LE PREMIER MINISTRE ANNONCE DES PROJETS DANS
LE CADRE DU PARTENARIAT MONDIAL DU G8
Le 30 mai 2003
Saint-Pétersbourg (Russie)
Le Premier ministre Chrétien a annoncé aujourd'hui que le Canada versera
une contribution de près de 149 millions de dollars pour la réalisation de
nouveaux projets dans le cadre du Partenariat mondial du G8 contre la
prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes,
lancé lors du Sommet du G8 à Kananaskis l'année dernière. Il s'agit de la
première d'une série de contributions qui pourraient atteindre 1 milliard de
dollars sur dix ans et que s'est engagé à verser le Canada pour la mise en
œuvre du Partenariat mondial du G8.
Lors du Sommet de 2002, les dirigeants s'étaient engagés à réunir
jusqu'à 20 milliards de dollars US afin de soutenir la non-prolifération, le
désarmement, le contre-terrorisme et la coopération en matière de sécurité
nucléaire en Russie et dans les autres pays de l'ex-Union soviétique.
« Les projets du Partenariat mondial annoncés aujourd'hui viendront
améliorer la sécurité internationale par suite de la destruction des armes
chimiques, du démantèlement des sous-marins nucléaires, de la liquidation des
matières fissiles et de le réemploi des anciens scientifiques de l'armement à
des projets de recherche pacifiques, déclarait le Premier ministre. Ces mesures
empêcheront aussi les groupes terroristes d'acquérir les matières
indispensables à la fabrication d'armes de destruction massive. »
Les nouveaux projets comprennent :
- près de 32 millions de dollars à la Banque européenne pour la
reconstruction et le développement pour permettre de gérer en toute
sécurité le combustible nucléaire usé provenant des sous-marins dans le
Nord de la Russie;
- 65 millions de dollars destinés au programme de destruction du plutonium,
qui permettra de liquider des matières permettant de fabriquer des milliers
d'armes nucléaires;
- 4 millions de dollars à l'Agence internationale de l'énergie atomique
afin de renforcer la sécurité nucléaire et radiologique à travers l'ex-Union
soviétique;
- 18 millions de dollars au Centre international des sciences et de la
technologie à Moscou, pour le réemploi de milliers de scientifiques de
l'armement à des activités de recherche à des fins pacifiques;
- 30 millions de dollars à la construction d'installations pour la
destruction d'armes chimiques à Shchuch'ye (région de Kurgan).
Pour obtenir des renseignements généraux sur le Partenariat mondial et les
efforts du Canada, prière de consulter le site http://www.partenariatmondial.gc.ca
Le financement de ces projets avait été prévu dans le budget fédéral de
février 2003 et est donc intégré au cadre financier actuel.
- 30 -
Service de presse du CPM : (613) 957-5555
FICHE D'INFORMATION - DESTRUCTION DES ARMES CHIMIQUES
PROGRAMME DE PARTENARIAT MONDIAL
Conscients de la menace que constitue l'acquisition par des terroristes
d'armes de destruction massive et de matières connexes, les dirigeants du G8
ont lancé le Partenariat mondial du G8 contre la prolifération des armes de
destruction massive et des matières connexes, lors du Sommet de Kananaskis, le
27 juin 2002. Dans le cadre de cette initiative, les dirigeants ont entrepris de
mobiliser jusqu'à 20 milliards de dollars américains pour appuyer des projets
de coopération, d'abord en Russie, pour contrer la menace terroriste. Comme il
assumait la présidence du G8 en 2002, le Canada a dirigé cet effort de
renforcement de la sécurité internationale. Les dirigeants du G8 ont décidé
que la destruction des armes chimiques serait l'une des priorités du
Partenariat mondial.
À la fin de l'ère soviétique, la Fédération de Russie a hérité de
l'arsenal chimique le plus important au monde. Les stocks déclarés d'agents
chimiques, estimés à environ 40 000 tonnes métriques, comprennent des gaz
neurotoxiques (sarin, soman et VX) et des agents vésicants (gaz moutarde et
lewisite). La destruction de ces armes, entreprise par la Russie conformément
à la Convention sur les armes chimiques (CAC), s'échelonnera sur de nombreuses
années et coûtera probablement plus de 8 milliards de dollars américains (près
de 11 milliards de dollars canadiens).
En vertu de la CAC, tous les États parties doivent détruire leurs armes
chimiques de façon sécuritaire et écologique. Certaines méthodes, comme le
déversement des agents chimiques dans un cours d'eau, leur enfouissement ou
leur combustion à ciel ouvert, sont interdites. De plus, la destruction des
stocks nationaux doit se terminer dans les dix années qui suivent l'entrée en
vigueur de la CAC, soit avant le 29 avril 2007. La Fédération de Russie a
demandé formellement que cette échéance soit prolongée de cinq années. Elle
a terminé la première étape de son programme de destruction en avril 2003,
qui a permis d'éliminer 400 tonnes d'agents chimiques (c'est-à-dire, 1 p. 100
de l'ensemble de ses stocks).
La Convention propose des méthodes de vérification complètes et
détaillées, incluant les modes de déclaration et d'enquête sur place, afin
d'appuyer l'interdiction absolue de toute arme chimique. La destruction des
armes chimiques est soumise au contrôle d'inspecteurs de l'Organisation pour
l'inspection des armes chimiques qui sont invariablement présents sur les lieux.
Les efforts pour aider la Russie à détruire ses armes chimiques, dans le
cadre du Programme de partenariat mondial, renforceront la sécurité
internationale en aidant à empêcher les terroristes, ou ceux qui les abritent,
d'acquérir ou de mettre au point des armes chimiques ou des matières, du
matériel et des technologies connexes. De plus, en aidant la Russie à
s'acquitter de ses obligations en vertu de la CAC, le Partenariat mondial
permettra de renforcer les efforts multilatéraux de non-prolifération, de
contrôle des armements et de désarmement.
Contribution du Canada
Avant la création du Partenariat mondial, le Canada a affecté environ 5,35
millions de dollars à la construction d'installations pour la destruction des
armes chimiques à Shchuch'ye (région de Kurgan). Ces fonds ont été
consacrés à plusieurs projets d'infrastructure prioritaires, dont la
construction d'une route d'accès aux installations et d'une ligne de
transmission. Ils ont également permis de financer en partie la construction
d'un gazoduc de 105 kilomètres jusqu'à ces mêmes installations.
La Russie s'est engagée à verser 2 milliards de dollars américains au
cours des dix prochaines années, ce qui en fait le deuxième plus grand
donateur du Partenariat mondial du G8. La contribution financière de la Russie
témoigne concrètement de son adhésion à cette initiative, initiative qui
s'avère être un véritable partenariat.
Pour de plus amples renseignements :
Service des relations avec les médias Ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international
Tél. : (613) 995-1874
Site Web : http://www.partenariatmondial.gc.ca
FICHE D'INFORMATION - SÉCURITÉ NUCLÉAIRE ET RADIOLOGIQUE
PROGRAMME DE PARTENARIAT MONDIAL
Conscients de la menace que constitue l'acquisition par des terroristes
d'armes de destruction massive et de matières connexes, les dirigeants du G8
ont lancé le Partenariat mondial du G8 contre la prolifération des armes de
destruction massive et des matières connexes, lors du Sommet de Kananaskis, le
27 juin 2002. Dans le cadre de cette initiative, les dirigeants ont entrepris de
mobiliser jusqu'à 20 milliards de dollars américains pour appuyer des projets
de coopération, d'abord en Russie, pour contrer la menace terroriste. Comme il
assumait la présidence du G8 en 2002, le Canada a dirigé cet effort de
renforcement de la sécurité internationale. Les dirigeants du G8 ont décidé
que l'élimination des matières fissiles nucléaires serait l'une des
priorités du Partenariat mondial.
La mise en lieu sûr et l'élimination du plutonium de qualité militaire et
de l'uranium hautement enrichi sont devenus des objectifs prioritaires depuis la
fin de la guerre froide, en raison du démantèlement des armes nucléaires et
du fait que ces matières sont excédentaires et ne répondent plus aux besoins
de défense. Le risque qu'elles soient volées ou vendues illégalement en vue
d'une utilisation militaire par d'autres constitue une menace importante pour la
sécurité internationale. En conséquence, pour réduire les stocks mondiaux
d'armes nucléaires, il faut pouvoir inventorier et mettre en lieu sûr les
matières fissiles et les transformer pour qu'elles ne soient plus utilisables
dans des armes nucléaires, et ce, rapidement et efficacement.
Élimination du plutonium
Le Canada s'attaque à ce problème par plusieurs moyens. L'un d'eux consiste
à contribuer à l'élimination du plutonium de qualité militaire russe. La
majorité des stocks russes doivent être mieux protégés, car des matières
ont déjà été volées et passées en contrebande à l'extérieur du pays.
Pour réduire ce risque, le Canada et plusieurs pays du G8 négocient
actuellement les modalités d'un projet multilatéral visant à disposer de 34
tonnes de plutonium russe de qualité militaire. Le Canada appuie énergiquement
le programme d'élimination du plutonium de la Russie.
Renforcement de la sécurité
Le Canada s'est également engagé à appuyer les projets visant à mieux
protéger les matières nucléaires et radiologiques en Russie et dans les pays
de l'ex-Union soviétique. À titre d'exemple, en accordant 4 millions de
dollars à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), le Canada
permet de financer des projets visant le renforcement de la protection physique
des installations où sont entreposées ces matières, pour ainsi réduire les
risques de vol ou de sabotage. De plus, ces projets aideront les pays à
élaborer des mesures plus strictes pour la déclaration des renseignements,
pour que les gouvernements puissent mieux surveiller les stocks et accroître
les contrôles à la frontière, afin d'empêcher le trafic illicite. Le Canada
apporte une aide financière de l'ordre de 4 millions de dollars à l'AIEA dans
le but de renforcer la sécurité nucléaire et radiologique dans les pays de
l'ex-Union soviétique.
Pour ce qui est des matières radiologiques, le Canada appuie les activités
de l'AIEA qui consistent à récupérer et à détruire les « sources
abandonnées ». Pendant des décennies, les sources radioactives ont rendu
service à la société grâce à leur utilisation pour le dépistage et le
traitement des maladies. Toutefois, les mêmes matières peuvent être
utilisées pour fabriquer des « bombes sales » (en utilisant des explosifs
conventionnels pour disperser des substances radioactives).
Que ce soit sous les auspices de l'Agence internationale de l'énergie
atomique, avec la collaboration de nos partenaires du G8 ou avec celle d'autres
parties attachées à cette question, les projets de coopération financés dans
le cadre du Programme de partenariat mondial continueront à apporter une
contribution importante aux efforts pour accroître la sécurité internationale.
La Russie s'est engagée à verser 2 milliards de dollars américains au
cours des dix prochaines années, ce qui en fait le deuxième plus grand
donateur du Partenariat mondial du G8. La contribution financière de la Russie
témoigne concrètement de son adhésion à cette initiative, initiative qui
s'avère être un véritable partenariat.
Pour de plus amples renseignements :
Service des relations avec les médias Ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international
Tél. : (613) 995-1874
Site Web : http://www.partenariatmondial.gc.ca
FICHE D'INFORMATION - RÉEMPLOI DES SCIENTIFIQUES AFFECTÉS
AUX PROGRAMMES D'ARMEMENT PROGRAMME DE PARTENARIAT MONDIAL
Conscients de la menace que constitue l'acquisition par des terroristes
d'armes de destruction massive et de matières connexes, les dirigeants du G8
ont lancé le Partenariat mondial du G8 contre la prolifération des armes de
destruction massive et des matières connexes, lors du Sommet de Kananaskis, le
27 juin 2002. Dans le cadre de cette initiative, les dirigeants ont entrepris de
mobiliser jusqu'à 20 milliards de dollars américains pour appuyer des projets
de coopération, d'abord en Russie, pour contrer la menace terroriste. Comme il
assumait la présidence du G8 en 2002, le Canada a dirigé cet effort de
renforcement de la sécurité internationale. Les dirigeants du G8 ont décidé
que le réemploi des scientifiques qui travaillaient comme experts en armement
nucléaire serait l'une des priorités du Partenariat mondial.
Avec la fin de la guerre froide, les compétences des scientifiques affectés
aux programmes d'armement n'étaient pour ainsi dire plus en demande. Toutefois,
nombre d'entre eux possédaient encore les connaissances nécessaires à la
fabrication d'armes de destruction massive (ADM). Or, il est possible que
certains soient tentés de vendre leur savoir à des organisations terroristes
ou à des États hostiles. Cela constitue une menace non seulement pour le
Canada, mais pour tous les pays intéressés à mettre fin aux activités
terroristes.
Lors de l'effondrement de l'Union soviétique, en 1991, des dizaines de
milliers de scientifiques de tous niveaux affectés à des programmes d'armement
se sont retrouvés sans emploi permanent. Pour réduire le risque que cela
représente, les gouvernements travaillent de concert pour trouver une façon de
les réemployer, en leur donnant l'occasion d'appliquer leurs connaissances à
des fins scientifiques pacifiques, notamment en leur fournissant un emploi
durable.
Centre international des sciences et de la technologie
Le Centre international des sciences et de la technologie (CIST) aide à
réduire et à convertir les programmes d'armes de destruction massive de la
Russie et de la Communauté des États indépendants (CEI). Le CIST coordonne
les efforts d'un grand nombre de gouvernements, d'organisations internationales
et d'industries du secteur privé pour permettre aux scientifiques de ces pays
d'appliquer leur talent à des réalisations scientifiques pacifiques. La
stratégie consiste à établir les bases de relations économiques et
scientifiques à long terme entre la Russie et les autres pays de la CEI, en
faisant en sorte que les anciens experts en armement mettent leurs compétences
au service de la science internationale d'aujourd'hui, de la santé et de la
technologie, et qu'ils s'attaquent aux problèmes et aux besoins en matière de
sécurité. Il s'agit de leur procurer un emploi durable en s'assurant que leur
travail réponde aux besoins de l'industrie.
Le CIST fournit deux mécanismes principaux pour la réalisation de cet
objectif. Premièrement, un registre des projets est en cours de préparation,
avec la collaboration des institutions russes qui présentent des propositions
au CIST. On constitue ainsi une banque de projets admissibles, que les pays
membres peuvent financer. Deuxièmement, les institutions publiques et
universitaires ainsi que les organisations non gouvernementales (ONG) peuvent
adhérer au CIST en vertu d'une entente de partenariat. Elles peuvent proposer
des projets et le CIST sert d'intermédiaire, en les mettant en contact avec les
personnes qui possèdent les compétences recherchées.
Le CIST fonctionne sur le même principe que le Centre pour la science et la
technologie en Ukraine (CSTU). Le Canada collabore avec ce dernier depuis sa
création, en 1994, par le biais d'un programme administré par l'Agence
canadienne de développement international (ACDI). L'expérience de l'ACDI
démontre que la collaboration avec ce genre d'institution est avantageuse à la
fois pour le Canada et le pays hôte, tant au niveau des relations bilatérales
que des progrès scientifiques. Les réalisations menées à bien avec le CSTU
font ressortir la nécessité de se concentrer davantage sur le transfert de
technologies dans le cadre de projets de partenariat, de façon à employer ces
scientifiques tout en réduisant leur dépendance à l'aide publique. En
conséquence, il a été convenu de réorganiser le CSTU et le CIST pour
focaliser les efforts sur cet aspect des activités. Le Programme de partenariat
mondial continue de tirer parti des leçons tirées de la participation
canadienne au CSTU.
La Russie s'est engagée à verser 2 milliards de dollars américains au
cours des dix prochaines années, ce qui en fait le deuxième plus grand
donateur du Partenariat mondial du G8. La contribution financière de la Russie
témoigne concrètement de son adhésion à cette initiative, initiative qui
s'avère être un véritable partenariat.
Pour de plus amples renseignements :
Service des relations avec les médias Ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international
Tél. : (613) 995-1874
Site Web : http://www.partenariatmondial.gc.ca
FICHE D'INFORMATION - DÉMANTÈLEMENT DES SOUS-MARINS
NUCLÉAIRES RUSSES PROGRAMME DE PARTENARIAT MONDIAL
Conscients de la menace que constitue l'acquisition par des terroristes
d'armes de destruction massive et de matières connexes, les dirigeants du G8
ont lancé le Partenariat mondial du G8 contre la prolifération des armes de
destruction massive et des matières connexes, lors du Sommet de Kananaskis, le
27 juin 2002. Dans le cadre de cette initiative, les dirigeants ont entrepris de
mobiliser jusqu'à 20 milliards de dollars américains pour appuyer des projets
de coopération, d'abord en Russie, pour contrer la menace terroriste. Comme il
assumait la présidence du G8 en 2002, le Canada a dirigé cet effort de
renforcement de la sécurité internationale. Les dirigeants du G8 ont décidé
que le démantèlement des sous-marins nucléaires serait l'une des priorités
du Partenariat mondial.
À la fin de la course aux armements qui a caractérisé la guerre froide, la
Russie s'est retrouvée avec des sous-marins nucléaires décrépits et
dangereux, qu'il fallait démanteler immédiatement. Bien que la Russie ait
commencé à le faire, elle a besoin d'une meilleure infrastructure et de
ressources supplémentaires pour s'attaquer rapidement à ce problème et
protéger les matières nucléaires et radioactives provenant des submersibles
à toutes les étapes de leur démantèlement.
Au cours des dix dernières années, plusieurs pays, y compris le Japon, la
Norvège et les États-Unis, ont apporté leur aide à la Russie. Toutefois, il
faudra faire encore beaucoup plus. Les matières nucléaires et radioactives que
l'on trouve dans les sous-marins et les navires, de même que celles
entreposées dans les chantiers navals, constituent toujours une menace
considérable, car elles peuvent être volées ou servir à des actes de
sabotage. C'est pourquoi, dans le Partenariat mondial, les dirigeants du G8 ont
accordé une importance prioritaire au démantèlement des sous-marins
nucléaires déclassés.
Démantèlement des sous-marins
Le démantèlement des sous-marins nucléaires déclassés est un processus
de longue haleine, coûteux et dangereux. Les navires sont en rade dans un
certain nombre d'endroits, y compris les principales bases navales, les
territoires relevant de la marine et les chantiers navals, où la sécurité
laisse beaucoup à désirer. L'âge de la flotte, conjugué à la piètre
qualité des installations d'entreposage, accroît les risques de dommages pour
l'environnement et, dans l'éventualité d'un déversement de combustible, d'une
contamination radioactive importante des océans Arctique et Pacifique. De
nombreux submersibles connaissent également des problèmes de flottabilité et
il faut d'abord s'assurer qu'ils flottent pendant leur démantèlement.
Une fois qu'un sous-marin est amarré de façon sécuritaire, il faut
récupérer le combustible nucléaire non irradié et irradié et l'entreposer
dans des installations provisoires, avant de le transporter par train jusqu'à
des installations sûres, pour le traiter. On doit ensuite enlever les
compartiments contaminés qui abritaient le réacteur et les entreposer pendant
plusieurs décennies avant que le niveau de radioactivité diminue. Enfin, la
coque du sous-marin doit être découpée et recyclée. Le démantèlement des
sous-marins russes déclassés pourrait ainsi coûter plusieurs milliards de
dollars.
Le Canada et ses partenaires
Conformément à sa volonté de renforcer la sécurité internationale, le
Canada déploie des efforts bilatéraux avec la Russie et multilatéraux, avec
les membres du G8 et les autres partenaires intéressés, pour remédier à ce
problème de façon efficace et concertée. Le Canada collabore également avec
des organisations multilatérales comme la Banque européenne pour la
reconstruction et le développement (BERD). L'apport du Canada aidera à faire
en sorte que la flotte nucléaire russe soit démantelée de façon sécuritaire,
et que les matières fissiles qui en proviennent ne tombent pas entre les mains
de terroristes.
La Russie s'est engagée à verser 2 milliards de dollars américains au
cours des dix prochaines années, ce qui en fait le deuxième plus grand
donateur du Partenariat mondial du G8. La contribution financière de la Russie
témoigne concrètement de son adhésion à cette initiative, initiative qui
s'avère être un véritable partenariat.
Pour de plus amples renseignements :
Service des relations avec les médias Ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international
Tél. : (613) 995-1874
Site Web : http://www.partenariatmondial.gc.ca
|