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De
part et d'autre d'une porte à plate-bande délardée
en anse de panier, avec des impostes identiques à ceux
de la galerie Renaissance (détruite vers 1873-1874),
deux colonnes corinthiennes à minces fûts cannelés
monolithes rudentés au tiers de leur hauteur, portent
un entablement dorique.
La
frise de cet entablement est constituée d'une alternance
de triglyphes également rudentés, de bucranes
et de patères pliées sur les angles ; les bucranes,
ces têtes de taureaux morts, étant ici d'un dessin
très simplifié.
De
plus, les "gouttes", petit triangles en relief sur l'architrave,
qui auraient dû, selon la règle, être placées
à l'aplomb des triglyphes, sont ici décalées.
Le
sculpteur, librement affranchi de la syntaxe ornementale, n'a
cependant pas oublié de décorer le soffite (dessous
de l'architrave), de patères et
beaux rinceaux d'acanthes.
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