Au tout début, les chorales les mieux connues offraient des concerts de chants classiques, religieux et patriotiques à l'occasion d'événements spéciaux ou de fêtes catholiques. Plus tard, elles offrirent aux spectateurs un répertoire composé de chansons plus « populaires » tirées de La Bonne Chanson. On peut mentionner tout d'abord la Chorale Saint-Joachim d'Edmonton, dont on parle dans la presse française de la capitale albertaine dès 1899 et qui donna des concerts pendant de nombreuses années avec, entre autres vedettes, le Dr Émile Boissonneault. N'oublions pas non plus la Fanfare La Vérendrye (Manitoba, 1912-1970). Il y a également la Chorale du Collège Saint-Jean d'Edmonton qui a vu le jour à la fin des années 1920 et qui fut ravivée par Laurier Fagnan en 1995.

En Saskatchewan, la naissance de cercles locaux de la Société Saint-Jean-Baptiste entraîna la formation de chorales, dont celles de Gravelbourg et de Willow Bunch. Cette dernière était composée vingt-six choristes sous la direction du Dr Arsène Godin. Toujours en Saskatchewan, il y eut également Les Voix du Printemps de Louise Haudegan. Plusieurs écoles avaient de plus leur propre ensemble vocal ou instrumental.

En Colombie-Britannique, il faudra par contre attendre les années 1973 pour que soit fondée la chorale Les Échos du Pacifique. Cette chorale existe toujours aujourd'hui et parmi ses nombreuses activités, elle a enregistré un album de chants folkloriques en 1979 en plus de donner, en 1990 un concert à l'Orpheum de Vancouver avec Gilles Vigneault.