LE BOIS D’OEUVRE
RÉSINEUX
Le 26 mars 2002
Nous n’avons ménagé aucun effort en
vue de parvenir à un règlement négocié qui aurait garanti un accès à long
terme aux marchés américains pour les producteurs canadiens de bois d’oeuvre
– de sorte que notre industrie ne vive pas sous la menace de l’imposition de
mesures commerciales américaines tous les trois ou quatre ans.
Le gouvernement du Canada, de concert
avec les provinces, a travaillé sans relâche à la négociation d’un accord.
Nous avons présenté des propositions solides et sérieuses.
Nous sommes déçus du fait que notre
offre juste et raisonnable n’ait pas conduit à une solution à l’appui de
réformes – une solution qui aurait été avantageuse pour toutes les parties.
Nous allons continuer de tenir notre
bout. Nous maintenons depuis le début que nous n’allons pas nous contenter d’un
règlement à n’importe quel prix. Pour le Canada, il est préférable de ne
pas avoir d’accord que d’en avoir un mauvais.
Nous sommes toujours disposés à
reprendre des négociations de bonne foi, mais les représentants américains
devront abandonner les exigences excessives qu’ils avaient quand les
négociations ont achoppé.
Par suite des déterminations finales
injustes et punitives du Département du commerce la semaine dernière, nous
allons continuer de contester les mesures commerciales américaines devant l’OMC
et dans le cadre de l’ALÉNA.
Nous allons continuer de défendre les
faits purs et simples, c’est-à-dire que le succès de l’industrie
canadienne du bois d’oeuvre sur le marché américain témoigne de sa
compétitivité – rien de plus.
Nous allons aussi consulter nos
partenaires des provinces et l’industrie sur les meilleurs moyens de protéger
les intérêts des communautés et des travailleurs.
Nous sommes convaincus du bien-fondé
de notre cause dans le dossier du bois d’oeuvre. Nous avons eu gain de cause
dans le passé, et nous aurons encore gain de cause.
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