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Inondation
Inondation





Aimée Gauthier
Aimée Gauthier avec une tomate de 2,5 livres
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Phénomènes naturels et surnaturels

La disparition d'un enfant de 5 ans
À la fin des années 1920, Isidore Plamondon opérait une entreprise de moulin à bois située près du Lac La Biche. Plusieurs hommes furent engagés pour travailler dans cette entreprise dont M. Willie Bossé, veuf et père de trois garçons et d'une fillette nommée Clara. Clara passait beaucoup de temps chez sa tante, Mme Ovide Bossé, qui habitait non loin du moulin. Malheureusement, un jour Clara fût portée disparue! Le moulin ferma pour que tous puissent participer à la recherche de la petite Clara. Des hommes effectuèrent des recherches à cheval pendant que Frederick Plamondon et William Beaudet cherchèrent le corps en naviguant sur le lac pendant plusieurs heures. Un petit bonnet fut retrouvé le long du chemin. Ils continuèrent les recherches en vain. Elle ne fut jamais retrouvée. Les gens de la communauté s'interrogèrent afin de comprendre ce qui était arrivé à Clara: a-t-elle été kidnappée ou assassinée? Où est-elle?

Plus de 40 ans après cet évènement, tout fut résolu. En 1960, Gérald Plamondon, travaillant sur sa terre située à près de cinq miles du lac, trouva un petit crâne. Il le ramena chez eux pour le comparer et le montra à William Beaudet, qui avait participé à la recherche de Clara lors de sa disparition. Ils envoyèrent le crâne à Régina pour une analyse plus approfondie. Le rapport conclua que le crâne était celui d'un jeune enfant décédé depuis quarante à cinquante ans. Un des frères de Clara, qui revint du Michigan plusieurs années plus tard, fut consolé de savoir que sa soeur avait été retrouvée. Il conclût que sa petite soeur s'ennuyait de sa tante, avait tenté d'aller la rejoindre et que c'est sur le chemin que l'incident arriva.

Inondation dans Plamondon
Au milieu des années 1930, la ville de Plamondon fut inondée. Hilda Bossé se souvient que cette inondation arriva pendant le discours de Lucien Maynard. Plusieurs personnes qui assistaient à ce discours à la vieille église ne purent entrer chez eux ce soir-là. Il a plu sans arrêt pendant un jour et une nuit. Le niveau d'eau du ruisseau ne cessait d'augmenter jusqu'à en inonder les rues. Les gens se promenaient à cheval aux endroits où le courant n'était pas trop fort.

L'averse inonde Plamondon
Une pluie torrentielle est tombée sur Plamondon jusqu'à en recouvrir les caniveaux, les routes et les trottoirs. Du mercredi au jeudi après-midi, trois pouces d'eau sont tombés sur la ville de Plamondon. Le vendredi matin, l'eau n'était plus visible dans les caniveaux. Paul-Émile Germain, dont la maison et le garage avait été inondés la veille, disait que ce vendredi, l'inondation paraissait n'être qu'un rêve.

Tomate géante
Roger Gauthier avait un jardin où il faisait pousser des plants de tomates et de concombres. Il clamait que ses légumes étaient nombreux grâce à un fertilisant spécial qu'il utilisait et à ses excellentes compétences en jardinage. Une tomate géante de 40 onces poussa dans son jardin; . M. Gauthier soulignait qu'aucun pesticide ni herbicide n'étaient utilisés sur ses légumes.

La fille du paradis
Au milieu des années 1800, les pères oblats et les religieuses étaient chargés d'une mission au Fort Chipewyan ainsi qu'à la Mission du Lac La Biche. Les religieuses de Fort Chipewyan avaient élevé une fille orpheline; cependant, elles avaient décidé, pour le meilleur intérêt de la fille, de la transférer à la Mission du Lac La Biche. La jeune fille est alors partie avec la famille Tremblay, un frère oblat et un Iroquois laïque, venu dans l'Ouest avec les pères oblats. Ils quittèrent tous par bateau, navigant sur la rivière Athabasca jusqu'à la House River où ils abandonnèrent l'idée de voyager par bateau. Ils retournèrent à Fort McMurray et décidèrent de marcher de la House River jusqu'à la Mission du Lac La Biche. Ils ne sont cependant jamais arrivés à destination.

Des recherches débutèrent le long du trajet. Des restes du frère Oblat furent retrouvés sur le trajet, mais il n'y avait aucune trace de ses compagnons. Des rumeurs courrent, prétendant que l'Iroquois aurait été vu dans les environs du Rocky Mountain House dans les années subséquentes; cependant la jeune fille a complètement disparue. Par une soirée froide et claire avec des aurores boréales, Cliff et Emile Plamondon campaient dans la région où les voyageurs étaient passés. Ils étaient assis devant le feu de camp quand soudain, ils entendirent, à 5 ou 6 reprises, un cri mélancolique qui ressemblait à celui d'un humain. Ils n'avaient jamais entendu de cris depuis qu'ils chassaient et trappaient à cet endroit. Ils ont nommé cette voie « La fille du paradis ». Depuis ce temps, la chasse est bonne à cet endroit et, par temps froid et nuits claires, les mêmes cris mélancoliques se font entendre. Une chanson a été composée suite à ces cris et elle s'intitule « Les soupirs de la fille du paradis ».

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