Le Budget de 2001
Investir dans les compétences et l’apprentissage
Le 10 décembre 2001
Investir dans les compétences et l’apprentissage est un facteur de succès
déterminant dans l’économie
mondiale du savoir. Une population active plus instruite et qualifiée
ouvre la voie à une productivité et à une compétitivité accrues.
Notre gouvernement reconnaît depuis longtemps l’importance des
compétences et de l’apprentissage pour assurer la prospérité à long
terme du Canada et c’est pourquoi il y a concentré ses investissements.
La Stratégie canadienne pour l’égalité des chances, créée en 1998,
les Bourses d’études canadiennes du millénaire et la Subvention
canadienne pour l’épargne-études, mises en place par la suite, en sont
quelques exemples.
Le Budget de 2001 fait fond sur les initiatives mises en oeuvre par le
gouvernement au cours des huit dernières années grâce aux investissements
suivants :
24 millions $ sur deux ans pour soutenir les conseils sectoriels –
des partenariats à l’échelle de l’industrie qui regroupent des
employeurs, des syndicats, des travailleurs et des éducateurs afin d’évaluer
les tendances futures au chapitre de l’emploi, les exigences en matière de
compétences et les pratiques de formation.
10 millions $ par année pour accroître le soutien aux personnes
handicapées qui font des études supérieures. Le montant maximal
octroyé dans le cadre du programme des Subventions canadiennes pour études sera
porté de 5000 $ à 8000 $. De plus, une subvention additionnelle
pouvant s’élever à 2000 $ par année sera accordée aux étudiants
ayant besoin d’un supplément pour subvenir à leurs besoins.
15 millions $ par année pour favoriser l’acquisition de compétences
dans un métier spécialisé en modifiant les dispositions du programme d’assurance-emploi
de manière à ce que les apprentis qui suivent des programmes de formation
approuvés ne soient assujettis qu’à une seule période de carence de deux
semaines au cours de leur formation avant de commencer à recevoir des
prestations.
5 millions $ par année afin d’exonérer de l’impôt l’aide octroyée
au titre des frais de scolarité pour la formation de base des adultes, aide
versée dans le cadre de certains programmes gouvernementaux, y compris l’assurance-emploi.
La mesure s’appliquera à l’aide admissible reçue après 1996.
20 millions $ par année afin d’élargir le crédit d’impôt pour
études aux personnes qui reçoivent une aide imposable afin de poursuivre
des études postsecondaires dans le cadre de certains programmes
gouvernementaux, y compris l’assurance-emploi. Les modifications proposées
vont procurer d’importants allégements fiscaux à environ 65 000
Canadiens qui améliorent leurs compétences.
5 millions $ par année pour promouvoir les activités et échanges
linguistiques à l’intention des jeunes Canadiens.
une dotation de 10 millions $ à l’Université de Moncton pour l’institut
de recherche sur l’étude des politiques publiques à l’appui des
minorités linguistiques au Canada.
|