L’arrangement relatif au Programme canadien de prêts aux
étudiants
Le
13
mars 2000
Le gouvernement a décidé, dans l’intérêt des étudiants
et des contribuables, de ne pas renouveler l’arrangement avec les institutions
financières aux fins de l’administration du Programme canadien de prêts aux
étudiants (PCPE).
Nous sommes arrivés à cette décision après avoir négocié
de bonne foi pendant des mois et avoir offert une juste compensation aux banques,
que la plupart des banques ont décidé de ne pas accepter.
Après avoir examiné les options qui s’offrent à nous et
pour éviter de priver les étudiants de l’accès aux prêts dont ils
ont besoin, nous nous apprêtons à mettre en place un régime de financement
direct du PCPE à l’expiration de l’accord actuel le 31 juillet 2000.
Les modalités du financement direct seront annoncées une
fois que nous aurons terminé les consultations avec les provinces et les
intervenants.
Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour que la
transition de l’arrangement actuel à un nouveau mode de financement s’effectue
avec le moins de perturbations possibles pour les étudiants.
Cette décision ne signifie pas un retour au régime de prêts
d’études garantis qui existait avant notre entente actuelle avec les banques.
Le nouvel arrangement n’aura aucune incidence sur les
étudiants qui ont déjà consolidé leurs prêts et entrepris de rembourser
leur dette.
Ces étudiants doivent continuer de rembourser leurs prêts à
l’institution financière selon les modalités convenues avec celles-ci.
L’offre de renouvellement de l’entente actuelle avec les
banques prévoyait une hausse de la prime versée aux banques pour compenser la
progression du taux d’impayés. Le coût de cette hausse aurait pu atteindre
100 millions $ par année.
La nouvelle prime aurait été fixée à 6,95 % pour les
emprunteurs inscrits à l’université ou au collège et à 22,95 % pour
les emprunteurs qui fréquentent un établissement privé d’enseignement
professionnel. Ce taux différentiel visait à tenir compte du fait que le taux
d’impayés est deux fois plus élevé dans le cas d’établissements privés
d’enseignement professionnel que dans le cas d’établissements publics.
La réponse des prêteurs n’a pas été satisfaisante :
certains n’ont pas répondu du tout et ceux qui l’ont fait n’ont pas pu
prendre les engagements financiers nécessaires pour couvrir les besoins du
programme.
|