HISTORIQUE

 

La création du musée : un patrimoine pour la ville

 
 

 

Le musée fut fondé en 1879 et officialisé en 1883, à l'initiative d'Ernest Rupin (1843-1909) alors président de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze. La Société cédait gratuitement les collections qu'elle avait rassemblées à la ville de Brive-la-Gaillarde dans le but de constituer un musée, à charge pour la ville de l'établir dans ses locaux et de le gérer.

 

 

En 1882, Ernest Rupin écrivait au conseil municipal :

« Le musée est le complément indispensable à l'école, pour nous servir des propres expressions d'une circulaire ministérielle ».

Cette idée présida à la naissance du musée dont E. Rupin fut le premier conservateur, en 1884. En 1893, le conservateur écrivait au Maire :

« Bien des habitants de la localité ne se doutent pas des richesses accumulées ».

Le fonds du musée se développa régulièrement, au gré des donations, des achats, des dépôts de l'État et du produit des fouilles archéologiques, spécialement en préhistoire, domaine qui lui valut une notoriété certaine et justifiée.

 

 

 

La renaissance du musée : une impulsion nouvelle

 

En 1978, la municipalité de Brive décida d'inscrire dans son programme de rénovation urbaine et culturelle la transplantation des collections dans un édifice plus vaste, classé Monument historique, l'hôtel Labenche, remarquable par son architecture de la Renaissance, situé dans la ville ancienne.

 

 

Le projet qui entrait dans le cadre de la loi programme des musées de France fut engagé en 1979. La ville entendait se doter d'un musée de toute première catégorie; l'État souhaitait, pour sa part, que les musées qu'il contrôlait scientifiquement développent une spécificité et que le patrimoine immobilier embellisse; la Région envisageait de soutenir l'opération.

La conjoncture financière tripartite permit de soutenir cet élan. Le musée de Brive devenait la figure de proue du renouveau des musées en Limousin, porté par la lame de fond culturelle des années 1980.

La qualité de l'architecture jointe à la complexité de collections très variées, exigeaient une réalisation ambitieuse parfaitement orchestrée, afin d'harmoniser le contenant et le contenu.

Le nouveau musée, qui prit le nom du lieu, ouvrit ses portes au public durant l'été 1989.

 

 

Le musée Labenche d'Art et d'Histoire présente une surface de 3 600 m2 dont 2 500 m2 offerts à la visite.

Afin de dynamiser l'institution, celle-ci est dotée d'équipements adaptés aux nouvelles exigences du public : une salle d'expositions temporaires (au rythme de cinq par an), une salle de conférence et d'audiovisuel et deux salles pour le service pédagogique, très actif.

« L'Atelier Culturel pour la Jeunesse » initie en effet chaque jeune visiteur aux multiples facettes de la connaissance, par la pensée et par le geste.

 

 

 

Les collectons présentées – inaliénables et imprescriptibles – évoquent 100 000 ans d'activités humaines à Brive et en Corrèze, sous la forme d'un parcours historique. Ce musée mixte possède aussi une section d'histoire naturelle. De plus, c'est le seul musée en France à exposer une collection importante de prestigieuses tapisseries anciennes de la manufacture anglaise de Mortlake.

 

 

 

 

     
Cette collection numérisée, un projet conjoint de Connexion-Lanaudière, du Musée d'art de Joliette et du Musée Labenche d'art et d'histoire de Brive-la-Gaillarde, a été réalisée en vertu d'un contrat passé avec le programme des Collections numérisées d'Industrie Canada.