Portrait équestre du Maréchal Brune


Émail peint, signé Seguin. Miniature datée de 1805. –
H. 16,2 cm ; L. 12,5 cm.

 

Au revers, une inscription identifie le personnage : "Le Maréchal Brune peint à Paris l'an 1805 ". Elle est complétée par un dessin à la mine de plomb qui représente l'artiste peintre avec cette inscription manuscrite : "Seguin peintre célèbre sur émail mort en 1809 à Paris. Ce portrait a coûté 300 livres."

Guillaume-Anne-Marie BRUNE (1763-1815), né à Brive, de père avocat, commença des études de droit à Paris. Acquis aux principes de la Révolution, il fut un des fondateurs du Club des Cordeliers.

 

 

En 1791, le Maréchal Brune s'engagea dans l'armée où il fit rapidement une carrière des plus brillantes. Son nom s'inscrivit, dès lors, dans l'histoire de la lutte formidable de la France contre l'Europe coalisée. Napoléon le fit Maréchal en 1804, puis Maréchal de France.

Après 1807, des intrigues l'écartèrent de la sphère impériale et aucun commandement ne lui fut plus confié. Resté fidèle aux principes de la République, il répondit toutefois à l'appel de Napoléon lors des Cent-Jours et il fut tué en Avignon, victime de la Terreur blanche.

En 1821, fut reconnu l'assassinat et réhabilitée la mémoire de ce maréchal qui, un jour, a écrit " j'emploie mieux mon temps à aimer qu'à haïr ". Le musée conserve de nombreux et émouvants souvenirs de ce grand stratège.