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Harper veut remplacer le PCSRA et encourager l’utilisation d’éthanol et de biodiesel
21 décembre 2005

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Mesdames et Messieurs, je tiens à vous remercier d’être ici aujourd’hui. C’est un grand plaisir d’être à Chatham, l’une des principales communautés agricoles de l’Ontario et du Canada, et l’endroit où se trouve la principale usine d’éthanol. Je tiens à remercier Tim et Sheila Chinnick, qui nous accueillent à leur ferme familiale aujourd’hui, et pour avoir invité de si nombreux amis et voisins. J,ai aussi le plaisir d’être accompagné aujourd’hui de Bev Shipley, notre candidate dans Lampton-Kent-Middlesex ; de Dave Van Kesteren, de Chatham-Kent-Essex ; et de Diane Finley, notre porte-parole sur l’agriculture et députée de Haldimand-Norfolk.

Le Canada a besoin d’un nouveau gouvernement – un nouveau gouvernement qui rétablira l’imputabilité à Ottawa, et qui donnera suite aux vraies priorités des travailleurs et de leurs familles. Des priorités comme faire le ménage au gouvernement, s’attaquer au crime et Réduire la TPS. Des priorités qui feront avancer le Canada après douze années de scandales et d’inaction.

Aujourd’hui, j’aimerais parler d’un autre domaine où les Libéraux refusent d’agir depuis longtemps – le soutien à l’industrie agricole du Canada. Le Parti conservateur se préoccupe beaucoup de l’agriculture parce qu’il a de profondes racines dans tout le Canada rural. En ce qui me concerne, ma mère et ma conjointe ont toutes deux grandi sur une ferme, et nous avons encore de la famille dans le secteur agricole.

La vision conservatrice de la politique agricole est définie par des députés conservateurs, dans pratiquement toutes les régions du pays, qui ont été très impliqués dans l’agriculture pendant toute leur vie. Nous sommes plus forts grâce à cette représentation et, franchement, les Conservateurs comprennent mieux l’impact des difficultés auxquelles de nombreuses familles d’agriculteurs sont confrontées aujourd’hui. Chaque fois qu’une question liée à l’agriculture est soulevée à la Chambre des communes, ce sont les Conservateurs qui mènent la charge par des débats d’urgence, des motions et des questions. Nous sommes là pour les producteurs bovins, les producteurs de céréales et d’oléagineux et les secteurs soumis à la gestion des approvisionnements. Certains de nos députés se sont même présentés devant un tribunal du Montana pour défendre notre industrie bovine dans une affaire où le gouvernement libéral refusait d’agir. Nous le faisons parce qu’en tant que Conservateurs – ceux qui veulent conserver nos traditions et ce qui fait la grandeur de notre pays – nous savons que rien n’est plus important que la ferme familiale. La ferme a toujours été un élément fondamental de la formation de notre nation, et on ne peut pas vraiment parler de la souveraineté d’un pays si nous ne jouons pas un rôle important dans la production de nos propres aliments.

Changer pour vrai signifie changer pour avoir une industrie agricole forte et dynamique, qui offre une sécurité de revenu aux familles qui dépendent de l’agriculture, et une sécurité alimentaire à toutes les autres familles canadiennes. J’aimerais annoncer aujourd’hui quelques-unes des initiatives que prendra un nouveau gouvernement conservateur pour assurer la sécurité de l’agriculture, à court et à long termes.

Céréales et oléagineux

Premièrement, comme le savent très bien tous les habitants de cette région, le prix des céréales et des oléagineux, qui n’a jamais été aussi bas, a provoqué une crise pour de nombreux agriculteurs, qui ignorent s’ils pourront semer le printemps prochain. Quelques jours avant de perdre un vote de confiance à la Chambre des communes, les Libéraux ont annoncé un programme pour les producteurs de céréales et d’oléagineux. Ils ont présenté un budget le 14 novembre, un budget préparé par un ministre des Finances natif de la Saskatchewan, mais ils ont oublié de prévoir quoi que ce soit pour l’agriculture, puis ils ont annoncé 755 millions de dollars à la dernière minute. Permettez-moi de vous promettre que ces 755 millions seront versés aux producteurs de céréales et d’oléagineux le plus rapidement possible quand un nouveau gouvernement conservateur prendra le pouvoir. Et nous savons que nombre d’entre vous trouvez que ce montant est insuffisant, qu’il arrive trop tard et qu’il faut une aide à plus court terme.

PCSRA

Les agriculteurs ne pourront assurer leur sécurité à long terme avec des solutions à court terme. Nous devons complètement revoir le programme de stabilisation du revenu agricole et offrir un programme distinct sur l’aide en cas de catastrophe. Disons-le clairement. Le PCSRA est inefficace. Même le secrétaire parlementaire libéral sur l’agriculture a dit que le PCSRA était une « catastrophe » – et pour une fois il avait raison. Il est trop complexe, trop lent et il exclut trop de dépenses légitimes. Un nouveau gouvernement conservateur abolira le PCSRA et offrira un nouveau programme, plus simple et mieux adapté. Ce nouveau programme tiendra compte des coûts de production, du revenu de marché et de l’évaluation des stocks.

L’agriculture est un domaine de compétences partagées entre les gouvernements fédéral et provinciaux, et les changements seront apportés en collaboration avec les provinces afin d’assurer qu’elles paient leur part. Le gouvernement fédéral devrait être prêt à intervenir en cas de catastrophe. Nous allons créer un nouveau fonds pour l’aide en cas de catastrophe, distinct du programme de stabilisation du revenu.

Pour financer un nouveau programme à long terme de stabilisation du revenu et les autres priorités agricoles, un nouveau gouvernement conservateur s’engagera à allouer 500 millions de dollars de plus par année aux programmes de soutien. Ce seront des nouveaux fonds, qui s’ajouteront aux programmes existants, et non pas une réallocation. Et il faut d’autres fonds additionnels pour aider en cas de catastrophe.

Recherche et développement : Éthanol et biodiesel

À plus long terme, les agriculteurs doivent profiter d’autres débouchés commerciaux. Un nouveau gouvernement conservateur aidera nos agriculteurs à diversifier leur industrie. Un marché émergeant de première importance pour les produits agricoles est celui des carburants renouvelables comme l’éthanol et le biodiesel. Convertir une partie de l’approvisionnement en carburant en produits renouvelables fait partie de la stratégie du Parti conservateur pour préserver les ressources non renouvelables et protéger l’environnement.

J’annonce aujourd’hui qu’un nouveau gouvernement conservateur exigera que le carburant contienne en moyenne 5 % de produits renouvelables d’ici 2010. L’ajout de carburants renouvelables comme l’éthanol et le biodiesel aidera à réduire les émissions de gaz à effet de serre et protégera les consommateurs contre l’augmentation des prix du pétrole. En encourageant l’utilisation de ces carburants, nous encouragerons les investissements au Canada rural. À elle seule, cette mesure pourrait créer une nouvelle demande d’environ 200 millions de boisseaux de produits agricoles comme le blé, le maïs et le canola. Nous allons travailler avec les industries agricole, de l’automobile et des carburants afin d’assurer que les Canadiens bénéficient de ces nouvelles technologies énergétiques. C’est une victoire pour les chauffeurs, une victoire pour les agriculteurs et une victoire pour notre environnement.

Gestion des approvisionnements et offices de commercialisation

Même si des politiques comme celle sur les carburants renouvelables aideront nos producteurs de céréales et d’oléagineux, nous devons également envisager comment aider les secteurs soumis à la gestion des approvisionnements. Un nouveau gouvernement conservateur assurera la viabilité des industries agricoles qui fonctionnent selon la gestion des approvisionnements. Nous allons soutenir l’objectif de la gestion des approvisionnements d’offrir aux consommateurs des produits de qualité à un juste prix, avec un rendement raisonnable pour les producteurs. Le Canada a besoin d’un système de gestion des approvisionnements fondé sur les trois piliers que sont une planification efficiente de la production, un rendement aux producteurs axé sur le marché et des prévisions fiables sur les importations pour exploiter le système de gestion des approvisionnements. Dans le cas des industries non soumises à la gestion des approvisionnements, par exemples les céréales et les oléagineux, nos politiques restent les mêmes. Nous voulons donner aux producteurs céréaliers la liberté de prendre leurs propres décisions sur la commercialisation et le transport, et de participer volontairement aux associations de producteurs, notamment la Commission canadienne du blé.

Règles commerciales internationales

Nous pensons que l’industrie agricole doit être protégée par de solides règles internationales qui soutiennent un commerce libre et juste. Nous allons soutenir les systèmes commerciaux fondés sur des règles comme l’OMC, qui servent les intérêts de pays comme le Canada, qui dépendent des exportations. Il faut améliorer l’accès aux marchés étrangers des produits agricoles et agroalimentaires canadiens. À cette fin, nous sommes en faveur de la réduction progressive de tous les obstacles au commerce et de l’élimination de toutes les subventions aux exportations de produits agricoles. Je note les progrès réalisés à cet égard à Hong-Kong cette semaine mais, franchement, les Libéraux n’ont pas soutenu ce dossier. Le Canada a peu parlé lors de la dernière ronde de discussions, alors que des pays comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont pris l’initiative d’amener les États-Unis et l’Union européenne à la table. Paul Martin a dit qu’il allait affronter les États-Unis sur les questions commerciales, mais son gouvernement n’a pratiquement rien dit lors des discussions sur l’agriculture à l’OMC.

Changeons pour vrai

Il est temps d’avoir un nouveau gouvernement qui comprend l’agriculture et qui comprend le Canada rural. Le Canada rural représente environ 15 pour cent du PIB national et 40 pour cent de nos exportations. Voilà pourquoi l’agriculture et l’agroalimentaire, les pêches, les mines et la foresterie – des secteurs économiques dont vivent nombre de nos communautés – seront une priorité sous un gouvernement conservateur. Vos communautés et vos industries ont gagné l’admiration et la reconnaissance des Canadiens. Les valeurs des familles d’agriculteurs et des Canadiens des régions rurales – la solidarité, la communauté, la famille, le travail assidu – sont des valeurs conservatrices et des valeurs canadiennes. Voilà pourquoi vous méritez un nouveau gouvernement fédéral qui vous respecte et qui vous soutient.

Le 23 janvier, le choix est clair. Les Canadiens choisiront entre le plan conservateur pour un soutien à l’agriculture et aux familles d’agriculteurs, et l’indifférence des Libéraux pour le Canada rural. Le 23 janvier, changeons pour aider les agriculteurs canadiens, changeons pour vrai.

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Pour information : Service de presse du Parti conservateur (514) 286-5559

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