant votre décision de ne pas regarder <[Q10 = 1,2,3,4,5] plus de contenu [ELSE] du contenu> en ligne?
ci dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser les raisons secondaires expliquant votre décision de ne pas regarder <[Q10 = 1,2,3,4,5] plus de contenu [ELSE] du contenu> en ligne?
ci-dessous
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Quelles sont les raisons principales expliquant votre décision de ne pas regarder <[Q10 = 6,7,8,9,10] plus de contenu[ELSE]du contenu>=par télévision traditionnelle?
Si vous ne voyez pas l’une ou l’autre de vos raisons dans la liste, veuillez utiliser « autre(s) raison(s) » et nous vous demanderons de préciser davantage.
(Veuillez sélectionner seulement une (1) raison par colonne)
Raison
principale
En choisir 1
dans cette
colonne
Raison
secondaire
En choisir 1
dans cette
colonne
s’il y a lieu
Coût - Coûts supplémentaires/trop élevés (câble, satellite, IPTV) | 1 |
Contenu – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu de votre choix. | 2 |
Langue – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu que vous désirez dans la langue de votre choix. | 3 |
Horaire – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu désiré lorsque vous le souhaitez. | 4 |
Commodité – Vous ne pouvez pas obtenir le contenu où vous le voulez ou il est difficile de trouver ce que vous désirez. | 5 |
Souplesse – Vous ne pouvez pas explorer davantage ni découvrir du nouveau contenu. | 6 |
Complexité — Vous n’aimez pas avoir à sélectionner vous-même tout le contenu. | 7 |
Préférence — Vous n’aimez pas utiliser la télévision traditionnelle. | 8 |
Accès — Vous n’avez pas de télévision traditionnelle. | 10 |
Nuisance — Vous n’aimez pas toutes les publicités. | 11 |
Autre(s) raison(s) | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser les raisons principales expliquant votre décision de ne pas regarder <[Q10 = 6,7,8,9,10] plus de contenu[ELSE]du contenu>=par télévision traditionnelle.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Veuillez préciser les raisons secondaires expliquant votre décision de ne pas regarder <[Q10 = 6,7,8,9,10] plus de contenu [ELSE] du contenu>=par télévision traditionnelle. ci-dessous.
Veuillez préciser : | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Quelle est la raison principale pour laquelle vous n’avez pas Internet à la maison?
Coût trop élevé | 1 |
Ce n’est pas offert où je me trouve | 2 |
Le service n’est pas de qualité acceptable/basse vitesse/service intermittent/interruptions | 3 |
Pas intéressé/Je ne sais pas comment l’utiliser | 4 |
Autre (veuillez préciser) | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
En pensant au contenu que vous regardez ou écoutez, quelle est l’importance de la programmation faite au Canada pour vous personnellement?
Aucune importance 1 | 1 |
2 | 2 |
3 | 3 |
4 | 4 |
Très important 5 | 5 |
Ne sait pas/pas de réponse | 9 |
Êtes-vous : ?
Un homme | 1 |
Une femme | 2 |
Autre | 3 |
Préfère ne pas répondre | 99 |
En quelle année êtes-vous né(e)?
Saisissez l’année au complet : | 77 |
Préfère ne pas répondre | 99 |
Hésitant, D4
Consentez-vous à préciser la catégorie d’âge qui vous concerne?
Moins de 18 ans | 8 |
18 à 34 | 1 |
35 à 49 | 2 |
49 à 54 | 3 |
55 à 64 | 4 |
65 ou plus | 5 |
Préfère ne pas répondre | 9 |
Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?
Format : A1A | |
Veuillez préciser : | 1 |
Ne sait pas/pas de réponse | 9 |
Hésitant
Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?
Alberta | 1 |
Colombie-Britannique | 2 |
Manitoba | 3 |
Nouveau-Brunswick | 4 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 5 |
Territoires du Nord-Ouest | 6 |
Nouvelle-Écosse | 7 |
Nunavut | 8 |
Ontario | 9 |
Île-du-Prince-Édouard | 10 |
Québec | 11 |
Saskatchewan | 12 |
Yukon | 13 |
Préfère ne pas répondre | 99 |
Vous avez indiqué un code postal rural. Puisque ceux-ci couvrent de grandes zones, veuillez fournir les trois derniers chiffres de votre code postal.
Code postal : (Format : A0A 1A1)
|
1 |
Pas de réponse | 99 |
Dans quelle catégorie se situe le revenu total de votre ménage? (c’est-à-dire le revenu total de toutes les personnes de votre ménage, avant impôts).
Moins de 20 000 $ | 1 |
20 000 $ à moins de 40 000 $ | 2 |
40 000 $ à moins de 60 000 $ | 3 |
60 000 $ à moins de 80 000 $ | 4 |
80 000 $ à moins de 100 000 $ | 5 |
100 000 $ à moins de 120 000 $ | 6 |
120 000 $ à moins de 150 000 $ | 7 |
150 000 $ et plus | 8 |
Préfère ne pas répondre | 9 |
Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?
Anglais | 1 |
Français | 2 |
Autre | 77 |
Préfère ne pas répondre | 99 |
Quelle langue préférez-vous généralement lorsque vous regardez la télévision ou vous écoutez la radio?
Anglais | 1 |
Français | 2 |
Autre | 77 |
Préfère ne pas répondre | 99 |
Combien de personnes compte votre ménage?
Entrez le nombre approprié : | 77 |
Préfère ne pas répondre | 99 |
2 ou plus, D1
Votre ménage compte-t-il des personnes âgées de moins de 18 ans?
Oui | 1 |
Non | 2 |
Préfère ne pas répondre | 99 |
Enfants, D1B
Dans quel groupe d’âge se situent-elles?
(Veuillez choisir toutes les réponses qui s’appliquent)
Moins de 5 ans | 1 |
De 5 à 11 ans | 2 |
De 12 à 17 ans | 3 |
Préfère ne pas répondre | 99 |
Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous ayez atteint?
8e année ou moins | 1 |
Une partie du secondaire | 2 |
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent | 3 |
Permis d’apprentissage ou autre diplôme ou certificat de métier manuel | 4 |
Certificat ou diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement non universitaire | 5 |
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat | 6 |
Baccalauréat | 7 |
Diplôme d’études supérieures | 8 |
Préfère ne pas répondre | 9 |
Considérez-vous que vous appartenez à l’un des groupes suivants?
Groupe ethnique/minorité visible | 1 |
Autochtones | 2 |
Personne handicapée | 3 |
Aucun de ces groupes | 8 |
Ne sait pas/pas de réponse | 9 |
Merci d’avoir répondu au sondage.
Éliminé
Merci de votre collaboration. D’après les renseignements que vous avez donnés, vous n’êtes malheureusement pas admissible pour participer à la suite de ce sondage.
Bonjour, je m’appelle… et je travaille pour les Associés de recherche Ekos.
Nous menons plusieurs discussions au nom du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) sur la façon dont les Canadiens écoutent et regardent les nouvelles, les sports, les émissions, la musique et d’autres contenus, et pourquoi ils font ces choix d’écouter et de visionner du contenu par l’entremise des médias traditionnels ou en ligne. Une discussion en français est prévue dans votre communauté à <HEURE> le <DATE> à <LIEU>. La discussion durera une heure et demie et nous offrons 85 $ à toute personne qui prend le temps de participer.
La participation à cette recherche est entièrement volontaire et n’aura aucune incidence sur le service que vous pourriez recevoir du gouvernement du Canada, et vous pouvez choisir de vous retirer à tout moment après avoir accepté de participer. Les renseignements sont recueillis en conformité avec la Loi sur la protection des renseignements personnels et les autres lois de même nature. Nous permettez-vous de vous poser quelques questions supplémentaires afin de vérifier si votre profil correspond aux paramètres de notre étude? (Sinon, remercier et mettre fin à la conversation)
Si demandé : Le CRTC est un organisme indépendant du gouvernement du Canada chargé de réglementer le système de communication canadien.
Si hésitant : Participer à cette étude vous donne l’occasion de parler au CRTC du rôle que les services de télécommunication jouent dans votre vie et de la façon dont cette qualité de service influe sur votre vie.
Oui | 1 |
Non (remercier et terminer) | 2 |
Êtes-vous citoyen canadien?
Oui | 1 |
Non (remercier et terminer) | 2 |
Vivez-vous dans votre communauté depuis au moins trois mois?
Oui | 1 |
Non (remercier et terminer) | 2 |
Est-ce que vous, ou un membre de votre famille immédiate ou de votre foyer, travaillez pour ou travaillez au... ?
Note pour l’intervieweur : Si vous obtenez une réponse « oui », remerciez et terminez.
Gouvernement du Canada
Oui | 1 |
Non | 2 |
Une société d’études de marché/un service de recherche marketing
Oui | 1 |
Non | 2 |
Les médias (p. ex. un magazine, un journal, la radio, la télévision, production de films ou de vidéos)
Oui | 1 |
Non | 2 |
Inscrire le sexe du répondant ou de la répondante (NE PAS DEMANDER)
Masculin | 1 |
Féminin | 2 |
Est-ce que je peux obtenir l’année de votre naissance, s’il vous plaît?
INSCRIRE L’ANNÉE : | 77 |
REFUS | 99 |
À quel groupe d’âge appartenez-vous?
Moins de 18 ans | 1 |
De 18 à 25 ans | 2 |
De 26 à 34 ans | 3 |
De 35 à 44 ans | 4 |
De 45 à 54 ans | 5 |
De 55 à 64 ans | 6 |
65 ans et plus | 7 |
REFUS (REMERCIER ET TERMINER) | 9 |
Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint jusqu’à présent?
8e année ou moins | 1 |
Une partie du secondaire | 2 |
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent | 3 |
Permis d’apprentissage ou autre diplôme ou certificat de métier manuel | 4 |
Certificat ou diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement non universitaire | 5 |
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat | 6 |
Baccalauréat | 7 |
Diplôme d’études supérieures | 8 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Des catégories suivantes, laquelle représente le mieux le revenu total de votre ménage (c’est-à-dire le revenu total de toutes les personnes de votre ménage, avant impôts)?
Moins de 20 000 $ | 1 |
De 20 000 $ à moins de 40 000 $ | 2 |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 3 |
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ | 4 |
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ | 5 |
De 100 000 $ à moins de 120 000 $ | 6 |
De 120 000 $ à moins de 150 000 $ | 7 |
150 000 $ et plus | 8 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Avez-vous accès à Internet à la maison?
Oui | 1 |
Non | 2 |
Ne sait pas/pas de réponse | 9 |
Certaines personnes n’ont pas de service Internet à la maison pour différentes raisons. Pouvez-vous me dire quelle est votre propre raison de ne pas avoir Internet à la maison?
Raison liée au service Internet | 94 |
Coût (du service ou de l’équipement Internet) | 2 |
Ce n’est pas offert où je me trouve | 4 |
La qualité est trop mauvaise pour m’être utile | 3 |
95 | |
Personnel/lié au ménage | 96 |
N’en a pas besoin/aucun intérêt/pas utile/pas assez de temps | 6 |
Manque de compétences ou de formation/Internet ou ordinateur trop difficile à utiliser | 7 |
Confidentialité, sécurité ou protection de la vie privée | 8 |
Obstacles liés à un handicap | 9 |
97 | |
Autre; précisez | 77 |
Ne sait pas/pas de réponse | 99 |
Avez-vous déjà participé à un entretien pour une étude de marché ou à un groupe de discussion à des fins de recherche?
Oui | 1 |
Non | 2 |
Oui, Q4
À quand remonte la dernière fois où vous avez participé à une telle discussion?
Au cours des 6 derniers mois (REMERCIER ET TERMINER) | 1 |
Au cours des deux dernières années | 2 |
Il y a plus de deux ans | 3 |
Quel était le sujet de la discussion?
NOTE POUR L’INTERVIEWEUR : Si le sujet est lié à de la rétroaction sur les communications gouvernementales et/ou à des sujets liés aux services de radiodiffusion — REMERCIER ET TERMINER
Rétroaction sur les communications du gouvernement et/ou sur des sujets liés aux services de télécommunications REMERCIER ET TERMINER | 1 |
Autre (veuillez préciser) : | 77 |
À combien de groupes de discussion d’études de marché ou d’entrevues approfondies avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
Moins de | 51 |
5 ou plus (REMERCIER ET TERMINER) | 2 |
Service de données Internet à domicile, Q1
Lors des discussions de groupe, on demande aux participants d’exprimer leurs opinions et de dire ce qu’ils pensent. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise d’exprimer votre opinion en présence d’autres personnes, en français? Êtes-vous :
Très à l’aise | 1 |
À l’aise | 2 |
Plutôt à l’aise | 3 |
Mal à l’aise | 4 |
Très mal à l’aise | 5 |
Comme nous l’avons mentionné, la discussion de groupe durera environ 1 heure et demie et nous offrons à chaque participant un cadeau en argent de 85 $ en guise de remerciement. Je dois également vous dire que les discussions des groupes seront enregistrées en audio et en vidéo à des fins de recherche et qu’un membre de l’équipe de recherche observera la discussion. Tout ce que vous direz demeurera confidentiel.
(Cocher pour indiquer que vous avez lu la déclaration) | 1 |
La séance se tiendra à <HEURE> le <DATE> à <LIEU>. Le groupe de discussion dure une heure et demie, mais nous demandons à tous les participants d’arriver 10 minutes avant le début de la discussion. Vous est-il possible d’arriver dix minutes avant le début de la séance?
REMARQUE : SI LE RÉPONDANT FAIT PART D’UNE DIFFICULTÉ, PAR EXEMPLE UN PROBLÈME VISUEL OU AUDITIF OU UN PROBLÈME DE LANGAGE, OU S’IL CRAINT DE NE PAS POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT — REMERCIER ET METTRE FIN À LA CONVERSATION
Oui | 1 |
Non | 2 |
Vous recevrez un appel téléphonique de relance un ou deux jours avant le jour de votre discussion en groupe. Pouvons-nous confirmer l’orthographe de votre nom?
****Vérifier l’orthographe du nom : ______****
Bonne orthographe | 1 |
Prénom, nom de famille | 2 |
Est-ce que le <téléphone> est le meilleur numéro pour vous joindre?
* INTERVIEWEUR : Confirmer le numéro de téléphone; s’il est erroné/si la personne préfère être appelée ailleurs, enregistrer un nouveau numéro.
Numéro de téléphone correct | 1 |
Nouveau numéro | 2 |
Si vous le souhaitez, nous vous enverrons également un courriel de confirmation avec les détails indiquant la date, l’heure et le lieu de la discussion. Pourriez-vous s’il vous plaît nous fournir votre adresse courriel?
* INTERVIEWEUR : Confirmer l’adresse courriel : <courriel>).
Courriel : | 1 |
Pas de courriel/Refus | 2 |
Entre-temps, si vous avez des questions ou si vous ne pouvez plus participer à la discussion, pour quelque raison que ce soit, veuillez nous en informer par téléphone, au numéro sans frais 1 800 388 2873, ou par courriel, à l’adresse rzito@ekos.com. Merci de votre participation et de votre temps.
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) explorera le type de contenu audio et vidéo auquel les Canadiens ont accès, comment ils y accèdent et quelles sont leurs raisons d’écouter ou de regarder du contenu en ligne ou par des moyens traditionnels, comme la radio et télévision.
SI DEMANDÉ : Le CRTC est un organisme indépendant du gouvernement du Canada chargé de réglementer le système de communication canadien.
Cette discussion fait partie d’une série de 16 discussions tenues dans l’ensemble du pays, en plus d’un sondage national en ligne et d’une consultation publique. Cette recherche donne au CRTC l’occasion d’entendre de vraies histoires de Canadiens qui vivent dans des grandes et petites communautés sur la façon qu’ils écoutent et qu’ils regardent le contenu, et sur ce qui explique les décisions qu’ils prennent pour accéder à ce contenu.
La session durera environ une heure et demie. Explication de la démarche et des règles de base :
La discussion est en cours d’enregistrement sur bandes audio et vidéo afin que je puisse écouter attentivement ce que vous dites et ne pas être distrait par le fait d’avoir à écrire des choses.
Tous les commentaires sont confidentiels.
S’il vous plaît, essayez de parler un à la fois et soyez respectueux des opinions des uns et des autres.
Personne n’est censé être un expert en radiodiffusion ou en télécommunications. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses aux sujets dont nous parlerons — nous sommes seulement à la recherche de vos opinions honnêtes, ainsi que de vos propres expériences dans votre vie quotidienne.
Vous avez le droit de ne pas être d’accord. Prenez la parole et exprimez-vous, même si vous pensez être la seule personne à avoir une certaine opinion. Chacun peut avoir des expériences différentes et des points de vue différents.
Rôle du modérateur : soulevez des questions pour la discussion, surveillez le temps et assurez-vous que tout le monde a une chance de participer. Ne travaille ni pour le gouvernement du Canada ni pour les industries de la radiodiffusion ou des télécommunications.
S’il vous plaît, assurez-vous que vos téléphones cellulaires, vos BlackBerry, etc. sont éteints.
Des questions?
Pour commencer, chaque personne va se nommer et indiquer depuis combien de temps elle vit à <nom de la communauté>.
Avez-vous tous accès à Internet à la maison?
Combien d’entre vous ont la télévision par câble? L’accès à des services d’abonnement de diffusion en continu pour la musique ou la télévision?
En ce qui concerne le type de contenu de programmation que vous écoutez, comme les nouvelles locales, les nouvelles nationales et internationales, la musique, les balados ou les interviews-variétés audio, qu’écoutez-vous le plus souvent (p. ex. tous les jours)?
Comment écoutez-vous habituellement la programmation sonore à laquelle vous accédez? En général, est-ce par le biais de la radio traditionnelle ou de la radio en ligne, de matériel téléchargé, de balados ou de la diffusion en direct?
Si c’est de toutes ces façons, est-ce que cela dépend du type de contenu que vous écoutez? Lequel écoutez-vous en ligne et lequel par la radio traditionnelle?
Où écoutez-vous ce contenu? Est-ce différent selon où vous êtes et avec qui?
Ces derniers temps, faites-vous les choses différemment (c’est-à-dire, avez-vous changé vos habitudes ou êtes-vous revenu à la manière dont vous accédiez à la programmation sonore auparavant)?
Pourquoi écoutez-vous du contenu ou certains contenus par la radio traditionnelle? (Qu’aimez-vous de la radio traditionnelle? Ou que n’aimez-vous pas de la radio en ligne?)
Y a-t-il des obstacles particuliers à l’écoute par la radio traditionnelle?
Pourquoi écoutez-vous du contenu ou certains contenus en ligne? Qu’aimez-vous de la radio en ligne? (Ou que n’aimez-vous pas de la radio traditionnelle?)
Si vous écoutez les deux, qu’est-ce qui vous fait choisir d’écouter certains contenus en ligne, et d’autres pas?
Existe-t-il des obstacles à l’écoute du contenu en ligne?
Qu’est-ce qui vous gêne et pourquoi?
Qu’est-ce qui détermine si vous devez payer ou vous abonner à un service (p. ex. est-ce un contenu particulier ou une méthode de réception)?
Si ces obstacles étaient supprimés, changeriez-vous votre façon d’écouter du contenu audio?
Que feriez-vous différemment et pourquoi?
Selon vous, quelles seront vos habitudes d’écoute dans 2 ou 3 ans? Prévoyez-vous que vos habitudes vont changer?
Pensez-vous que cela changera quelque chose de façon plus générale (p. ex. comment vous êtes informé, votre qualité de vie).
b.Serait-ce un changement important?
Alors, tournons-nous maintenant vers le contenu des émissions que vous aimez regarder, comme les nouvelles locales, les nouvelles nationales et internationales, ou les interviews-variétés, la comédie, les émissions dramatiques, les émissions de musique, la télé-réalité. Qu’est-ce que vous regardez le plus souvent? (c’est-à-dire, que visionnez-vous au quotidien)?
Est-ce la même chose pour le reste de la famille? Est-ce que tous les membres de la famille ont les mêmes émissions préférées?
Comment regardez-vous habituellement les émissions? En général, est-ce par la télévision traditionnelle ou est-ce par visionnement en ligne, par du matériel téléchargé, ou par de la diffusion en continu?
Si c’est de toutes ces façons, est-ce que cela dépend du type de contenu que vous regardez?
Où regardez-vous ce contenu? Regardez-vous différentes choses selon où vous êtes ou avec qui vous êtes?
Ces derniers temps, faites-vous les choses différemment (c’est-à-dire, avez-vous changé vos habitudes ou êtes-vous revenu à la manière dont vous accédiez à la programmation visuelle auparavant)?
Est-ce que les autres membres du ménage visionnent les mêmes émissions que vous?
Pourquoi regardez-vous vos émissions ou certaines d’entre elles à la télévision traditionnelle? (Qu’aimez-vous de la télévision ou que n’aimez-vous pas?)
Existe-t-il des obstacles à regarder la télévision traditionnelle?
Est-ce la même chose pour les autres membres du ménage?
Pourquoi regardez-vous du contenu ou certains contenus en ligne? (Qu’aimez-vous du contenu en ligne? Ou, qu’est-ce que vous n’aimez pas de la télévision traditionnelle?)
Qu’est-ce qui vous pousse à regarder certains contenus par la télévision en ligne, et d’autres pas?
Existe-t-il des obstacles à regarder du contenu en ligne?
Qu’est-ce qui vous gêne et pourquoi?
Qu’est-ce qui détermine si vous payez ou vous abonnez à un service (p. ex. est-ce un contenu particulier ou une méthode de réception)?
Est-ce que les autres membres de la famille ont différents points de vue ou d’autres priorités par rapport aux services auxquels ils s’abonneraient ou pour lesquels ils payeraient?
Si ces obstacles étaient supprimés, changeriez-vous votre façon de regarder certains contenus?
Que feriez-vous différemment et pourquoi?
Selon vous, quel seront vos habitudes de visionnement dans 2 ou 3 ans? Vos habitudes vont-elles changer?
Pensez-vous que cela changera quelque chose de façon plus générale (p. ex. comment vous êtes informé, votre qualité de vie).
Serait-ce un changement important?
Croyez-vous que le gouvernement du Canada a un rôle à jouer pour assurer aux Canadiens un bon accès au contenu audio et vidéo à la radio et à la télévision traditionnelles, ou en ligne grâce au téléchargement, aux balados et à la diffusion en direct?
Le gouvernement a-t-il la responsabilité d’aider à éliminer certains obstacles qui empêchent l’accès au contenu?
Devrait-il y avoir un soutien financier pour certains types de contenu (p. ex. les nouvelles locales, les émissions dramatiques, le contenu en français/en anglais dans les communautés minoritaires, le contenu en langue autochtone, le contenu dans d’autres langues)?
Pensez-vous que cela devrait s’appliquer aux Canadiens de toutes les communautés, y compris les communautés rurales et éloignées partout au pays?
Est-ce que ce rôle devrait uniquement viser à faire en sorte que tous les Canadiens aient accès au contenu canadien ou pensez-vous qu’il devrait garantir l’accès à tout contenu?
Y a-t-il quoi que ce soit qui n’a pas fait l’objet d’une discussion et dont vous voulez parler avant de partir?
MERCI