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Retourne au première partie

Je propose aussi à prime abord que l'éducation chez les Franco-Albertains soit vue d'abord comme le projet du milieu franco-albertain plutôt que seulement le reflet de son milieu. Ceci étant dit, il me semble qu'il suit alors que le projet de l'éducation doit continuellement prendre naissance au sein même de la communauté francophone. Si c'est le cas, il paraîtrait normal que le projet soit d'abord une volonté communautaire plutôt qu'uniquement scolaire.

En plus, il nous faut être réaliste. L'école ne peut plus prétendre assurer à elle seule les fonctions éducatives des collectivités locales, nationales et, même, internationales. Mais l'on peut aussi dire que l'excellence de l'éducation de la jeunesse franco-albertaine ne dépend pas seulement de l'excellence de l'éducation en milieu scolaire. Arrêtons-nous un peu à l'excellence de l'éducation en dehors du milieu scolaire proprement dit. Où pensez-vous que commence l'excellence en éducation et où est-ce qu'elle se prolonge cette excellence en éducation? Au foyer et/ou à la garderie (ou chez le/la « babysitter » ) bien sûr!


 

L'excellence en éducation commence d'abord par la parole, les attitudes, les lectures, les « rimettes », les chansonnettes, les jeux et ainsi de suite, de la toute petite enfance jusqu'à l'âge préscolaire. C'est là que s'établissent les « patterns » du langage, de la mentalité, de l'expression culturelle et de l'âme francophone.

La prématernelle, la maternelle et l'école tant primaire qu'élémentaire, tant intermédiaire que secondaire et, même, postsecondaire pourront renchérir sur ça bien sûr, mais c'est toujours, à mon avis, le foyer et le milieu social qui seront la course, le tremplin et le récepteur de l'excellence en éducation.

De là vient la nécessité de créer et de mettre sur pied, dans tous les milieux francophones, ruraux et urbains, des services de loisirs, d'instruction, de jeux et de développement personnel et social en français comme certains foyers le font déjà d'ailleurs pour des activités telles que la natation, le chant, la danse et comme on pourrait le faire davantage pour répondre aux besoin des enfants d'âge scolaire, des adolescents et des jeunes adultes dans toutes sortes de domaines. II faut savoir rêver dans ce

 


domaine d'éducation parascolaire mais il faut aussi passer à l'action. Ceci pourrait servir de matière à un autre discours en soi.

Pour résumer cette première partie, on pourrait dire que l'excellence et la valorisation de l'éducation en milieu minoritaire franco-albertain commence par donner aux jeunes les moyens de vivre heureux et de s'impliquer tangiblement dans la vie en français. Ainsi, à mon avis, l'école française pourra poursuivre davantage les possibilités de l'excellence en éducation selon son mandat particulier pour sa clientèle francophone en situation minoritaire.

Toute éducation véritable, et peut-être encore plus en ce qui a trait à l'éducation française en milieu minoritaire, résulte de l'interaction entre le sujet (l'enfant ou le jeune) et son environnement. S'il n'y a pas d'environnement français épanoui au foyer et qu'il n'y a que quelques rares occasions pour l'enfant de vivre en français dans son environnement social et de loisir, où est la possibilité de poursuivre l'excellence à l'école? L'école se verra obligée de faire du rattrapage, de la suppléance et de la « compensation ».

 


 

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