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C’est toujours un grand plaisir pour moi de revenir à Québec. Et je vous remercie de votre invitation. C’est ma deuxième visite à votre Chambre en moins d’un an; si ça continue, je vais devoir devenir membre.
J’ai le plus grand respect pour les Chambres de commerce, on y retrouve – partout au Canada – des hommes et des femmes qui veulent contribuer au progrès de leur communauté. Les Chambres de commerce sont aussi un excellent forum pour la discussion sur les grandes questions d’actualité qui influencent l’avenir d’une ville, d’une région et même de notre pays.
C’est certainement le cas durant cette campagne électorale, et, avec votre permission, j’aimerais, ce midi, dire quelques mots du programme électoral que nous proposons aux Québécois et Québécoises – un programme que je dévoile cet après-midi.
Je suis très heureux de pouvoir le faire ici, à Québec.
Québec et sa région sont le coeur du nouveau Parti conservateur au Québec. Nous avons ici une équipe très forte de candidats et de candidates, que je suis très fier de vous présenter :
Tout d’abord, une de mes principales collaboratrices à Ottawa, notre candidate dans la circonscription de Louis Saint-Laurent, Josée Verner; la candidate dans Beauport-Limoilou, Svlvie Boucher; dans Louis-Hébert, Luc Harvey; dans la circonscription de Québec, Frédérik Boisvert; et dans Charlesbourg-Haute-Saint-Charles, Daniel Petit.
Nous avons aussi des candidats remarquables dans la région immédiate de Québec :
Dans Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière, Jacques Gourde; dans Lévis-Bellechasse, Steven Blaney; dans Portneuf-Jacques Cartier, Howard Bruce; dans Manicouagan, Pierre Paradis; dans Montmorency-Charlevoix-Haute-Côte-Nord, Yves Laberge; et dans Rimouski-Neigette-Temiscouata-Les Basques, Roger Picard.
Avec votre aide, je crois que nous pourrons faire de belles surprises le soir de l’élection, ici à Québec et dans la région. Vous pourrez enfin être représentés par une équipe dont vous pourrez être fiers et en qui avoir confiance, au sein d’un nouveau gouvernement ! Un gouvernement intègre et dynamique! Un gouvernement conservateur!
QUÉBEC
Comme députés – et dans certains cas comme ministres – vos représentants pourront travailler efficacement pour régler des dossiers qui traînent ici depuis beaucoup trop longtemps.
Comme l’a dit Josée, une fois élus, nous allons procéder – rapidement – à l’agrandissement de l’Aéroport de Québec.
Nous sommes le seul parti qui a une position crédible sur cette question. Les Libéraux, avec Hélène Scherrer et Jean Lapierre, se contredisent constamment. Ce n’est pas surprenant quand on a un ministre des Transports qui n’est même pas capable de faire peinturer un pont.
Le 23 janvier, nous pourrons enlever le pinceau des mains de Jean Lapierre! Et, comme je l’ai dit lors de ma dernière visite à votre Chambre, il y a plusieurs raisons qui justifient une contribution généreuse du gouvernement fédéral au 400e anniversaire de Québec.
La principale, selon moi, est le fait que l’anniversaire de Québec est un anniversaire qui concerne tous les Canadiens. La fondation de Québec, c’est aussi la naissance de l’État qui est devenu le Canada.
Nous ne devons jamais oublier que le Canada a été fondé à Québec, par des francophones. Voilà pourquoi je dis que le Québec est le cœur du Canada, et que la langue française est un élément indéniable de l’identité de tous les Canadiens, même si certains d’entre nous ne le parlons aussi bien que nous le devrions.
Bien sûr, la vision du Bloc vis-à-vis du Québec est limitée. Et le Bloc dans cette région? Le Bloc peut bien promettre le plus grand, le plus beau et le plus moderne aéroport du monde. Il peut promettre de transformer le Pont de Québec en œuvre d’art, mais il ne sera jamais en position de faire planter un seul clou ou de faire donner un seul coup de pinceau.
Tout ce que le Bloc peut faire c’est de critiquer, bloquer, regarder. Depuis bientôt 400 ans, les Québécois ont démontré ce qu’on peut réaliser avec de la solidarité, du courage et de la vision.
En débarquant ici, Champlain ne s’est pas mis à dire « Ça ne marchera pas, c’est trop loin, il fait trop froid, c’est trop difficile ». Non, Champlain et ses compagnons ont travaillé fort parce qu’ils croyaient dans ce qu’ils faisaient, parce qu’ils voulaient préserver leurs valeurs, parce qu’ils voulaient construire une communauté durable, sécuritaire, plus grande.
Et ils ont réussi à bâtir une ville et un pays qui sont aujourd’hui admirés et même enviés partout dans le monde.
Québec, c’est aussi le berceau politique du Canada. Et c’est normal que ce soit ici que commence le grand changement qui est nécessaire pour rétablir l’intégrité au gouvernement et le respect du véritable esprit de la fédération canadienne.
Les citoyens de Québec ont souvent donné le signal du changement, du renouveau.
Le 23 janvier, Québec pourra être à l’avant-garde d’un vrai changement.
NOTRE PROGRAMME
« Changeons pour vrai » est le nom de notre plate-forme et c’est ce que nous allons faire. Un gouvernement conservateur va mettre fin aux scandales libéraux, des scandales qui ont sali la réputation du fédéralisme au Québec et permis à des profiteurs de s’enrichir aux dépens des contribuables.
C’est, nous le savons tous, le véritable contexte de ces élections. Je n’ai pas à le rappeler aux Québécois, mais tous les Canadiens doivent comprendre que quand Paul Martin parle d’une campagne référendaire, d’une lutte contre les Américains, de mon attaque contre la question du mariage, ou de son amour soudain pour le drapeau canadien, il ne cherche qu’à faire oublier les scandales. La vérité est que le parti de M. Martin a été tenu responsable par une commission d’enquête sur la corruption. M. Martin aurait dû savoir et agir quand il en a eu la possibilité. Son refus de le faire est la raison pour laquelle le soutien à la séparation au Québec a augmenté sous sa gouverne, et la raison pour laquelle M. Martin n’a aucune crédibilité comme défenseur de l’unité nationale dans cette province.
C’est pour cela que ma première priorité comme premier ministre sera la Loi sur l’imputabilité fédérale. C’est la seule façon de faire le vrai ménage.
Je vais faire toutes les réformes nécessaires pour établir la même confiance politique à Ottawa qui existe depuis longtemps à Québec.
Nous allons revoir et resserrer toutes les procédures d’octroi de contrats et d’utilisation des fonds publics. Nous allons donner une plus grande indépendance au commissaire à l’éthique et au directeur des lobbyistes, et plus de pouvoirs à la vérificatrice générale et au commissaire à l’information. Nous allons mettre fin à la culture du « tout m’est dû ». Nous allons empêcher les anciens ministres, leur personnel, et les hauts fonctionnaires de devenir lobbyistes pendant cinq ans. Nous allons établir un bureau indépendant et objectif des prévisions budgétaires. Nous allons nous assurer que toutes les institutions gouvernementales dotées de budgets importants – y compris les fondations – soient soumises à une vérification complète de la vérificatrice générale. Et nous allons réformer le mode de financement des partis politiques fédéraux selon le modèle instauré par René Lévesque au Québec.
Fédéralisme d’ouverture
Faire le ménage à Ottawa n’est que le premier élément de nos réformes visant à rétablir le fédéralisme dans cette province. Nous savons tous que les Libéraux fédéraux seront sévèrement punis par les Québécois le 23 janvier. Ils seront punis pour un scandale qui a révélé la culture du « tout m’est dû » et de corruption qui mine leur parti, et leur attitude arrogante et condescendante envers les contribuables canadiens, ne particulier les Québécois. Bien que nous sachions que cela bénéfice au Bloc, les Conservateurs ne pensent pas que l’unité nationale et le fédéralisme devraient être punis en raison des agissements d’un seul parti. Un gouvernement conservateur offrira une toute nouvelle approche, complètement différente de celle des Libéraux fédéraux et du Bloc Québécois.
Au lieu de la vieille attitude paternaliste et arrogante pratiquée par les libéraux fédéraux et de l’obstruction aveugle et stérile du Bloc Québécois, un gouvernement conservateur va pratiquer un nouveau fédéralisme d’ouverture.
Nous reconnaîtrons l’autonomie des provinces et des responsabilités culturelles et institutionnelles spéciales du gouvernement du Québec. Nous respecterons les compétences fédérales et provinciales telles que définies dans la Constitution canadienne.
J’aimerais rappeler aujourd’hui que nous concevoir des mécanismes qui donneront aux provinces un plus grand rôle dans leurs propres champs de compétences sur des questions internationales.
Je sais, par exemple, que le gouvernement Charest aimerait un plus grand rôle pour le Québec en ce qui concerne ces compétences à l’UNESCO.
Selon le modèle du Sommet de la francophonie, un nouveau gouvernement conservateur va inviter le Québec à participer à l’UNESCO !
Nous travaillerons à éliminer le déséquilibre fiscal entre Ottawa et les provinces.
Samedi, on pouvait lire dans La Presse « Chez les partis fédéralistes, les conservateurs de Stephen Harper sont les seuls, jusqu’à maintenant, à reconnaître franchement l’existence d’un déséquilibre fiscal ». Les Libéraux ne veulent pas, les Bloquistes ne peuvent pas, seuls les Conservateurs vont le régler.
Nous allons encadrer le pouvoir fédéral de dépenser, dont ont tellement abusé les Libéraux fédéraux. Ce pouvoir de dépenser exorbitant a donné naissance à un fédéralisme dominateur, un fédéralisme paternaliste, qui est une menace sérieuse pour l’avenir de notre fédération.
Le déséquilibre fiscal n’est pas seulement un problème budgétaire, une question de gros sous. C’est le fonctionnement et l’esprit même de la fédération canadienne qui est en cause.
Nous allons aussi collaborer avec le Conseil de la fédération pour améliorer le fonctionnement de notre régime fédéral. Nous adopterons une Charte du fédéralisme d’ouverture pour concrétiser notre engagement envers une fédération plus efficace et mieux équilibrée.
Et nous maintiendrons une attitude d’ouverture envers des discussions générales visant à renforcer la fédération canadienne et intégrer le Québec dans la famille constitutionnelle quand les circonstances y seront favorables.
Nous allons procéder étape par étape. Un gouvernement conservateur va travailler avec le gouvernement du Québec afin de bâtir un Québec plus fort au sein d’un Canada meilleur.
Priorités économiques et sociales
Bien entendu, un gouvernement conservateur va, pour les Québécois et tous les autres Canadiens, respecter un ensemble de priorités économiques et sociales. Nous voulons assurer que les gros surplus à Ottawa profitent aux travailleurs et à leurs familles, pas aux amis du gouvernement.
Un gouvernement conservateur tournera aussi la page et remettra plus d’argent dans les poches de ceux et celles qui l’ont gagné. Nous réduirons sensiblement le fardeau fiscal de tous les Québécois et Québécoises. Nous allons réduire la TPS de 7 à 6 à 5 pour cent.
Un nouveau gouvernement conservateur va aider les étudiants post secondaires avec les coûts en matière d’éducation. Nous aiderons les étudiants universitaires avec l’achat de leurs livres et nous aiderons les apprentis et les gens de métier avec le coût de leurs outils.
Nous adopterons, avec les provinces, une stratégie de développement régional et agricole fondée sur l’innovation, le développement de nouveaux marchés et la gestion des approvisionnements.
En consultation avec les provinces, nous allons fournir aux municipalités, grandes et petites, des sources de revenus prévisibles et adéquates pour les aider à financer le renouvellement des infrastructures, la construction de logements abordables, la protection de l’environnement et nous allons aider directement chacun et chacune qui utilisent le transport en commun.
Nous allons assurer un accès plus rapide à des soins de santé de qualité, par un financement à long terme, stable et prévisible, et collaborer avec le gouvernement du Québec pour garantir que les patients reçoivent les soins essentiels dans des délais d’attente cliniquement acceptables.
Nous allons aussi accorder le financement et les moyens juridiques nécessaires à la lutte contre le crime organisé et les gangs de rue, et à la protection de nos communautés et de nos familles.
Nous encouragerons financièrement les parents de jeunes participant à des activités sportives.
Nous allons fournir une aide financière directe aux parents pour la garde de leurs enfants et protéger les acquis durement gagnés des aînés québécois.
Je crois au Canada mais, plus important, je crois aux Canadiens et aux Canadiennes. Je sais que vous savez gérer votre propre argent. Je sais que vous savez prendre les meilleures décisions pour votre famille. Et je veux offrir un régime politique plus démocratique, où tout le monde – et non pas seulement les privilégiés – prend des décisions.
CHANGER POUR VRAI
En conclusion, au cours de cette élection, le Parti conservateur est le seul qui a proposé des mesures concrètes, réalistes, pour rétablir l’intégrité et l’imputabilité politique à Ottawa, pour réformer le fédéralisme et pour aider les contribuables.
Nous sommes le seul parti qui propose une voie qui respecte notre passé et qui va nous permettre de réussir l’avenir.
Mais, j’ai besoin de vous tous. J’ai besoin d’avoir à côté de moi, au sein de mon cabinet, des hommes et des femmes pleins d’énergie, d’intégrité et de détermination ; des gens qui s’inspirent de Champlain ; qui veulent défendre les intérêts de cette belle région et participer afin de bâtir un Québec plus fort au sein d’un Canada meilleur.
Ensemble, nous pouvons faire un vrai changement pour Québec, pour le Québec et pour le Canada !
Merci beaucoup.
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Pour information : Service de presse du Parti conservateur (514) 286-5559