L’emploi en décembre
Le 11 janvier 2002
Nous sommes déçus de voir que le taux de chômage a
atteint 8 % en décembre.
En même temps, compte tenu du ralentissement économique
mondial en cours depuis quelques mois, on pouvait s’attendre à une hausse du
taux de chômage.
Il ne fait aucun doute que les effets de ce ralentissement
mondial se font sentir au Canada. Cependant, grâce aux politiques financières
et économiques prudentes du gouvernement, le Canada est très bien placé pour
composer avec le ralentissement actuel.
Le marché du travail canadien a mieux résisté au
déclin que le marché américain. En effet, l’emploi au Canada est demeuré
essentiellement inchangé depuis septembre l’an dernier, tandis qu’il a
régressé de 943 000 ou 0,7 % aux États-Unis.
D’autre part, les dépenses ciblées prévues dans le
Budget de 2001, alliées aux réductions d’impôt qui font actuellement leur
chemin dans l’économie, apportent quelque 26 milliards $ – ou
2,4 % du PIB – sous forme de stimulants à l’économie canadienne.
De plus, les Canadiens connaissent les taux d’intérêt
les plus faibles en 40 ans – de sorte que les familles qui renouvellent leur
hypothèque ou qui font de gros achats ainsi que les entreprises qui contractent
un emprunt réalisent des économies considérables.
Même si nous sommes convaincus que l’économie s’apprête
à redémarrer, nous savons que le chômage demeure trop élevé.
Nous ne serons satisfaits que lorsque tous les Canadiens
qui veulent un emploi en auront un.
Nous allons continuer d’observer la stratégie à long
terme en matière d’emploi et de croissance qui nous a permis de traverser les
périodes d’incertitude économique.
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