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Populations à risque

On estime à 2,5 millions le nombre de personnes dans le monde qui ont contracté le VIH en 2007, ce qui fournit d'autres preuves que la transmission du VIH ne respecte aucune frontière, qu'elle soit géographique, socio-économique, déterminée par le sexe, l'âge ou un autre facteur. Bien que le VIH ou le sida affecte principalement les Canadiens les plus vulnérables, il atteint également les groupes les plus privilégiés de la société.

Les stigmates et la discrimination associés au VIH/sida demeurent très actifs au Canada et continuent à alimenter la dissémination du VIH. Comme dans les autres régions du monde, les populations canadiennes à risque intègrent les segments les plus vulnérables de la société.

Les hommes gais et les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes sont les plus touchés par l'épidémie, constituant 51 pour cent des 58 000 personnes qui vivaient avec une infection au VIH au Canada à la fin de 2005 (selon les estimations de l'Agence de santé publique du Canada). Les utilisateurs de drogues injectables constituent pour leur part 17 pour cent, et les femmes, 20 pour cent, du nombre des personnes atteintes. Les Autochtones qui ont une infection au VIH représentent un pourcentage disproportionné du nombre total de victimes au Canada. De même, les personnes provenant de pays où le VIH est endémique représentent aussi un pourcentage disproportionnel des personnes atteintes.

Concentrer les efforts sur les populations distinctes au Canada

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada, le gouvernement du Canada s'engage à élaborer des approches distinctes pour lutter contre l'épidémie de VIH/sida au sein des huit populations suivantes :

Pourquoi concentrer les efforts sur des populations distinctes?

Les approches axées sur des populations distinctes mènent à des mesures fondées sur des données adaptées à la culture qui permettent de mieux s'attaquer aux réalités et aux vulnérabilités qui contribuent aux infections et à de mauvais bilans de santé chez les groupes clés. De telles approches permettent aussi aux personnes qui atteintes du VIH/sida et celles qui y sont vulnérables, de façonner directement les politiques et les programmes qui les concernent.

 

Personnes vivant avec le VIH/sida - Feuillet d'information

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale), le gouvernement du Canada vise à définir de nouvelles approches de lutte contre l'épidémie du VIH/sida, adaptées aux populations, de concert avec les personnes touchées ou à risque.

Bien que des personnes de tout âge, horizon ou niveau socio-économique, puissent être touchées par le VIH ou le sida, dans les faits, au Canada (de même que dans la plupart des pays disposant d'importantes ressources), des populations bien précises sont représentées de manière disproportionnée dans l'épidémie qui frappe les personnes vivant avec le VIH/sida.

Les progrès réalisés dans les traitements offerts aux personnes vivant avec le VIH/sida ont contribué à faire augmenter considérablement l'espérance de vie des personnes atteintes. Toutefois, les personnes vivant avec le VIH/sida ont des besoins de plus en plus complexes. En effet, le VIH/sida a des répercussions sur leur santé physique et émotionnelle, leur qualité de vie, leur situation financière et leur autonomie.

Que révèlent les statistiques?

  • À la fin de 2005, le nombre de personnes vivant avec le VIH (y compris le sida) était estimé à 58 000, en hausse de 16 % par rapport au nombre estimé en 20021.
  • In 2005, approximately 27% of people with HIV were unaware of their infection2.
  • En 2005, environ 27 % des personnes vivant avec le VIH n'étaient pas conscientes de leur infection2.
  • À la fin de 2005, une proportion estimée à 51 % des nouveaux cas d'infection était attribuable aux autres hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (HRSH), 17 % aux utilisateurs de drogues injectables (UDI), 27 % aux hétérosexuels et 4 % aux HRSH-UDI. Le reste était attribuable à d'autres modes d'exposition1.
  • Jusqu'en 2005, approximativement 21 000 personnes sont décédées à la suite d'une infection au VIH ou au sida au Canada1.
  • Un grand nombre de personnes vivant avec le VIH présentent une co-infection par le virus de l'hépatite C.1 D'après les estimations découlant de la surveillance améliorée des comportements à risque associés au VIH chez les personnes faisant usage de drogues injectables (I-Track), en moyenne 11,7 % des participants à la Phase 1 avaient une double infection, au VIH et au VHC3.

Quel est l'apport de l'Initiative fédérale? Par exemple :

L'Agence de la santé publique du Canada(ASPC) prépare un Rapport d'étape sur les populations disctinctes et le VIH/sida portant sur les personnes vivant avec le VIH/sida, afin d'orienter les priorités futures des politiques, des programmes et de la recherche. Le rapport comprendra des données à jour sur le profil démographique de la population, l'état des infections au VIH, les facteurs qui augmentent la vulnérabilité au VIH/sida, la recherche actuellement financée, l'expérience vécue des personnes touchées par le VIH/sida et conclura par une analyse des réponses. Ce rapport est préparé avec le soutien d'un groupe de travail externe composé de représentants de la population, d'organismes participant aux réponses et de la communauté de recherche. La publication du rapport final est prévue pour 2009.

L'Initiative fédérale cherche à garantir la participation directe des personnes vivant avec le VIH/sida. Par exemple, les personnes vivant avec le VIH/sida jouent un rôle important au sein du Conseil consultatif ministériel de l'Initiative fédérale sur le VIH/sida au Canada. Elles occupent un tiers des sièges du Conseil dont l' un des deux sièges de coprésident.

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) procède actuellement à l'établissement de P-Track, un système de surveillance de deuxième génération, qui fera le suivi des attitudes, des comportements et de l'accès aux services de prévention chez les personnes vivant avec le VIH/sida au Canada. Ce système sera mis en œuvre avec la participation centrale et active des personnes vivant avec le VIH/sida et avec la collaboration de la santé publique provinciale, régionale et locale, des organismes communautaires et des chercheurs.

Ces trois initiatives constituent des exemples de la valeur accordée par le gouvernement du Canada à la participation accrue des personnes vivant avec le VIH/sida (principe d'une participation accrue des personnes atteintes) et garantissent leur participation à ses activités.

À l'aide de ses programmes communautaires, y compris le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS) et le Fonds national de lutte contre le VIH/sida, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) accorde du soutien aux organismes communautaires qui offrent des services de prévention, de soins et de soutien aux personnes vivant avec le VIH/sida ou vulnérables à une infection par le VIH.

Voici quelques exemples de projets et programmes à l'intention des personnes vivant avec le VIH/sida et qui sont soutenus par l'ASPC :

  • En Alberta, HIV Edmonton a mis sur pied le Positive Peer Program. Il s'agit d'un programme de soutien à long terme qui tient des réunions de groupe bimestrielles et qui aide les personnes atteintes à acquérir les connaissances, les comportements et les aptitudes nécessaires pour affronter les influences et les agents stressants externes. Les pairs soutiennent d'autres personnes vivant avec le VIH/sida en prenant leur propre défense, en l'emportant sur les agents stressants de tous les jours, et en dirigeant le milieu local, provincial, national et international du sida. (PACS)
  • L'Ontario AIDS Network a élaboré le programme Chefs de file des personnes vivant avec le VIH/sida pour renforcer les aptitudes de direction des personnes atteintes. Le programme a été conçu afin de promouvoir l'inclusion des personnes vivant avec le VIH/sida et leur participation à l'Ontario AIDS Network et d'autres organismes communautaires ainsi l'amélioration de leurs compétences et connaissances ayant trait aux soins, au traitement, au soutien et à la gouvernance. Ce programme donne un bon exemple de développement communautaire et de promotion de la santé puisqu'il a été créé par et pour les personnes vivant avec le VIH/sida, emploie des personnes vivant avec le VIH/sida et habilite ces dernières à occuper des postes de direction au sein de leurs communautés. En résultat, les participants trouvent de nombreux avantages au programme, d'une confiance accrue au sentiment d'un lien plus fort avec leur communauté, jusqu'à de plus grandes possibilités d'emploi dans les secteurs privés, publics et bénévoles. (PACS)
  • Le Bureau local d'intervention traitant du sida (organisme local du sida) - Centre du Québec a monté une Campagne de compassion envers les personnes vivant avec le VIH/sida afin de sensibiliser le public à propos de la situation des personnes vivant avec le VIH/sida, de renseigner les gens afin de diminuer leur crainte d'une infection au VIH infection et de favoriser la tolérance et l'acceptation des personnes atteintes. Le projet comporte également la préparation d'outils durables, comme celle d'une présentation vidéo visant à encourager une attitude de compassion et de solidarité envers les personnes vivant avec le VIH/sida, et à combattre les stigmates et la discrimination. (PACS)
  • Le Comité du sida de Terre-Neuve-et-Labrador offre des occasions de réseautage entre pairs aux personnes vivant avec le VIH/sida et situées dans des régions rurales dans la province. Cela comprend des événements mensuels entre pairs, comme des groupes de discussion, des repas et des ateliers à l'intention des personnes vivant avec le VIH/sida, de même qu'un programme entre pairs pour accorder du soutien aux personnes atteintes qui ont récemment obtenu un diagnostic. (PACS)
  • Le Réseau canadien d'info-traitements sida prépare une mise à jour des populaires documents Guides complets à l'intention des personnes vivant avec le VIH ou le sida. Ces documents constituent une ressource éducative complète sur la perspective des personnes vivant avec le VIH/sida. Les fournisseurs de services pourront se guider sur ces documents en prêtant assistance aux personnes vivant avec le VIH/sida et leur fournir leur propre exemplaire. (Fonds des populations)

Références :

  1. Agence de la santé publique du Canada. Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida, 2007. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007.
  2. Boulos D, Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimations de la prévalence et de l'incidence du VIH au Canada, 2005. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2006; 32 (15) : 165-174.
  3. Agence de la santé publique du Canada. I-Track : Surveillance améliorée des comportements à risque chez les utilisateurs de drogues injectables. Rapport sur la phase I, août 2006. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2006.

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Hommes gais - Feuillet d'information

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale), le gouvernement du Canada vise à définir de nouvelles approches de lutte contre le VIH/sida, adaptées aux populations, de concert avec les personnes touchées ou à risque.

Bien que l'impact du VIH/sida sur la communauté gaie ait diminué depuis le milieu des années 1980, le groupe des hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (HRSH), un terme épidémiologique qui décrit un comportement et qui englobe des personnes de tous les horizons de la société, continue de composer la majorité des diagnostics déclarés de VIH et de sida. Ce groupe s'étend à toutes les catégories sociales et recoupe d'autres populations et facteurs d'importance, comme l'âge, l'appartenance ethnique, le comportement sexuel ou la consommation de drogue, qui peuvent apporter d'importants renseignements pour l'établissement d'approches à la prévention, aux soins, au traitement et au soutien.

Que révèlent les statistiques?

  • À la fin de 2006, le HRSH comptait cumulativement 76,1 % des cas déclarés de sida chez les hommes adultes.1.
  • Depuis 1985, le HRSH a accumulé 68,1 % des résultats d'analyse positifs aux tests de sérodiagnostic du VIH chez les hommes adultes.1
  • En 2005, le HRSH représentait une proportion estimée à 45 % de toutes les nouvelles infections au Canada.2
  • En 2004, le taux déclaré de syphilis infectieuse (information préliminaire) chez les hommes atteignait presque neuf fois celui de 1997, ce qui indique un risque plus élevé d'exposition au VIH.3

Quel est l'apport de l'Initiative fédérale? Par exemple :

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) prépare un rapport d'étape sur les populations distinctes et le VIH/sida portant sur les hommes gais, bispirituels, bisexuels et qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes afin d'orienter les priorités futures des politiques, des programmes et de la recherche. Le rapport comprendra des données à jour sur le profil démographique de la population, l'état des infections au VIH, les facteurs qui augmentent la vulnérabilité au VIH/sida, la recherche actuellement financée, l'expérience vécue des hommes gais touchés par le VIH/sida et conclura par une analyse des réponses. Ce rapport est préparé avec le soutien d'un groupe de travail externe composé de représentants de la population, d'organismes participant aux réponses et de la communauté de recherche. La publication du rapport final est prévue pour 2009

En 2005, l'ASPC a mis en œuvre un système de surveillance de deuxième génération du VIH appelé M-Track. M-Track a pour but de surveiller les tendances dans la prévalence du VIH, de l'hépatite virale, des infections transmissibles sexuellement (ITS) et des comportements à risque qui leur sont associés parmi le HRSH. Cette mise en œuvre a été accomplie avec la collaboration de la santé publique provinciale, régionale et locale, d'organismes communautaires et de chercheurs. Il existe maintenant six sites M-Track au Canada : Montréal, Ottawa, Toronto, Winnipeg, Vancouver et Victoria. Plus de 4 500 hommes ont participé à une enquête M-Track de 2005 à 2007.

À l'aide de ses programmes communautaires, y compris le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS) et le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida (le Fonds pour les populations touchées), l'ASPC soutient des organismes communautaires qui offrent des services de prévention, des soins et du soutien à toutes les personnes qui ont le VIH/sida, et les personnes qyu y sont vulnérables, y compris les hommes gais. Voici des exemples de projets et de programmes qui sont soutenus et qui s'adressent aux hommes gais :

  • Dans le cadre d'un projet de prévention positive, la série d'ateliers pour les hommes gais récemment diagnostiqués de la BC Persons with AIDS Society monte une équipe animée par les pairs pour diriger une série d'ateliers à l'intention des hommes gais séropositifs pour le VIH dans la région de Vancouver; la Société fournira la documentation, la formation et la coordination nécessaire pour faciliter les ateliers en collaboration avec trois organismes de services liés au sida situés en Colombie-Britannique (PACS).
  • La Pacific Community Resources Society évalue les besoins des gais, des personnes bispirituelles et des hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes de la région de Fraser East afin de quantifier et d'identifier les besoins de ces populations et de permettre une prévention, une planification et des services efficaces (PACS).
  • Le Comité SIDA d'Ottawa, par le biais du Projet de santé et de bien-être intégral des hommes gais, offre une variété de services d'approche, de soutien et d'éducation aux hommes gais et aux personnes atteintes du VIH/sida dans la région d'Ottawa, au moyen d'activités comme des ateliers et des événements communautaires. Le projet vise à augmenter les comportements de réduction des risques de contracter le VIH, ce qui permet aux hommes gais de rester en santé et de maintenir leur bien-être en les informant des contextes dans lesquels se prennent les décisions sur les rapports protégés, et par la coordination des réseaux de soutien et d'éducation entre pairs (PACS).
  • Action Séro-Zéro, à Montréal, exploite un Projet Internet et d'intervention en ligne, qui a pour but de limiter la transmission du VIH chez les jeunes gais et les hommes bisexuels en offrant des services en ligne sur la santé chez les gais, les rapports protégés, le VIH/sida et les infections transmissibles sexuellement (PACS).
  • Action Séro-Zéro dirige également l'élaboration d'une campagne de marketing social au plan national en collaboration avec SIDA Bénévoles Montréal, le comité sur le sida de Toronto, la coalition SIDA de la Nouvelle-Écosse, SIDA Vancouver, la Société canadienne du sida et le Community-Based Research Centre. Le projet vise à réduire l'incidence du VIH/sida dans la communauté gaie à l'aide d'une campagne communautaire et à améliorer les attitudes et les perceptions au sujet du VIH/sida et des personnes atteintes (le Fonds pour les populations touchées).

Références :

  1. Agence de la santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Rapport de surveillance jusqu'au 31 décembre 2006. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007.
  2. Boulos D, Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimations de la prévalence et de l'incidence du VIH au Canada, 2005. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2006; 32 (15) : 165-174.
  3. Agence de la santé publique du Canada. Rapport de surveillance canadien 2004 sur les maladies transmissibles sexuellement : publication anticipée. Cité le 16 mai 2008. http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/07vol33/33s1/index-fra.php
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Utilisateurs de drogues injectables - Feuillet d'information

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale), le gouvernement du Canada vise à définir de nouvelles approches de lutte contre le VIH/sida, adaptées aux populations, de concert avec les personnes touchées ou à risque.

Selon l'Enquête sur les toxicomanies au Canada, parmi les Canadiens qui ont admis avoir utilisé des drogues injectables à un moment de leur vie, 269 000 personnes, soit 6,5 % ont déclaré avoir utilisé des drogues injectables en 20041. Bien que le nombre des nouvelles infections chez les utilisateurs de drogues injectables (UDI) semble diminuer, le problème de la prévention du VIH chez les femmes qui utilisent des drogues injectables au Canada perdure.

Que révèlent les statistiques?

  • Jusqu'à la fin de juin 2007, l'utilisation de drogues injectables expliquait 8,0 % des cas cumulés de sida chez les adultes et 17,5 % (5 465) des tests positifs cumulés pour le VIH chez les adultes. Chez les UDI ayant obtenu des tests positifs pour le VIH avec mention du sexe, 67,5 % étaient des hommes. Une proportion supplémentaire de 2,3 % des tests positifs pour le VIH provenait d'autres hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes et qui font aussi usage de drogues injectables2.
  • À la fin de 2006, la proportion des tests séropositifs chez les adultes qui est attribuable à l'UDI a graduellement diminué de 24,6 % en 2001 à 19,3 % en 20063.
  • Lorsque des données relatives à la catégorie d'exposition ont été déclarées, la proportion des tests positifs pour le VIH chez les femmes adultes qui utilisent des drogues injectables s'est élevée à 31,1 % en 2001, a descendu à 25,5 % en 2003, puis a remonté à 30,7 % en 20062.
  • Chez les hommes, le modèle d'infection au VIH est différent et la proportion des tests positifs pour le VIH attribuable à l'utilisation de drogues injectables est en baisse constante -- diminuant de 22,4 % en 2001 à 15,4 % en 20062.
  • D'après les rapports de surveillance qui mentionnent l'origine ethnique*, l'utilisation de drogues injectables est à l'origine de 40 % des cas de sida associés aux peuples autochtones de 1979 à 2006 et de 58,8 % des tests positifs pour le VIH de 1998 à 20063.
  • Le nombre estimé de nouveaux cas d'infection au VIH chez les UDI, 350-650, en 2005, reste beaucoup trop élevé4.

* Les données relatives à l'origine ethnique ne sont pas disponibles pour l'ensemble des provinces et territoires. Des données sur l'origine ethnique ont été rapportées dans 79,1 % de tous les cas de sida déclarés entre 1979 et le 31 décembre 2006, et dans 29,2 % des tests positifs pour le VIH à partir de 1998 jusqu'à la fin de 2006.

Quel est l'apport de l'Initiative fédérale? Par exemple :

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) prépare un rapport d'étape sur les populations distinctes et le VIH/sida portant sur les utilisateurs de drogues injectables afin d'orienter les priorités futures des politiques, des programmes et de la recherche. Le rapport comprendra des données à jour sur le profil démographique de la population, l'état des infections au VIH, les facteurs qui augmentent la vulnérabilité au VIH/sida, la recherche actuellement financée, l'expérience vécue des personnes touchées par le VIH/sida et conclura par une analyse des réponses. Ce rapport est préparé avec le soutien d'un groupe de travail externe composé de représentants de la population, d'organismes participant aux réponses et de la communauté de recherche. La publication du rapport final est prévue pour 2009.

Afin de mieux comprendre les comportements à risque pour le VIH chez les personnes qui utilisent des drogues injectables, l'ASPC a mis sur pied I-Track : un système de surveillance améliorée des comportements à risque associés au VIH déployé dans des sites sentinelles disséminés à travers le Canada. Cela a été accompli avec la collaboration de la santé publique provinciale, régionale et locale, des organismes communautaires et des chercheurs.

  • La phase I a été achevée à Victoria, Régina, Toronto, Sudbury, dans le réseau SurvUDI (Ottawa et 6 sites au Québec), Winnipeg et Edmonton.
  • La phase II a été récemment achevée à Victoria, Régina, Thunder Bay, Sudbury, Kingston, Toronto et est en cours pour le réseau SurvUDI. La phase II de collecte de données est en cours à Prince George et à Edmonton. Les sites du centre et du nord de l'île de Vancouver sont envisagés pour l'automne 2008.

À l'aide de ses programmes communautaires, y compris le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS) et le Fonds national de lutte contre le VIH/sida, l'ASPC soutient des organismes communautaires qui offrent des services de prévention, des soins et du soutien à toutes les personnes qui ont le VIH/sida et à celles qui y sont vulnérables, y compris les personnes qui utilisent des drogues injectables.

Voici quelques exemples de projets et programmes à l'intention des personnes qui utilisent des drogues injectables et qui sont soutenus par l'ASPC :

  • Le programme SIDA du sud de la Saskatchewan inc. offre des services de prévention aux femmes à risque (celles qui sont sur la rue, qui souffrent de toxicomanie, etc.), aux personnes qui utilisent des drogues injectables et à d'autres personnes à risque. Cela comprend la gestion de Red Ribbon Place, un établissement d'hébergement de transition comportant douze logements qui offre une résidence aux sans-abri et aux résidents à risque qui vivent avec le VIH/sida ou l'hépatite C (PACS).
  • Par le biais de son projet Accroître la compassion envers les toxicomanes, Point de Repères, un organisme communautaire de Québec, offre de la formation et de l'information visant à accroître chez les policiers, les marchands et d'autres intervenants la compassion envers les personnes qui utilisent des drogues injectables. De plus, les personnes qui utilisent des drogues injectables participent à la création d'une vidéo qui comprend un portrait de leur vie et des récits personnels (PACS).

Le Centre d'accueil du Labrador a mis en œuvre son VIH/AIDS Labrador Project à l'intention des femmes autochtones, des jeunes, des détenus et des personnes qui utilisent des drogues injectables qui présentent une vulnérabilité au VIH, à l'hépatite C et aux infections transmises sexuellement, de même qu'aux Autochtones qui vivent avec le VIH/sida. Les services d'éducation, de formation et de soutien des individus, des communautés, des détendus et du personnel des pénitenciers, des fournisseurs de services, des parents et des éducateurs contribuent à améliorer les connaissances et la capacité de prévenir la transmission des infections ainsi que l'accès au diagnostic, aux soins, aux traitements et aux services sociaux (Fonds pour les projets sur le VIH/sida des communautés hors réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis).

Références :

  1. Enquête sur les toxicomanies au Canada en 2005 : Une enquête nationale sur la consommation d'alcool et d'autres drogues par les Canadiens : Prévalence de l'usage et méfaits liés : Rapport détaillé. Ottawa : Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies.
  2. Agence de santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada : Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2006. Ottawa : Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007
  3. Agence de santé publique du Canada. Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida, 2007. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007.
  4. Boulos D, Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimations de la prévalence et de l'incidence du VIH au Canada, 2005. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2006; 32 (15) : 165-174.

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La population carcérale - Feuillet d'information

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale), le gouvernement du Canada vise à définir de nouvelles approches de lutte contre le VIH/sida, adaptées aux populations, de concert avec les personnes touchées ou à risque.

Le Service correctionnel du Canada (SCC) est l'organisme fédéral chargé d'exécuter les sentences d'une durée de deux ans ou plus imposées par la cour. Par rapport au reste des Canadiens, les personnes détenues dans des établissements correctionnels ont une incidence de maladies infectieuses plus élevée2. Bon nombre d'entre elles sont déjà infectées à leur arrivée dans l'établissement correctionnel, souvent à la suite d'un historique de comportement à risque élevé. Les détenus qui persistent à pratiquer des comportements à risque élevé, une fois incarcérés, risquent d'infecter d'autres personnes, sans compter le risque de contracter d'autres infections eux-mêmes.

Que révèlent les statistiques?

  • À la fin de la période 2006-07, plus de 13 200 personnes étaient incarcérées dans des pénitenciers fédéraux du Canada et 6 900 délinquants faisaient l'objet d'une supervision dans la communauté3.
  • À la fin de 2006, selon les faits connus, 218 personnes résidant dans les établissements correctionnels fédéraux (1,64 % de la population des pénitenciers fédéraux) avaient le sida ou étaient porteuses du VIH, et 3 661 personnes (27,6 %) souffraient d'une infection au virus de l'hépatite C4.
  • De 1999 à 2002, la prévalence* du VIH chez les détenus des pénitenciers fédéraux canadiens a augmenté de façon constante de 1,65 % à 2,04 %. En 2003 et 2004, la prévalence a chuté à 1,92 % et 1,43 % respectivement5. En 2005, elle s'est élevée à 1,67 % et est restée relativement stable en 2006 (1,64 %)4.
  • Dans les pénitenciers fédéraux canadiens, la prévalence du VIH chez les délinquantes est plus élevée que chez les hommes. En 2006, la prévalence du VIH chez les délinquantes s'élevait à 4,49 % comparativement à 1,54 % chez les hommes4.
  • En 2006, au cours d'un mois donné, 52,9 % des détenus confirmés séropositifs pour le VIH suivaient un traitement antirétroviral; cependant, tous les cas étaient sous supervision médicale4.
  • Le nombre de détenus porteurs du VIH qui ont été libérés dans la collectivité est passé de 183 en 2002 à 214 en 2004. En 2005, ce nombre a diminué à 174, pour augmenter de nouveau à 193 en 20064.

* La prévalence de l'infection se fonde sur les résultats aux tests. Les détenus ne subissent pas tous un test, par conséquent, la prévalence de l'infection peut être plus élevée.

Quel est l'apport de l'Initiative fédérale? Par exemple :

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) prépare un rapport d'étape sur les populations distinctes et le VIH/sida portant sur la population carcérale afin d'orienter les priorités futures des politiques, des programmes et de la recherche. Le rapport comprendra des données à jour sur le profil démographique de la population, l'état des infections au VIH, les facteurs qui augmentent la vulnérabilité au VIH/sida, la recherche actuellement financée, l'expérience vécue des personnes touchées par le VIH/sida et conclura par une analyse des réponses. Ce rapport est préparé avec le soutien d'un groupe de travail externe composé de représentants de la population, d'organismes participant aux réponses et de la communauté de recherche. La publication du rapport final est prévue pour 2010.

En tant que partenaire de l'Initiative fédérale, le Service correctionnel du Canada (SCC) travaille en collaboration avec d'autres ministères et organismes fédéraux et des organismes non gouvernementaux pour répondre au besoin en services de prévention, de soins, de traitement et de soutien. Le SCC offre un programme complet de santé publique visant les maladies infectieuses appuyé par une lettre d'entente interministérielle conclue avec l'ASPC. L'ASPC, en partenariat avec le SCC, mène également une étude des maladies infectieuses et des comportements à risque. Les deux partenaires analysent les résultats.

Le SCC offre aux détenus des tests volontaires et confidentiels de dépistage de maladies infectieuses à leur admission et pendant toute leur période d'incarcération, de même qu'un accès à des spécialistes et un traitement du VIH. Un service de counseling avant et après le test de dépistage du VIH est offert à tous ceux qui se soumettent à ce test. Des programmes d'éducation sur la transmission et la prévention des maladies infectieuses, l'accès discret à des condoms, des digues dentaires, du lubrifiant à base d'eau, de l'eau de Javel pour le matériel d'injection, de tatouage et de perçage et le traitement à la méthadone sont offerts dans tous les pénitenciers du SCC.

Grâce au financement VIH/sida national de l'ASPC, le réseau de soutien des détenus atteints du VIH/sida, en partenariat avec le Réseau juridique canadien VIH/sida, a publié Temps dur : programmes de prévention du VIH et de l'hépatite C pour les détenus au Canada en décembre 2007, un document qui décrit les meilleures pratiques de prévention de la transmission des maladies infectieuses en prison.

À l'aide de ses programmes communautaires, y compris le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'ASPC soutient des organismes communautaires qui offrent des services de prévention, des soins et du soutien à toutes les personnes qui ont le VIH/sida et à celles qui y sont vulnérables, y compris les détenus.

Voici des exemples de projets et de programmes destinés aux détenus et qui sont soutenus par l'ASPC :

La BC Persons with AIDS Society (BCPWA) offre le programmeEntrée-Sortie : La réduction des risques et la promotion de la santé pour les détenus (POP) qui cherche à éduquer les détenus et le personnel du pénitencier au sujet du VIH, de sa transmission, de son traitement et des pratiques de gestion des risques connexes. POP offre également aux détenus infectés au VIH des séances face à face ou par l'intermédiaire d'un numéro de téléphone 1-800; un accès à des suppléments alimentaires par l'entremise du Complementary Health Fund du BCPWA; des services de représentation personnelle, au besoin; et de l'assistance pour la planification de la libération.

En Ontario, le réseau de soutien des détenus atteints du VIH/sida offre le programme L'approche en milieu carcéral afin de diminuer la transmission du VIH/sida chez les détenus et les anciens détenus; à promouvoir la santé et les services de santé chez les détenus et les anciens détenus touchés par le VIH/sida en Ontario; et à multiplier les occasions d'acquisition de compétences pour les organismes de services en matière de sida et les organismes communautaires œuvrant auprès des détenus et des anciens détenus. Le réseau de soutien des détenus atteints du VIH/sida est le seul organisme au Canada qui offre des services d'éducation et de soutien relatifs au VIH/sida aux détenus, aux jeunes délinquants et à leur famille.

Stella l'amie de Maimie, un organisme communautaire de Montréal a créé le projet « Les ailes de notre avenir » à l'intention des détenues ou des femmes infectées, de même les travailleurs dans les domaines de l'admissibilité à la libération conditionnelle et de la réintégration au marché du travail. Grâce aux séances de sensibilisation, les détenus acquièrent une meilleure compréhension des modes de transmission et des techniques de prévention techniques, et les travailleurs sociaux se familiarisent avec les ressources disponibles.

Références :

  1. Service correctionnel Canada. Le rôle du Service correctionnel du Canada, 2007. www.csc-scc.gc.ca.
  2. Service correctionnel Canada. Prévention et contrôle des maladies infectieuses dans les pénitenciers fédéraux canadiens, 2000 et 2001 : Un rapport résultant du Système de surveillance des maladies infectieuses du Service correctionnel du Canada. 2003.
  3. Service correctionnel Canada. Rapport Pour une sécurité publique accrue du Comité d'examen du Service correctionnel du Canada, octobre 2007.
  4. Service correctionnel Canada. Données préliminaires des services de santé, sous réserve de modifications, non publiées, 2007.
  5. Service correctionnel du Canada. Prévention et contrôle des maladies infectieuses dans les pénitenciers fédéraux canadiens, 2002-2004. 2006. Sous presse.
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Fiche de renseignements sur les jeunes à risque

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale), le gouvernement du Canada vise à définir de nouvelles approches de lutte contre le VIH/sida, adaptées aux populations, de concert avec les personnes touchées ou à risque.

Bien que l'incidence connue du VIH chez les jeunes (ci-définis comme étant âgés de 10 à 24 ans), constitue une très faible proportion du nombre total des cas de VIH/sida au Canada, les données sur les comportements à risque, y compris le comportement sexuel, l'abus d'alcool ou d'autres drogues, et les perceptions répandues chez les jeunes, démontrent le potentiel de transmission du VIH. Ce potentiel augmente significativement dans le cas des jeunes à risque. Les comportements à risque élevé, comme les relations sexuelles non protégées, la consommation de drogues, l'itinérance, et d'autres facteurs, y compris le sans-abrisme, la maladie mentale et l'abus sexuel, augmentent les risques chez les jeunes. Les jeunes gais sont plus vulnérables que leurs pairs hétérosexuels; et les jeunes autochtones sont plus à risque que les populations non autochtones.

Que révèlent les statistiques?

  • On a estimé qu'à la fin de 2006, 729 jeunes avaient reçu un diagnostic de sida, ce qui correspond à 3,5 % des cas cumulés de sida.
  • Parmi ces cas, dans le groupe d'âge de 10 à 19 ans, le mode de transmission a été établi comme suit : sang et produits sanguins - 59,8 %; contact hétérosexuel/endémique - 13 %; hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (HRSH) - 10,9 %; usage de drogues injectables (UDI) - 8,7 %; HRSH/UDI - 4,3 %; autre/périnatal - 3,3 %
  • Dans le groupe d'âge de 20 à 24 ans, le mode de transmission a été établi comme suit : HRSH - 50,9 %; contact hétérosexuel/endémique - 21,1 %; UDI - 11,8 %; HRSH/UDI - 9,8 %; sang et produits sanguins 6,3 %; autre - 0 %
  • À la fin de 2006, 58 981 cas VIH positifs dans les tranches d'âge suivantes avaient été déclarés à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) -- 868 (1,5 %) chez les jeunes de 15 à 19 ans, et14 911 (25,3 %) chez les jeunes de 20 à 29 ans.
  • Comparativement aux autres groupes d'âge, la proportion des tests VIH positifs attribuables à des femmes est plus élevée chez les jeunes, soit 40,9 % des résultats VIH positifs chez les 15 à 29 ans. Les femmes des autres groupes d'âge (30-39 ans, 40-49 ans, et plus de 50 ans) reçoivent environ 18 à 31 % des résultats VIH positifs1

Quel est l'apport de l'Initiative fédérale? Par exemple :

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) prépare un rapport d'étape sur les populations distinctes et le VIH/sida portant sur les jeunes à risque afin d'orienter les priorités futures des politiques, des programmes et de la recherche. Le rapport comprendra des données à jour sur le profil démographique de la population, l'état des infections au VIH, les facteurs qui augmentent la vulnérabilité au VIH/sida, la recherche actuellement financée, l'expérience vécue des jeunes à risque touchés par le VIH/sida et conclura par une analyse des réponses. Ce rapport est préparé avec le soutien d'un groupe de travail externe composé de représentants de la population, d'organismes participant aux réponses et de la communauté de recherche. La publication du rapport final est prévue pour 2010.

L'ASPC dirige un programme national de surveillance améliorée des jeunes de la rue et a publié plusieurs rapports présentant des vues d'ensemble des données recueillies et plusieurs numéros de Renseignements sommaires et Actualités en épidémiologie, qui couvrent des aspects spécifiques de la population des jeunes de la rue, y compris des analyses plus approfondies des ITS, de la consommation de drogues et des comportements sexuels à risque qui y sont associés, de même que de l'hépatite C et de l'usage de drogues injectables2

À l'aide de ses programmes communautaires, y compris le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'ASPC soutient des organismes communautaires qui offrent des services de prévention, des soins et du soutien à toutes les personnes qui ont le VIH/sida, et celles qui y sont vulnérables, y compris les jeunes à risque.

Voici des exemples de projets et de programmes destinés aux jeunes à risque qui sont soutenus par PACS :

  • Connue sous le nom de YouthCO, la Youth Community Outreach AIDS Society de Vancouver dirige Programme de promotion de l'éducation sur le VIH auprès des jeunes, qui sensibilise les jeunes en situation à risque au sujet de la prévention du VIH à l'aide de services d'approche, de présentations et d'ateliers. Le programme forme des jeunes qui deviendront des VIH/sida pairs éducateurs sur le VIH/sida et met en valeur le potentiel d'organismes au service des jeunes à offrir une prévention/éducation efficace du VIH.
  • Le programme YouthXChange de la AIDS Calgary Awareness Association vise à répondre à deux besoins des jeunes à risque. Le premier consiste à augmenter la sensibilisation au VIH/sida chez les jeunes à risque en offrant de l'information et les moyens nécessaires pour réduire leur risque de contracter le VIH. Le deuxième met l'accent sur l'amélioration de la qualité de vie des jeunes à risque au moyen d'initiatives communautaires de prévention, d'aiguillages, de consultation d'urgence et d'assistance à la résolution de problèmes.
  • L'ANONYME (Unité d'intervention mobile l'Anonyme) coordonne le programme « Hey fille mets tes culottes ». Il s'agit d'un projet visant à promouvoir la santé sexuelle des jeunes filles et des jeunes mères du quartier St-Michel à Montréal, qui incorpore une variété de stratégies innovatrices visant à favoriser la participation des jeunes, y compris la formation.

Références :

  1. De l'Agence de la santé publique du Canada Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida novembre 2007
  2. De l'Agence de la santé publique du Canada, Division des infections acquises dans la collectivité Rapports sur les jeunes de la rue au Canada http://www.phac-aspc.gc.ca/sti-its-surv-epi/youth-jeunes_f.html
  3. Agence de la santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Tableaux de surveillance sélectionnés en date du 30 juin 2007. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007.

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Les Autochtones - Feuillet d'information

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale), le gouvernement du Canada vise à définir de nouvelles approches de lutte contre le VIH/sida, adaptées aux populations, de concert avec les personnes touchées ou à risque.

Par rapport au reste des Canadiens, les Autochtones sont en moins bonne santé et vivent en général dans des conditions socioéconomiques moins favorables. De plus, les données épidémiologiques révèlent que les Autochtones sont surreprésentés dans l'épidémie du VIH et qu'ils sont infectés au VIH à un plus jeune âge que les non-Autochtones.

Que révèlent les statistiques?

  • D'après le recensement de 2006, environ 3,8 % des 31,2 millions de Canadiens se reconnaissent comme Autochtones, un terme qui englobe les Premières nations, les Inuits et les Métis1.
  • Les Autochtones comptaient environ 7,5 % de toutes les personnes atteintes du VIH au Canada à la fin de 2005 et environ 9 % des nouvelles infections au VIH au Canada en 20052.
  • Les Autochtones représentaient 24,4 % des cas de sida qui ont été déclarés en 2006 avec mention de l'origine ethnique*.3
  • En 2006, 50 % des cas de sida déclarés chez les Autochtones concernaient des femmes autochtones. 4.
  • D'après les rapports de surveillance qui mentionnent l'origine ethnique*, l'utilisation de drogues injectables est à l'origine de 40 % des cas de sida associés aux peuples autochtones de 1979 à 2006 et de 58,8 % des tests positifs obtenus pour le VIH de 1998 à 20064.

* Les données relatives à l'origine ethnique ne sont pas disponibles pour tous les provinces et territoires. Des données sur l'origine ethnique ont rapportées déclarées dans 79,1 % de tous les cas de sida déclarés entre 1979 et le 31 décembre 2006, et dans 29,2 % des tests positifs pour le VIH à partir de 1998 jusqu'à la fin de 2006.

Quel est l'apport de l'Initiative fédérale? Par exemple :

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) prépare un rapport d'étape sur les populations distinctes et le VIH/sida portant sur les Autochtones afin d'orienter les priorités futures des politiques, des programmes et de la recherche. Le rapport comprendra des données à jour sur le profil démographique de la population, l'état des infections au VIH, les facteurs qui augmentent la vulnérabilité au VIH/sida, la recherche actuellement financée, l'expérience vécue des peuples autochtones touchés par le VIH/sida et conclura par une analyse des réponses. Ce rapport est préparé avec le soutien d'un groupe de travail externe composé de représentants de la population, d'organismes participant aux réponses et de la communauté de recherche. La publication du rapport final est prévue pour 2009.

Le Conseil national autochtone sur le VIH/sida (CNAVS) est un comité consultatif de l'ASPC et de Santé Canada qui voit à ce que les besoins des Premières nations, des Inuits et des Métis relativement à la lutte contre le VIH soient satisfaits. En septembre 2007, le CNAVS a tenu son premier forum sur la politique nationale à Montréal. Le forum a mis l'accent sur les questions concernant particulièrement les Premières nations, les Inuits et les Métis, de même que sur des échanges relatifs aux déterminants sociaux de la santé, aux défis associés aux programmes VIH dans les communautés autochtones nordiques et rurales, et aux stratégies visant à augmenter le nombre de tests du VIH dans les populations autochtones.

L'ASPC travaille avec des représentants des groupes communautaires autochtones et d'autres intervenants au développement d'A-Track -- un système de surveillance de deuxième génération du VIH/sida chez les peuples autochtones. Ce système de surveillance est conçu afin de recueillir l'information déclarée par l'intéressé au fil du temps à propos des comportements à risque reliés au VIH, de l'historique des tests du VIH, des attitudes envers les services de soins de santé et de leur accessibilité, et des connaissances sur le VIH. À ce jour, deux sites ont été désignés comme projets pilotes pour la collecte de données.

La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) soutient des initiatives visant à améliorer les connaissances et la sensibilisation au VIH/sida parmi le personnel sanitaire de la DGSPNI, les jeunes de 10 à 30 ans, les femmes et les dirigeants communautaires des réserves. La DGSPNI a œuvré pour établir des partenariats aux niveaux national, régional et communautaire afin d'arriver à une réponse coordonnée quant au VIH/sida. La capacité communautaire à faire face au VIH/sida a été renforcée par la sensibilisation, la prévention, les soins et les traitements, et des environnements sociaux positifs pour les personnes atteintes ou à risque de contracter le VIH/sida.

L'ASPC accorde du soutien aux organismes communautaires qui offrent des services locaux de prévention, de soins et de soutien aux Autochtones touchés par le VIH/sida ou qui y sont vulnérables par le biais de ses programmes communautaires, y compris le Fonds pour les projets sur le VIH/Sida des communautés hors réserve des Premières nations, des Inuits et des Métis, le Fonds pour les initiatives visant spécifiquement les populations touchées par le VIH/sida et le Programme d'action communautaire sur le sida.

Voici des exemples de projets et de programmes destinés aux Autochtones qui sont soutenus par ces programmes de financement :

  • Le Réseau canadien autochtone du sida applique les principes du marketing social afin de hausser les niveaux de sensibilisation et des connaissances du VIH/sida chez les dirigeants autochtones à l'aide de son programme Encourager les dirigeants de communautés à mettre fin aux stigmates et à la discrimination à l'endroit des gens aux prises avec le VIH/sida dans le but de créer des environnements communautaires plus réceptifs à des programmes efficaces sur le VIH/sida à l'intention des peuples autochtones (financé par l'ASPC).
  • Le projet de « Pauktuutit Inuit Women of Canada » Ajjigijaunningittuq : Répondre aux besoins en matière de VIH des Inuits vivant dans les centres urbains vise à améliorer la qualité de vie des Inuits citadins infectés ou touchés par le VIH en leur facilitant l'accès aux centres Inuits de prévention, de diagnostic, de traitement et de soutien fournis par des organismes de services en matière de sida, de même que par d'autres fournisseurs de services de santé, ou de services médicaux ou sociaux (financé par l'ASPC).
  • Vivre « Positif » Nord offre C'est votre choix : l'éducation sur le VIH/sida pour les groupes cibles, une approche stratégique complète pour la prévention de la dissémination du VIH dans les populations autochtones et d'autres populations vulnérables de la ville de Prince George et du Nord de la Colombie-Britannique. En partenariat avec le Service de santé publique et d'autres intervenants, le programme offre des ateliers de sensibilisation et de prévention du VIH conçus sur mesure pour répondre aux besoins des participants dont le comportement présente un risque élevé de contracter une infection au VIH (financé par l'ASPC).
  • Une communauté des Premières nations de la Saskatchewan travaille en partenariat avec d'autres organismes communautaires et régionaux des Premières nations pour offrir un programme de mieux-être holistique chez les jeunes (Fier de moi) qui allie l'éducation, l'activité physique et le mieux-être spirituel ou psychologique afin de promouvoir l'estime de soi, de renforcer la prise de décisions et de soutenir les jeunes dans l'exercice de choix sains et éclairés (financé par Santé Canada).
  • Dans le cadre de son projet de Réduction des méfaits, le Foyer pour femmes autochtones de Montréal a fait des démarches pour faciliter l'accès aux tests de VIH à ses clients, a créé un groupe de soutien pour les femmes autochtones atteintes du VIH, a rendu plus accessible le traitement et les cérémonies traditionnelles aux femmes autochtones atteintes du VIH, et a préparé un guide de ressources à l'intention des femmes autochtones de Montréal (financé par l'ASPC).

Références :

  1. Statistique Canada, Recensement 2006, no 97-558-XCB2006006 au catalogue.
  2. Boulos D, Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimations de la prévalence et de l'incidence du VIH au Canada, 2005. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2006; 32 (15) : 165-174.
  3. Agence de la santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2006. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007.
  4. Agence de la santé publique du Canada. Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida, 2007. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007.

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Les femmes - Feuillet d'information

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale), le gouvernement du Canada vise à définir de nouvelles approches de lutte contre le VIH/sida, adaptées aux populations, de concert avec les personnes touchées ou à risque.

Les femmes représentent une proportion croissante des tests positifs pour le VIH. Chez les femmes (de 15 ans et plus), les principales catégories d'exposition qui sont associées aux nouveaux diagnostics d'infection au VIH sont les contacts hétérosexuels et l'injection intraveineuse de drogues (UDI).

Que révèlent les statistiques?

  • Jusqu'à la fin de 2006, un total de 1 866 cas de sida et de 9 569 cas d'infections au VIH ont été signalés chez les femmes adultes1.
  • À la fin de 2005, les femmes représentaient 20 % des personnes atteintes du VIH ou du sida2.
  • En 2006, les femmes ont obtenu environ 28 % des tests positifs pour le VIH1.
  • En 2006, 71,2 % des résultats de test positifs pour le VIH chez des femmes adultes ont été obtenus par des femmes âgées de 15 à 39 ans1.
  • En 2006, 63,8 % de tous les tests positifs dans le groupe d'âge de 15 à 19 ans concernait des femmes1.
  • On estime que les femmes comptaient pour 27 % de toutes les nouvelles infections au VIH en 2005 contre 24 % en 20022.
  • En 2006, la proportion des bébés chez qui l'infection au VIH par transmission périnatale a été confirmée représentait 2,6 %, comparativement à 26,8 % en 19951

Quel est l'apport de l'Initiative fédérale? Par exemple :

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) prépare un rapport d'étape sur les populations distinctes et le VIH/sida portant sur les femmes afin d'orienter les priorités futures des politiques, des programmes et de la recherche. Le rapport comprendra des données à jour sur le profil démographique de la population, l'état des infections au VIH, les facteurs qui augmentent la vulnérabilité au VIH/sida, la recherche actuellement financée, l'expérience vécue des femmes touchées par le VIH/sida et conclura par une analyse des réponses. Ce rapport est préparé avec le soutien d'un groupe de travail externe composé de représentants de la population, d'organismes participant aux réponses et de la communauté de recherche. La publication du rapport final est prévue pour 2009.

À l'aide de ses programmes communautaires, y compris le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'ASPC soutient des organismes communautaires qui offrent des services de prévention, des soins et du soutien à toutes les personnes qui ont le VIH/sida et à celles qui y sont vulnérables, y compris les femmes.

Voici des exemples de projets et de programmes destinés aux femmes et soutenus par PACS :

  • À l'aide de son Programme de soutien des femmes positives au VIH, la Positive Women's Network Society de la Colombie-Britannique (PWNS) offre un soutien propre au sexe au moyen d'interventions de professionnels et des pairs afin que les femmes séropositives aient un meilleur accès aux soins de santé et à d'autres services. Dans son rôle de meneur qui répond aux besoins psychologiques complexes des femmes séropositives confrontées à des stigmates, à la discrimination et à la marginalisation, la PWNS réduit l'isolation sociale et permet aux participants d'obtenir plus facilement les ressources et les services nécessaires.
  • Par son approche communautaire reposant sur l'action de bénévoles, la Khali Shiva AIDS Society de la Saskatchewan cherche à donner aux femmes séropositives des appuis non médicaux afin de les habiliter à prendre en mains leur propre santé et leur propre sécurité sociale. Le projet Les femmes « positives » qui communiquent ensemble pour le changement propose des activités d'entretien personnel, comme de l'exercice et des cercles de partage avec un aîné, de la formation en informatique et en gestion des conflits. Le projet offre aux femmes des possibilités d'emploi associées à la gestion d'un local de rencontre au service des sans-abri. Le projet utilise une approche fondée sur les pairs afin de renforcer la capacité d'accès au traitement des femmes récemment diagnostiquées séropositives.
  • La AIDS Coalition of Nova Scotia (ACNS) offre son Community HIV/AIDS Sex Worker Leadership Program, qui permet de réunir des travailleuses de l'industrie du sexe dans le but de créer des ressources et de la documentation décrivant le risque de transmission du VIH dans leur communauté. L'ACNS offre également le Women's Prevention Trainer Program en partenariat avec des organismes communautaires dédiés aux femmes.

Références :

  1. Le VIH et le sida au Canada. Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2006. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007.
  2. Boulos D, Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimations de la prévalence et de l'incidence du VIH au Canada, 2005. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2006; 32 (15) : 165-174.

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Personnes provenant de pays où le VIH est endémique - Feuillets d'information

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada (Initiative fédérale), le gouvernement du Canada vise à définir de nouvelles approches de lutte contre le VIH/sida, adaptées aux populations, de concert avec les personnes touchées ou à risque.

Les pays où le VIH est endémique correspondent à ceux qui ont une incidence du VIH chez les adultes (de 15 à 49 ans) égale ou supérieure à 1,0 % de la population et qui satisfont un des critères suivants :

  • 50 % ou plus des cas de VIH sont attribuables à une transmission hétérosexuelle;
  • Le ratio homme femme est égal ou inférieur à 2:1; ou
  • L'incidence du VIH chez les femmes qui reçoivent des soins prénataux est supérieure à 2 %1.

Que révèlent les statistiques?

  • Pour la période de 2001 à 2006, 7,9 % des immigrants au Canada sont venus d'un pays où le VIH est endémique2.
  • Pour les personnes ayant obtenu des tests positifs pour le VIH de 1998 à la fin de 2006 et provenant d'un pays où le VIH est endémique, presque 80 % avaient moins de 40 ans1.
  • En 2006, 8,3 % des nouveaux tests positifs pour le VIH ont été attribués à des personnes provenant d'un pays où le VIH est endémique3.
  • La proportion des tests positifs pour le VIH chez des adultes hétérosexuels nés dans un pays où le VIH est endémique a augmenté de 6 % en 2001 à 7,7 % en 2003 et, plus récemment, à 8,3 % en 20063.
  • Entre 1998 et 2006, les femmes ont représenté 54 % des tests positifs pour le VIH dans la catégorie du VIH endémique et 42 % des cas de sida durant la même période1.
  • 12 % (estimation) des personnes ayant le VIH/sida au Canada à la fin de 2005 et environ 16 % des nouvelles infections au VIH au Canada en 2005 ont été attribués à des hétérosexuels qui ne s'injectaient pas de drogues et qui sont nés dans un pays où le VIH est endémique4.

Quel est l'apport de l'Initiative fédérale? Par exemple :

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) prépare un Rapport d'étape sur les populations distinctes et le VIH/sida portant sur les personnes provenant d'un pays où le VIH est endémique afin d'orienter les priorités futures des politiques, des programmes et de la recherche. Le rapport comprendra des données à jour sur le profil démographique de la population, l'état des infections au VIH, les facteurs qui augmentent la vulnérabilité au VIH/sida, la recherche actuellement financée, l'expérience vécue des personnes touchées par le VIH/sida et conclura par une analyse des réponses. Ce rapport est préparé avec le soutien d'un groupe de travail externe composé de représentants de la population, d'organismes participant aux réponses et de la communauté de recherche. La publication du rapport final est prévue pour 2008.

Afin de recueillir de l'information plus détaillée sur les comportements à risque associés au VIH, les tests du VIH et l'exposition à certains programmes d'intervention des personnes au sein des populations ethnoculturelles du Canada et en particulier des personnes provenant d'un pays où le VIH est endémique, l'ASPC met au point E-Track, un système de surveillance de deuxième génération du VIH. Il est à souhaiter que l'information recueillie à l'aide de ce système mène à une meilleure compréhension de la dynamique de la transmission du VIH et des secteurs de prévention potentiels au sein de cette population vulnérable. Le premier site pilote d'E-Track a déjà démarré à Montréal. La mise en œuvre de ce système se déroule avec la collaboration de la santé publique provinciale, régionale et locale, d'organismes communautaires et de chercheurs.

À l'aide de ses programmes communautaires, y compris le Programme d'action communautaire sur le sida (PACS), l'ASPC soutient des organismes communautaires qui offrent des services de prévention, des soins et du soutien à toutes les personnes vivant avec le VIH/sida et à celles qui y sont vulnérables, y compris les personnes provenant d'un pays où le VIH est endémique.

Voici des exemples de projets et de programmes qui sont soutenus par PACS et qui sont destinés à des personnes provenant d'un pays où le VIH est endémique :

  • Au moyen de L'amélioration des services pour les immigrants et les réfugiés de Winnipeg et de Brandon, le Centre de ressources sur l'éducation sexuelle du Manitoba inc. accroît les connaissances, la sensibilisation et l'accès aux services de prévention, de soins, de traitement et de soutien relatifs au VIH/sida des communautés des immigrants et des réfugiés et offre des ressources tenant compte des différences culturelles.
  • Le projet Ubuntu/ Komipesa/ Angajmant Kominoté/ Engagement communautaire du Centre francophone de Toronto vise à augmenter la sensibilisation envers le VIH/sida et les facteurs de risque connexes chez les francophones de 19 ans et plus provenant de pays où le VIH/sida est endémique et résidant à Toronto. Le projet tente également de promouvoir une meilleure compréhension du processus des tests du VIH parmi les participants.
  • À Montréal, le Groupe d'action pour la prévention de la transmission du VIH et l'éradication du sida (GAP-VIES) aide les personnes atteintes du VIH/sida d'origine haïtienne ou africaine à franchir les diverses étapes de la recherche d'emploi et d'intégration à la population active, ce qui comprend la gestion des problèmes associés à l'intégration sociale, la famille, la santé et le budget.

Références :

  1. Agence de la santé publique du Canada. Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida, 2007. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007.
  2. Statistique Canada, Recensement de 2006, no 97-557-XCB2006007 au catalogue.
  3. Agence de la santé publique du Canada. Le VIH et le sida au Canada. Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2006. Division de la surveillance et de l'évaluation des risques, Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses, Agence de la santé publique du Canada, 2007.
  4. Boulos D, Yan P, Schanzer D, Remis RS et Archibald C. Estimations de la prévalence et de l'incidence du VIH au Canada, 2005. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2006; 32 (15) : 165-174.