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Laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie

Les laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie (LNVR) de l'Agence de la santé publique du Canada fournissent une gamme complète de services de laboratoire et de services d'expertise-conseil sur le VIH et les nouveaux rétrovirus. Ces services sont fournis aux laboratoires qui sont affiliés avec les ministères provinciaux de la Santé, les hôpitaux, les laboratoires pour les tests de dépistage sanguins ainsi que les laboratoires de recherche VIH à l'étranger. Les principales activités des (LNVR) sont :

  • Les services de référence;
  • L'assurance de la qualité;
  • La surveillance et les enquêtes sur les poussées d'infection;
  • La recherche;
  • Les activités internationales.

Les laboratoires (LNVR) regroupent les laboratoires suivants :

Le Laboratoire national, services de référence sur le VIH(LNSRV) fournit des services de référence en sérologie et en diagnostic moléculaire ainsi que des services de référence pour le VIH et HTLV-1/HTLV-2 ( virus T-lymphotrope humain) afin d'intervenir en faveur des programmes de dépistage des ministères provinciaux de la santé et de la Société canadienne du sang. Le laboratoire travaille de concert avec l'Association canadienne des spécialistes en laboratoire VIH aux fins de s'assurer que le Canada se classe parmi les meilleurs au monde dans le dépistage du VIH. Le LNSRV fournit des programmes d'assurance de la qualité des mesures de la charge virale VIH à des laboratoires nationaux et internationaux et des analyses de dépistage des anticorps VIH. Le laboratoire établit l'exactitude des résultats des analyses soumises par les laboratoires et leur fournit une rétroaction. Le LNSRV fournit également des services d'expertise-conseil à diverses communautés dans le monde afin de les appuyer dans la mise en œuvre de programmes d'assurance de la qualité dans leur pays.

Le LNSRV prend une part active dans la création de technologies innovatrices (VIH-2 mesure de la charge virale, essais quantitatifs HTLV, l'amélioration des techniques moléculaires). Le laboratoire seconde également les démarches en surveillance de diverses études épidémiologiques nationales.

Le Laboratoire national de la génétique du VIH (LNGV) effectue des analyses génétiques du VIH pour un grand nombre d'activités, y compris le Programme canadien de surveillance des souches et de la résistance aux médicaments ayant trait au VIH (PCSSRMV). Grâce à la collaboration entre le LNGV, la Division de la surveillance et de l'évaluation des risques [termicom] et les provinces et les territoires, ce programme voit à la surveillance et à l'évaluation des tendances relativement à la résistance aux médicaments ayant trait au VIH et à la distribution des variantes du VIH. Le PCSSRMV assure la qualité des épreuves diagnostiques du VIH, contribue à la mise au point d'un vaccin, fournit des conseils sur le choix des antirétroviraux et facilite la compréhension des profils de transmission du VIH.

Parmi ses autres activités, le LNGV administre un programme national d'assurance de qualité de la résistance du VIH aux médicaments, contribue aux enquêtes sur les poussées en fournissant des services d'épidémiologie moléculaire, appuie les études sur la résistance aux médicaments et soutient le développement et le transfert de technologies grâce à une collaboration à l'échelle internationale.

Le LNGV étudie également d'autres rétrovirus ayant une importance probable pour la santé publique. Le LNGV a évalué les risques potentiels associés à la transmission du rétrovirus porcin endogène (PERV) à des receveurs potentiels de xénogreffes et continue d'étudier le virus spumeux simien (VSS) comme marqueur d'une possible transmission hétérospécifique de rétrovirus de singes à humains.

Le Laboratoire national d'immunologie du VIH (LNIV) est le centrede ressources national en matière de diagnostic des maladies immunologiques cellulaires fondé sur la cytométrie de flux. Toutes ses activités sont axées sur l'élaboration de services et de méthodes dans le domaine de la réduction et de la prévention des maladies infectieuses.

Entres autres services, le laboratoire administre le Programme canadien d'évaluation externe de la qualité (PEEQ) pour la numération des lymphocytes T CD4. Ce PEEQ dessert l'ensemble des membres du Réseau canadien d'essais cliniques engagés dans la recherche sur les médicaments et les vaccins contre le VIH. Un programme semblable au PEEQ a été mis sur pied pour aider les pays qui disposent de peu de ressources pour administrer les médicaments antirétroviraux. En plus de recevoir l'aide financière de l`Agence, ce programme international d'évaluation de la qualité et de l'uniformisation des mesures immunologiques (mieux connu sous l'acronyme anglais QASI) est appuyé financiè rement par l`Organisation mondiale de la Santé, les Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis, la Clinton Foundation et par d'autres organismes. Cette initiative internationale appuie le PEEQ pour la numération des lymphocytes T CD4 dans les endroits éloignés où aucun PEEQ n'est offert sur le marché.

Pour ce qui est des méthodes de recherche, le LNIV évalue et élabore divers dosages utilisant des marqueurs de substitution et des essais cellulaires pour détecter les premiers indices de défaillance ou de rétablissement de la compétence immunitaire des personnes vivant avec le VIH. Le LNIV est soucieux de communiquer ses connaissances en offrant de la formation et des ateliers spécialisés sur le renforcement des capacités au pays et à l'étranger.

Le Service de l'infection virale et de l'épidémiologie moléculaire (SIVEM) participe à un grand nombre d'activités stratégiques visant à réduire les effets du VIH. Pami celle-ci, mentionnons l'utilisation de gouttes de sang séchées pour le génotypage de la résistance du VIH aux médicaments, l'étude de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant dans les milieux où les ressources sont limitées, l'étude Polaris sur la séroconversion et l'évaluation d'un nouveau virus du SIV dont tous les gènes accessoires ont été délétés et qui pourrait servir à la production d'un vaccin. La séroconversion est le passage, à la suite de l'infection initiale par le VIH, de la négativité à la positivité du test sérologique.

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Les services de référence :

  • Le dépistage sérologique et moléculaire d'échantillonnages complexes pour des laboratoires provinciaux et la Société canadienne du sang;
  • L'analyse de divers échantillonnages complexes (tissu humain, cadavre, sang séché, etc.);
  • Des services d'expertise-conseil aux laboratoires canadiens qui effectuent des analyses VIH/HTLV;
  • L'élaboration de nouvelles technologies;
  • L'évaluation de trousses de diagnostic;
  • La formation à l'échelle nationale et internationale.

L'assurance de la qualité :

  • Programme d'assurance de la qualité de la sérologie VIH;
  • Programme d'assurance de la qualité des mesures de la charge virale VIH;
  • Programme d'assurance de la qualité des analyses de la résistance aux médicaments ayant trait au VIH;
  • Programme d'assurance de la qualité de la numération lymphocytaire (numération des lymphocytes CD4);
  • La contribution au succès de l'élaboration de programmes internationaux d'assurance de la qualité.

La surveillance de la santé :

(réalisé avec le concours des études épidémiologiques nationales)

  • I-Track, M-Track : L'administration de tests VIH et hépatite C avec du sang séché;
  • Programme pour les enfants de la rue : détection des anticorps VIH, HTLV, hépatite C et VHS;
  • Programme canadien de surveillance des souches et de la résistance aux médicaments ayant trait au VIH (PCSSRMV);
    • Diagnostic d'infection récente (contre-essai)
    • Analyse de la souche
    • Typage génétique résistant aux médicaments
    • Épidémiologie moléculaire
  • Programme de surveillance des nouveaux rétrovirus;
  • Étude du Nunavut sur les HTLV : enquête sur les poussées d'infections.

Recherche et activités internationales

  1. Évaluation et promotion de technologies portables et abordables servant à la numération des lymphocytes T CD4

    Il est nécessaire de concevoir des technologies plus abordables servant à la numération des lymphocytes T CD4 pour les régions où les ressources sont limitées. Le manque de systèmes de surveillance abordables fonctionnant dans les régions éloignées de l'Afrique et de l'Asie constitue un des défis à relever. Les récentes avancées dans la technologie de diode électroluminescente (DEL) tracent la voie vers la conception de microscopes à fluorescence portables et abordables.

  2. Cytométrie de flux aux points de service

    Jusqu'à récemment, la cytométrie de flux compacte et conviviale n'était pas disponible. Les chercheurs des LNVR, en collaboration avec l'industrie, travaillent à la conception d'un cytomètre de flux alimenté par pile et abordable qui demande peu de formation pour effectuer la numération des lymphocytes T CD4 à des points de services de régions éloignées.

  3. Surveillance de la pharmacorésistance du VIH

    Les méthodes de surveillance de la résistance du VIH aux médicaments (RVIHM) sont nécessaires dans la recherche en cours pour que les traitements anitrétroviraux soient efficaces. Cela a conduit les LNVR à évaluer l'utilisation de gouttes de sang séchées pour le génotypage de la RVIHM. Des études effectuées au Mexique suggèrent que les résultats obtenus en utilisant des gouttes de sang séchées sont équivalents à ceux obtenus avec du plasma. Ces données indiquent donc que l'utilisation de gouttes de sang séchées est utile à la surveillance de la RVIHM, particulièrement dans les pays où les échantillons peuvent être soumis à de mauvaises conditions et être analysés longtemps après leur prélèvement.

  4. Transfert des connaissances

    Les laboratoires existants peuvent avoir besoin de conseils en ce qui a trait aux algorithmes de tests et à l'application de ces derniers dans la surveillance du VIH. Cela exige parfois l'échange de personnel et de connaissances scientifiques. Des bouleversements, entraînés par exemple par des conflits armés, peuvent affaiblir les infrastructures et les capacités d'analyse dont la mise sur pied a pu nécessiter des années. Les laboratoires ont souvent besoin d'aide et de formation pour rebâtir ces capacités.

  5. Réseautage

    Le programme d'analyse mondiale sur la transmission de la résistance aux médicaments de patients infectés par le VIH (connu sous l'acronyme anglais WATCH) vise à analyser la transcriptase inverse du VIH-1 ainsi que les séquences du gène de la protéase de patients de partout dans le monde qui n'ont jamais reçu de traitements. Cela aura pour résultat la création d'une base de données sur la transmission de souches pharmacorésistantes du VIH-1. WATCH vise également à établir un réseau mondial de chercheurs travaillant sur la résistance du VIH, en regroupant les efforts au besoin. Le Laboratoire national de la génétique du VIH (LNGV) est l'un des collaborateurs des LNVR qui participent au programme WATCH.

  6. Formation et assistance technique

    Le Laboratoire national d'immunologie du VIH des LNVR offre des ateliers sur le renforcement des capacités et d'autres services pour aider les membres du Réseau canadien d'essais cliniques sur le VIH en vue d'uniformiser la qualité en matière de numération des lymphocytes T CD4 partout au Canada. Les ateliers sur le renforcement des capacités et les séminaires sur le transfert des capacités en matière de biotechnologie des LNVR jouent un rôle de premier plan à l'échelle internationale. Ils sont axés sur : 1) le transfert des technologies de numération des lymphocytes T sur le plan technique, 2) le renforcement des capacités des cadres supérieurs des laboratoires afin de mettre en place des pratiques de gestion de qualité et 3) la présentation des éléments essentiels nécessaires pour diriger un programme national d'évaluation externe de la qualité (PEEQ) lié au PEEQ international appelé QASI. Le personnel des LNVR offre des conférences, des séances sur le transfert de technologies et des ateliers sur le renforcement des capacités, en anglais, en français et en chinois, à Ottawa et partout dans le monde, afin de favoriser une évaluation et une surveillance efficaces des personnes séropositives.

  7. Technologie de remplacement

    Grâce à des projets de recherche menés en collaboration avec les LNVR, l'hôpital Howard, situé dans une région rurale du Zimbawe, se dote d'une infrastructure pour le traitement du VIH/sida. Cet hôpital utilise les gouttes de sang séchées pour établir un diagnostic d'infection au VIH chez les enfants et contrôler la charge virale. L'hôpital utilise le test ExaVir pour contrôler les charges virales des participants à l'étude sur la transmission de la mère à l'enfant, ainsi que des patients traités à la clinique du sida Tariro. Les données des études des LNVR montrent que l'évaluation de la charge virale à l'aide du test ExaVir pourrait s'avérer plus économique et plus facile à effectuer sur le plan technique que l'évaluation effectuée à l'aide d'autres tests commercialisés.

    • Évaluation de la qualité dans les pays en développement

      Le programme international d'évaluation de la qualité et de l'uniformisation des mesures immunologiques (QASI) adapté au VIH/sida permet d'exécuter un programme d'évaluation des lymphocytes T CD4. Il est utilisé en vue d'assurer la qualité des tests sur les lymphocytes T CD4 dans les pays où ces services ne sont pas offerts. Pour de nombreux pays où les ressources sont limitées, c'est le seul moyen d'évaluer la situation du VIH et de déterminer quels antirétroviraux sont nécessaires. Plus de 300 laboratoires dans plus de 50 pays participent maintenant à ce projet, la plupart situés dans l'hémisphère sud. QASI est le plus important PEEQ pour l'immunophénotypage des lymphocytes T CD4 qui couvre l'Afrique, l'Asie et les Amériques. Il a été mis au point et est appliqué par le Laboratoire national d'immunologie du VIH (LNIV) des LNVR. QASI expédie régulièrement des échantillons de sang total stabilisé préparés pour imiter les échantillons soumis à de mauvaises conditions. Tous les aspects des communications entre QASI et les laboratoires participants peuvent être gérés à partir de l'interface de l'application Lympho Site, un logiciel spécial mis au point par le LNIV.

    • Numération des lymphocytes T CD4 dans les régions éloignées

      La numération des lymphocytes T CD4 demeure la méthode la plus efficace pour surveiller le déficit immunitaire chez les personnes infectées. L'OMS appuie les mesures visant à permettre aux laboratoires nationaux d'atteindre des rendements acceptables à l'échelle internationale. À cette fin, les efforts nationaux sont intégrés et des protocoles de numération des lymphocytes T reproductibles sont intégrés dans le cadre d'un programme national d'évaluation externe de la qualité (PEEQ). L'expérience des différents pays révèle que la fréquence de participation à un PEEQ a une incidence souhaitable sur le rendement des laboratoires. Le recours à l'interface de Lympho Site sur le Web diminue le temps de réponse nécessaire pour produire des rapports sur le rendement, ce qui donne plus de temps aux participants pour prendre des mesures correctrices.

Partenaires internationaux

Collaboration et participation internationale des LNVR par l'intermédiaire des organismes suivants :

Publications

Liens

Vous pouvez nous joindre au :

Bureau du directeur
Les laboratoires nationaux du VIH et de rétrovirologie
Pièce 3252
100, promenade Eglantine
Pré Tunney
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Téléphone : (613) 946-0841
Télécopieur : (613) 957-7258

Date de modification : 2006-07-19

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