La foudre
Le 24 juillet 1985, vers 6h00, plusieurs habitants de la ville de Plamondon se sont réveillés en sursaut alors que le tonnerre grondait et les éclairs foudroyaient le ciel. Ce fut le cas de Jean-Paul Germain qui a vu la foudre tomber directement sur un de ses arbres. Un gros arbre fut atteint, et, par chance, tomba à quatre pieds du garage. Le seul dommage causé fut une fenêtre fracassée.

Médaillé olympique en boxe
En 1916, Arthur Bryan Prudhomme faisait partie des Forces armées et commençait une carrière de boxeur. À l'âge de 18 ans, il remporta le titre de champion canadien des poids mi-lourds. Il fut également choisi pour représenter le Canada aux Jeux olympiques de Anvers (Belgique) en 1920. Il eut une note remarquable. Cependant, Mallin, le meilleur représentant britannique, avait accumulé assez de points contre ses opposants et fut déclaré champion sur décision au troisième round. Arthur Bryan Prudhomme gagna la médaille d'argent des poids mi-lourds. Il continua sa carrière de boxeur au niveau professionnel. En 1942, il entra de nouveau dans les Forces armées pour lesquelles il servit jusqu'en 1945, atteignant le grade de sergent. Il se retira dans la région du Lac La Biche, Plamondon et Athabasca. Ses funérailles furent célébrées par le révérant Claude de Champlain. Plusieurs vétérans de guerre étaient présents.

La culture des oranges japonaises à Plamondon
La famille de Germain Labonté adorait les oranges japonaises. Durant la saison de 1973, Paul Labonté mangeait une orange et, par un coup de chance, trouva une graine de ce fruit. Il planta la graine dans un pot à fleurs de sa mère. Mme Orpha Labonté s'en occupa et la replanta dans un autre pot. Durant la première année, il ne fit que croître en hauteur. Les années suivantes, plusieurs branches poussèrent. Il était maintenant rendu à six pieds de haut et à quatre pieds de largeur. Cinq ans après sa plantation, cinquante-huit oranges japonaises poussaient de cet arbre. Cette expérience a vraiment porté fruit!

La dame empoisonnée
Mme Eugène Bossé croyait qu'une fois par mois, les membres de sa famille devaient prendre une dose de sels d'Epsom qui, ingurgitée, nettoyait le corps et le gardait en santé. Vers la fin des années 1930, Mme Bossé répandait un produit extrêmement poison, la strychnine, pour éliminer les coyotes, les loups et les rongeurs autour de la maison. Elle utilisa la quantité nécessaire et cachait le reste dans le rebord d'une fenêtre. Un jour, la famille déménagea et David, quatorze ans, trouva la bouteille sous une fenêtre. Il l'apporta immédiatement à sa mère, croyant que c'était du sel d'Epsom, son remède préféré. La mère regarda la substance blanche et acquiesça. Elle le mélangea alors avec le reste de la bouteille de sels d'Epsom et en prit une grande dose puisqu'elle avait une indigestion et était extrêmement fatiguée. Elle décéda dans un très court laps de temps, l'autopsie révélant que Mme Bossé avait pris 400 grains de strychnine : alors que seulement deux s’avèrent mortels. Des recherches ont été effectuées afin de connaître qui avait vendu le poison à Mme Bossé. Cependant le juge n'émit aucune charge contre les personnes de la ville qui étaient impliquées dans la vente du poison à Mme Eugène Bossé.

Événements de tornade
La première église dans la région de Lac La Biche a été complètement détruite par une violente tornade, le mercredi 20 juillet 1921. Par la suite, plusieurs tornades ont touché cette région démolissant des fermes et des maisons et traumatisant de nombreuses personnes. Ce coin du monde a été touché le 19 mai 1955, le 6 octobre 1972, le 22 juillet 1962 et en juin 1963.

La balle rebelle
En mars 1966, Marcel Plamondon aperçut, sur le chemin du retour à la maison, des orignaux se reposant près du lac situé sur le terrain de camping de Plamondon. Il avait besoin de viande, et il décida de prendre son arme à feu et de tirer. Les orignaux étaient à plus d'un demi mile de distance de M. Plamondon. Prenant son arme, il s'aperçut qu'il ne lui restait qu'une seule balle et qu'il ne réussirait probablement pas à tuer un orignal. Il décida alors de tirer un coup dans les airs pour les effrayer. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant la balle briser la colonne vertébrale d'un des deux orignaux. Difficile à croire mais il a eu, malgré tout, sa viande!