Bulletin Annuel 5, 1981-1982

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L'iconographie musicale et les dessins 
de la Galerie nationale: 
Musiciens des rues de Lillian Freiman 
et L'orchestre de Pegi Nicol

par Francine Sarrasin

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Notes

1 Voir Donald W. Buchanan, The Growth of Canadian Painting, Collins, Londres, 1950, p. 70.

2 Une des principales contributions de l'école russe à l'interprétation du violon est le vibrato (voir note 5). À l'époque baroque, la rondeur du son était produite par l'élan et l'ampleur du coup d'archet plutôt que par le mouvement de va-et-vient de la main gauche. L'apparition du vibrato correspond à l'essor du nationalisme musical au XIXe siècle qui, en Russie, est tributaire des éléments folkloriques et de la musique des gitans.

3 Le pizzicato est la façon de jouer d'un instrument à cordes sans se servir de l'archet, en pinçant les cordes avec les doigts.

4 L'un et l'autre violoniste expriment un des caractères de la chanteuse et le contrastent dans la réalisation. C'est pourquoi nous parlons de chiasme.

5 Le vibrato d'un instrument à archet est une sorte de tremblement obtenu par le mouvement oscillatoire de la main gauche dont les doigts touchent les cordes.

6 L'identification du registre vocal de la chanteuse a semblé, pour tous les spécialistes consultés, un projet relativement téméraire.

7 Voir Donald W. Buchanan, op. cit., p. 67-69. Aussi, Graham McInnes, « Artist Of The Wayward Brush », The Citizen, Ottawa (14 février 1949).

8 Voir Charles C. Hill, Peinture canadienne des années trente, Galerie nationale du Canada, Ottawa, 1975, p. 95.

9 Quand les impressionnistes et Degas se préoccupent de peindre les musiciens de l'orchestre, ils gardent leur distance et travaillent derrière leur chevalet. La rampe de la fosse d'orchestre, une vision en plongée à la Dufy favorisent un certain éloignement et situent les musiciens à l'intérieur d'un cadre professionnel qui n'est pas celui du peintre.

10 Bien que notre étude ne soit pas d'ordre archivistique ou purement historique, il nous serait toujours possible d'utiliser les données temporelles de l'art déco comme point d'appui pour fonder la datation, qui se situerait autour des années 1930.

11 Donald W. Buchanan, op. cit., p. 68.

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