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Conseil ministériel sur le VIH/sida

Le Conseil ministériel sur le VIH/sida a été créé pour guider le ministre de la Santé à propos des aspects du VIH/sida qui sont d'intérêt pancanadien. Le Conseil regroupe une grande diversité d'expériences et de connaissances, il compte parmi ses membres plusieurs personnes qui vivent avec le VIH/sida. Ses principales activités consistent à surveiller l'initiative, à l'évaluer, à s'occuper des problèmes d'actualité, à proposer une orientation à long terme.

Les Canadiens et les Canadiennes font face à une épidémie complexe et en pleine évolution. De plus en plus, le VIH infecte les segments les plus vulnérables de notre population, en particulier les personnes marginalisées en raison de facteurs socio-économiques, les utilisateurs de drogues injectables, les femmes vivant dans la pauvreté, de nombreuses communautés autochtones, les détenus des établissements carcéraux et les jeunes hommes homosexuels. Comme l'épidémie se déplace, la Stratégie canadienne sur le VIH/sida doit être souple et adaptable. L'une des principales recommandations auxquelles a abouti le processus de consultation de 1997 concernait la création d'un organisme indépendant chargé de conseiller le ministre de la Santé quant au nouveau visage de l'épidémie et à la mise en œuvre de la Stratégie. Le Conseil ministériel sur le VIH/sida a été créé au printemps 1998.

Rôle et composition

Le Conseil ministériel sur le VIH/sida appuie la mise en œuvre efficace et efficiente de la Stratégie en conseillant le ministre sur tous les aspects pancanadiens du VIH/sida. Plus précisément, le Conseil fait la promotion d'alliances et de projets conjoints ; il aide à l'élaboration de plans à long terme pour l'action future dans le domaine du VIH/sida ; il recommande des mesures visant à rejoindre les communautés à risque ; enfin, il fait en sorte que la Stratégie canadienne sur le VIH/sida demeure souple et adaptée aux nouvelles formes que prendra l'épidémie.

Pour s'acquitter de ce mandat à la fois exigeant et stimulant, on a choisi les membres du Conseil en fonction de leur expérience et de leurs compétences collectives variées allant des connaissances dans le domaine de la recherche scientifique à une expérience sur le terrain avec les nouveaux groupes à risque. Comme le Conseil a pour rôle de faire valoir les intérêts des personnes séropositives et de leurs proches, cinq de ses quinze membres sont des personnes vivant avec le VIH/sida.

Afin d'encourager la collaboration et l'établissement de liens solides avec les provinces et territoires, le coprésident provincial du Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur le VIH/sida est membre d'office du Conseil ministériel. Le ministre de la Santé rencontre le Conseil au moins une fois l'an pour examiner ses recommandations. Chaque année, le Conseil rend compte à la population canadienne des progrès réalisés dans le cadre de l'Initiative fédérale en réponse au VIH/sida au Canada

Pour de plus amples renseignements :

Division des politiques, de la coordination et des programmes sur le VIH/sida
Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses
Agence de la santé publique du Canada (ASPC)
(613) 957-7350

Approbation en attente PDF

Publications du conseil ministériel

Réunion du conseil ministériel sur le VIH/sida

haut de la page

Membres du conseil ministériel sur le VIH/sida

Brian Conway (Co-Chair)

Le Dr Conway a obtenu son diplôme de l’école de médecine de l’Université McGill en 1982. Après y avoir fait sa résidence en médecine interne, il est allé à l’Université du Manitoba pour poursuivre des études supérieures en maladies infectieuses. En 1988, le Conseil de recherches médicales du Canada lui a remis une bourse pour faire des recherches sur le VIH/sida à l’Université Harvard, sous la direction du Dr Martin Hirsch. En 1990, il a été embauché par l’Université d’Ottawa, aux départements de médecine et de microbiologie et immunologie.

Il a déménagé à Vancouver en 1994 et est maintenant professeur agrégé au département d’anesthésiologie, de pharmacologie et de thérapie de l’Université de la Colombie-Britannique. Il est coordonnateur de la Downtown Infectious Diseases Clinic, à Vancouver, qui se spécialise dans le diagnostic et le traitement des infections virales, notamment du virus de l'herpès simplex et du virus de la varicelle et du zona. Il est aussi expert-conseil en maladies infectieuses au Pender Community Health Center, qui offre des services à la population des quartiers défavorisés du centre-ville, où il y a un nombre élevé de cas d’infection par le VIH et le virus de l'hépatite C (VHC).

Au cours des cinq dernières années, le Dr Conway a joué un rôle de chef de file dans l’établissement de nouvelles stratégies visant à offrir des soins pour le VIH, le VHC, l’herpès génital et d’autres infections dans les quartiers défavorisés. Ces stratégies cherchent surtout à simplifier les options thérapeutiques et à intégrer les aspects médicaux et psychosociaux des soins ainsi que les aspects liés à la dépendance. À l’heure actuelle, il bénéficie d’une subvention de cinq ans des National Institutes of Health pour étudier les infections aiguës et précoces par le VIH, notamment chez les utilisateurs de drogues injectables. Il reçoit aussi des fonds de l’organisme Vancouver Coastal Health et de la Vancouver Foundation pour établir un modèle de traitement des infections par les génotypes 2 et 3 du VHC dans le cadre d’un programme de traitement sous observation directe.

Le Dr Conway a plus de 100 publications à son actif et il est rédacteur en chef adjoint (clinique) du Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes. Il a présidé la conférence annuelle de l’Association canadienne de recherche sur le VIH, qui au eu lieu à Vancouver du 12 au 15 mai 2005. Il est le président de l’Association en ce moment.

Dans la communauté, il joue un rôle actif au sein de l’organisme national Société Santé en français et siège à son conseil d’administration. Il est aussi président de RésoSanté Colombie‑Britannique, un des 17 réseaux de la Société. Parmi ces nombreuses réalisations à ce titre, mentionnons la publication du  Guide Santé Colombie-Britannique. Il s’agit d’un guide pratique (qui contient une ligne d’information sans frais) qui est distribué dans tous les foyers francophones de la Colombie-Britannique et du Yukon. Il dirige aussi un projet qui vise à cerner les ressources francophones pour la formation de médecins de famille dans la province.

John Charles Plater (Co-Chair)
Barrister & Solicitor

John C. Plater est né et il a grandi dans la région de Collingwood, en Ontario. Il a obtenu, en 1993, un diplôme de baccalauréat en sciences politiques à l’Université de Toronto et, en 1996, un diplôme de baccalauréat en droit à Osgoode Hall Law School. Il a été admis au Barreau en 1997 et a pratiqué le droit au sein de ARCH, centre dont le mandat est de défendre et de promouvoir les droits des personnes handicapées, jusqu’en février 2000, quand il a ouvert son propre cabinet d’avocats.

John est ancien président d’Hemophilia Ontario et ancien vice­‑président de la Société canadienne de l’hémophilie. Actuellement, il est coprésident Comité consultatif ontarien de lutte contre le VIH et le sida et président du Groupe de travail ontarien sur l’hépatite C. Auparavant, John a travaillé plusieurs années au sein du comité consultatif communautaire sur le VIH/sida de l’hôpital St. Michael’s, et il a siégé brièvement au conseil d’administration de la HIV/AIDS Legal Clinic of Ontario. En 2006, John a reçu le prix Social Justice in HIV/AIDS de l’Ontario AIDS Network.

John souffre d’hémophilie classique sévère, et il a été infecté par le VIH et par l’hépatite C. Karen, son épouse, et lui vivent actuellement sur une petite ferme d’agrément dans la municipalité de Grey Highlands, en Ontario.

Jonathan B. Angel

Après avoir obtenu son diplôme de l’école de médecine de l’Université de Toronto, en 1988, le Dr Angel a suivi un programme de résidence en médecine interne, à Toronto. Après avoir été pendant une année médecin résident en chef à l’hôpital St. Paul, à Vancouver, il a reçu une formation de clinicien et de chercheur sur les maladies infectieuses au New England Medical Center de la Tufts University, à Boston, grâce à une bourse du Conseil de recherches médicales.   En 1995, le Dr Angel a joint les rangs de la Division des maladies infectieuses du département de médecine de l’Hôpital général d’Ottawa. Depuis, il a pris part à des travaux de recherche scientifique et clinique de base. Il a aussi enseigné et assuré la prestation de soins aux patients. Ses travaux de recherche sont axés sur trois principaux domaines : 1) la science fondamentale, soit les mécanismes du dysfonctionnement de l’immunité cellulaire provoqué par le VIH; 2) la recherche translationnelle, c.-à-d. la conséquence des traitements antirétroviraux et des immunothérapies sur le fonctionnement du système immunitaire des patients infectés par le VIH; 3) les essais cliniques, soit les études des thérapies immunitaires, notamment les vaccins anti‑VIH, chez les patients infectés par le VIH. À l’heure actuelle, le Dr Angel est professeur de médecine à l’Université d’Ottawa, scientifique principal de l’Institut de recherche en santé d’Ottawa et directeur du Programme de clinicien chercheur de l’Université d’Ottawa. Il est scientifique de carrière au Réseau ontarien de traitement du VIH. De plus, il obtient des fonds de recherche des Instituts de recherche en santé du Canada et du Réseau ontarien de traitement du VIH. Le Dr Angel est directeur de la clinique du VIH de l’Hôpital d’Ottawa et président de la Société canadienne de recherches cliniques.

Gerry Mugford

Le Dr Gerry Mugford est épidémiologiste clinique, coordonnateur du programme d’études supérieures en épidémiologie clinique et assistant professeur en médecine et en psychiatrie à la faculté de médecine de l’Université Memorial de Terre-Neuve. Ses activités de recherche actuelles portent sur le VIH/sida, l’ordonnance et les habitudes d’utilisation de la benzodiazépine, la dépression, l’anxiété et le vieillissement. Il anime des séances individuelles de psychothérapie pour les patients infectés par le VIH traités aux cliniques de santé spécialisées en maladies infectieuses de l’Est du Canada. Il est membre fondateur de l’ACHIVE et de l’Atlantic Interdisciplinairy Research Network (AIRN), deux organisations participant activement à l’amélioration de la qualité des soins offerts aux personnes séropositives pour le VIH. Il a obtenu un doctorat de l’Université Memorial et de l’Université McMaster et il est officiellement reconnu comme hypnothérapeute médical et analytique.

Jacobet Edith Wambayi

Edith a commencé à travailler dans le domaine du VIH/sida à la fin des années 1980, au Kenya, et elle continue à travailler avec des organismes de services provinciaux, nationaux et internationaux liés au sida. Elle est directrice exécutive de sa société d’experts‑conseil de Toronto, Health and Life Promotion Research Consultancy, qui fournit des services de recherche, d’éducation communautaire et de soutien aux hôpitaux, aux organismes nationaux et internationaux et aux individus. Dernièrement, Edith a travaillé au Bangladesh comme agente itinérante et s’occupait du contrôle des maladies en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Association canadienne de santé publique (ACSP) et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Auparavant, Edith occupait le poste d’agente principale de recherche à l’Institut de recherche médicale du Kenya au sein du ministère de la Santé du Kenya, où elle a dirigé des équipes dont le mandat était d’assurer le contrôle et la surveillance des maladies à la grandeur du pays. Elle a organisé des ateliers communautaires et nationaux qui portaient sur le VIH/sida et qui visaient les dirigeants communautaires, les leaders d’opinion, les administrateurs et les membres de la société civile dans le but de convaincre le gouvernement du Kenya à apporter des modifications tangibles à la législation sur le VIH/sida. Edith détient un doctorat et une maîtrise en sciences médicales, un baccalauréat en éducation et sciences, un diplôme en gestion et en planification des programmes communautaires et plusieurs certificats dans le domaine de la santé.

Faye Katzman

Faye Katzman a été présidente de l’association Hemophilia Saskatchewan pendant deux ans. Elle a également siégé au conseil d’administration de la Société canadienne de l’hémophilie (SCH). En tant que membre du groupe de travail national de la SCH sur le VIH et le VHC, Faye Katzman a milité en faveur de l’indexation provinciale des paiements d’indemnités relatifs au VIH en Saskatchewan, et a eu gain de cause. Sous l’égide de la Fédération mondiale de l’hémophilie, elle a animé en Mongolie des ateliers à l’intention des familles touchées par des troubles hémostatiques héréditaires. Faye a une maîtrise en éducation de l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario. Maintenant établie à Saskatoon, elle travaille comme experte‑conseil en communication et spécialiste des droits de la personne et a élaboré des ateliers sur la santé, le bien‑être et la qualité de vie. En 2001, elle a présenté un atelier sur les méthodes traditionnelles de guérison lors de la 3e conférence nationale autochtone sur l’hépatite C à Vancouver. En 1999, elle a reçu le prix Woman of Distinction du YWCA pour son travail dans les domaines de la santé et du bien‑être.

Jacqueline Gahagan

Jacqueline Gahagan, Ph.D. (professeure agrégée, promotion de la santé), est entrée au service de la School of Health & Human Performance de la faculté des professions de la santé, à l’Université Dalhousie, en 1999. Auparavant, elle a travaillé en santé publique aux échelles provinciale et nationale. Jacqueline donne actuellement des cours sur les stratégies de promotion de la santé communautaire, la mesure et l’évaluation en santé communautaire ainsi que la santé des femmes et l’environnement. De plus, elle occupe conjointement des postes en santé communautaire et en épidémiologie, en études sur le développement international, en études sur les sexes et la condition féminine ainsi qu’en soins infirmiers. Ses recherches portent sur le VIH, l’hépatite C et la santé des femmes, sur la réduction des méfaits liés au VIH et la promotion de la santé chez les personnes qui en sont atteintes, et sur l’analyse comparative entre les sexes en ce qui a trait aux politiques, aux programmes et aux services en matière de VIH et d’hépatite C. Jacqueline a participé à plusieurs projets locaux, nationaux et internationaux sur le VIH/sida. Ces projets portaient, entre autres, sur le dépistage du VIH en période prénatale, l’accès aux programmes de réduction des méfaits pour les femmes détenues dans un pénitencier fédéral, la promotion de la santé en matière de sexualité chez les jeunes Inuits et la prévention du VIH chez les jeunes adultes de la Nouvelle‑Écosse. Jacqueline fait partie de plusieurs comités, notamment au sein de la Coalition interagence sida et développement, de la Nova Scotia-Gambia Association et de l’Association canadienne de recherche sur le VIH.

Michelle George

Michelle George est une descendante de la Première nation Squamish et habite à North Vancouver en Colombie-Britannique. Elle est membre de la nation Tsleil Waututh et est actuellement directrice générale de la Red Road HIV/AIDS Network Society (RRHAN). Cette société est une organisation autochtone non gouvernementale qui gère et soutient un réseau provincial d’importants intervenants et de fournisseurs de services autochtones en matière de VIH/sida. La participation active des Autochtones atteints du VIH/sida, de leur famille et de leur communauté est essentielle pour la RRHAN. L’objectif de celle-ci consiste à enrayer la propagation du VIH/sida et à appuyer un accès équitable au soutien, aux soins et aux traitements holistiques et appropriés à la culture. La RRHAN prévoit atteindre cette objectif en faisant la promotion du bien-être, en mettant des tribunes à la disposition des particuliers et des organismes ainsi qu’en élaborant et en encourageant des partenariats. 
                                                 
Michelle a travaillé auprès d’Autochtones atteints du VIH/sida pendant plus de 12 ans. De plus, elle préside la Healing Our Spirit BC Aboriginal HIV/AIDS Society et siège à divers comités et groupes de travail relatifs au VIH/sida, notamment au Groupe de travail du Nord sur le VIH/sida, à Renouveler notre réponse et au projet Cedar. 

Michelle George se consacre à améliorer la qualité de vie des Autochtones atteints du VIH/sida en s’assurant que l’on tienne compte de la culture dans l’élaboration des services et des politiques qui touchent les Autochtones atteints du VIH/sida et à réduire les nouveaux cas d’infection au sein de la population autochtone. Michelle est honorée d’avoir nouvellement été nommée membre du Conseil ministériel sur le VIH/sida.

Kenneth Monteith

M. Monteith est directeur exécutif de SIDA Bénévoles Montréal. Avocat de formation, il a travaillé dans le secteur communautaire pour la jeunesse comme coordonnateur juridique et directeur exécutif d'À deux mains pendant neuf ans, puis est entré à SIDA Bénévoles Montréal en 1999. M. Monteith est membre du conseil d'administration de la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida et représente la Coalition au Conseil canadien de surveillance et d'accès aux traitements. Il a été nommé au Conseil ministériel sur le VIH/sida du gouvernement fédéral en 2003. Ken Monteith est diplômé en relations industrielles, et en droit commun et civil de l'Université McGill. Membre du Barreau du Québec depuis 1991, il a quitté en 2001 pour se consacrer davantage à son travail communautaire de lutte contre le VIH/sida.

David Nelson

David M. Nelson est un Cri-Islandais d'Edmonton, en Alberta, qui vit avec le VIH. Il a obtenu un diplôme de travailleur social au Grant MacEwan Community College en 1990. Il s'intéresse au soutien et à la prévention en matière de VIH/sida depuis 1982. Après avoir obtenu son diplôme de travailleur social, il a continué d'approfondir ses connaissances en participant à des formations, des conférences et des activités d'éducation. Au fil des ans, il a été membre actif de nombreux comités et groupes nationaux et internationaux s'attaquant aux questions relatives au VIH/sida. Il a fait partie du New Mexico Community Planning Group (CPG) pour les régions 5 et 7, de la Governors AIDS Task Force, du Nation Advisory on GLBT Committee, du National Rural HIV Advisory Committee et de l'Advisory Board to the Office of Minority Health Resource Center. Plus récemment, au Canada, il a participé à la publication du document Au premier plan. Il fait aussi partie du HOPE Committee en Alberta et il agit comme mentor auprès de pairs intéressés à participer de manière significative au mouvement de lutte contre le VIH. Il a également siégé à des conseils chargés de l'amélioration des soins de santé pour les Autochtones et les personnes infectées et touchées par le VIH/sida. Tout au long de sa carrière, il a travaillé partout en Amérique du Nord et a œuvré dans le secteur sans but lucratif comme entrepreneur privé et comme présentateur dans le cadre de conférences. Il continue de défendre les droits des personnes vivant avec le VIH, tout en prenant soin de sa santé et de son bien-être. Il est membre du Conseil ministériel sur le VIH/sida depuis 2005.

Anita Rachlis

La Dre Anita Rachlis est professeure au département de médecine, division des maladies infectieuses, Université de Toronto. Elle travaille dans le domaine des soins pour le VIH/sida depuis 1983 au Sunnybrook and Women's College Health Sciences Centre et elle a participé à la recherche clinique sur le traitement des infections opportunistes et la thérapie antivirale. En février 2002, l'Ordre des médecins et des chirurgiens de l'Ontario lui a remis un prix du Conseil pour ses travaux sur les soins et le traitement des patients atteints du VIH. Elle a contribué à l'établissement du Programme canadien de tutorat sur le sida et de l' Ontario HIV Observational Database (HOOD). La Dre Rachlis est membre du conseil de direction du Réseau ontarien de traitement du VIH et directrice associée pour la région de l'Ontario du Réseau canadien pour les essais VIH. Elle fait aussi fonction d'évaluatrice scientifique pour des organismes subventionnaires. La Dre Anita Rachlis est membre du Comité consultatif ontarien de lutte contre le VIH/sida et directrice de stages, Programme de médecine de premier cycle, Faculté de médecine, Université de Toronto. En septembre 2003, elle a été nommée au Conseil ministériel sur le VIH/sida.

Sheena Sargeant

Mme Sargeant est directrice exécutive de la Vancouver Friends For Life Society, une organisation qui aide à améliorer le bien-être des personnes vivant avec des maladies mortelles en offrant des services de santé et de soutien complémentaires et alternatifs. Elle possède de solides aptitudes de leadership stratégique en matière de VIH/sida, qu'elle a acquises à titre de directrice exécutive de la YouthCO AIDS Society, le seul organisme au Canada axée sur les jeunes qui, depuis 2004, offre à ceux-ci des services liés au VIH/sida et à l'hépatite C. Elle possède aussi une vaste expérience du travail communautaire sur le VIH/sida chez les femmes et les jeunes. En plus de son ancien emploi à titre de coordonnatrice des communications pour le Positive Women's Network, elle a consacré plus de quatre ans à la YouthCO AIDS Society, où elle travaillait directement avec les jeunes pour élaborer des programmes d'éducation préventifs en matière de VIH/sida aux échelons local, régional et international. Mme Sargeant a également occupé les postes de membre et de vice-présidente du comité consultatif sur le VIH/sida du ministère de la Planification de la santé de la Colombie-Britannique en 2000-2001. Elle est membre du Conseil consultatif ministériel sur le VIH/sida depuis 2001.

Monique Doolittle-Romas

Monique Doolittle-Romas est directrice générale à la Société canadienne du sida (SCS). Avant de grossir les rangs de la SCS, elle occupait les postes de directrice régionale à la Société canadienne de l'ouïe (SCO) et de directrice du Développement organisationnel à Centraide Canada. Monique détient de l’expérience en matière de collecte de fonds et de création de partenariats avec le gouvernement, les personnes morales et les organismes sans but lucratif. Elle a également l’expérience des médias étant donné qu’elle a déjà travaillé comme coordonnatrice des relations publiques à l’hôpital Laurentien. Monique est bilingue (français et anglais) et maîtrise l’American Sign Language. Elle détient un diplôme de deuxième cycle en gestion publique de l’Université Queen’s et un baccalauréat spécialisé en sciences commerciales de l’Université Laurentienne.