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Plamondon et Ladouceur
Wilfrid Plamondon, Florence et Crystal Ladouceur
Métis
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Bien que les Métis soient très fiers de leurs origines mixtes, provenant à la fois des Français et des Amérindiens, leur héritage culturel commence à peine à être reconnu. Gens de la terre et ayant appris à apprivoiser la nature, les Métis ont su montrer aux hommes blancs à utiliser les ressources naturelles avec un plus grand respect. Conscients de l'importance des animaux pour la survie de leur peuple, les Métis utilisaient chaque partie de la bête, des poils jusqu'aux tendons. Les peaux étaient utilisées pour fabriquer leurs vêtements (chaussures, manteaux, mitaines, pantalons); les fourrures pour recouvrir certains de ces vêtements afin de les rendre plus chauds durant la période hivernale. Pour concevoir ces beaux habits, les femmes métisses devaient travailler de longues heures avec seulement une petite lampe à l'huile comme source de lumière.

En plus des peaux et de la fourrure, les femmes utilisaient également le cuir pour confectionner ces habits. Les femmes métisses possédaient une habileté particulière à garnir les vêtements de perles et de dessins représentant des fleurs, agrémentant les habits de l'emblème métis. Des attelages et des couvertures étaient spécialement fabriqués pour les chevaux. Pendant que les hommes quittaient leur foyer pour trapper et chasser, périples qui les éloignaient souvent de leur famille pour une longue période de temps, les femmes restaient à la maison pour prendre soin des enfants, préparer les peaux et les fourrures.

Bien que grandement occupés par leurs corvées quotidiennes, les Métis étaient des gens très religieux. De grandes superstitions religieuses étaient associées aux astres, comme le soleil et la lune, et aux bêtes sauvages. Les Métis croyaient entre autres que si un homme se moquait d'une mère ours, elle allait venir le hanter jusqu'à la fin de ses jours. Coutume relevant d'une autre superstition, les chasseurs métis devaient porter de nouveaux mocassins pour obtenir beaucoup de viande et de fourrures. Les mocassins étaient fabriqués de peau d'orignal étirée entre deux bûches. Le poil était gratté et la graisse enlevée. Après l'étirage, la peau était trempée dans l'eau et tordue pour atteindre la souplesse désirée. Ce procédé était répété plusieurs fois avant que la peau soit prête pour la fabrication des vêtements.

Les Métis fumaient leur pipe avec du tabac appelé « Kinnikinnick ». Ce type de tabac était confectionné à partir de l'écorce d'un arbre donnant des fruits blancs. La nourriture était toujours préparée d'une manière facile et économique. Les Métis séchaient et congelaient la viande, fumaient et congelaient du poisson pour leurs repas principaux. Ils plantaient des pommes de terre et faisaient du « bannock » avec de la farine, du sel, du saindoux et de l'eau, le tout mélangé et cuit sur un feu en plein air. Un mets très exceptionnel des Métis était constitué de museau d'orignal. Les poils sur le nez étaient brûlés et la peau était épluchée pour obtenir une bonne viande tendre. Ensuite la viande était bouillie pendant des heures pour donner un goût des plus agréables.

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