Le Premier ministre annonce de nouvelles initiatives avec la
Grande-Bretagne et l'Union européenne
Le 14 mai 1998
Londres (Angleterre)
Le premier ministre, M. Jean Chrétien, a annoncé aujourd'hui, après ses discussions bilatérales avec la Grande-Bretagne et l'Union européenne, plusieurs initiatives destinées à renforcer les relations transatlantiques. Il a rencontré le premier ministre britannique, M. Tony Blair, avec lequel il a discuté des relations entre le Canada et la Grande-Bretagne, puis a participé à une séance de travail sur les relations entre le Canada et l'Union européenne avec M. Jacques Santer, président de la Commission européenne, et le premier ministre Blair.
Pendant leur rencontre, MM. Chrétien et Blair ont examiné les progrès accomplis depuis la signature de la Déclaration conjointe en juin. Celle-ci a amorcé la modernisation des relations entre le Canada et le Royaume-Uni dans les domaines de la politique étrangère, du commerce et de l'investissement, des sciences et de la technologie, de la défense, des rapports parlementaires, de l'éducation et de la culture. Après leur rencontre, les premiers ministres ont participé à la signature de quatre protocoles d'entente : un protocole sur l'établissement de communications par Internet entre étudiants canadiens et britanniques, un autre instituant un fonds commun pour la science et la technologie, un autre encore pour faciliter les travaux de recherches canado-britanniques et un dernier enfin pour améliorer la coopération entre les industries aérospatiales des deux pays.
Au sommet entre le Canada et l'Union européenne, les dirigeants ont salué les progrès réalisés relativement à une étude conjointe qui est menée sur le commerce, dans le but de faciliter les échanges de biens et de services et de réduire encore davantage les obstacles tarifaires et non tarifaires. Ils ont convenu que les ministres du Commerce du Canada et des pays de l'Union européenne prépareraient des options et des recommandations pour que la possibilité d'une plus grande libéralisation du commerce et de l'investissement transatlantiques soit étudiée au prochain sommet entre le Canada et l'Union européenne, à la fin de 1998.
Les premiers ministres Chrétien et Blair et le président Santer ont également participé à la signature d'un accord entre le Canada et l'Union européenne qui réduira les coûts d'approbation des mesures de réglementation associés à la vente de produits canadiens en Europe, et inversement.
M. Chrétien a exprimé son appui à la nouvelle initiative canadienne, Franchir l'Atlantique. Celle-ci a été conçue pour garantir que les petites et moyennes entreprises canadiennes bien préparées pourront chercher des débouchés de l'autre côté de l'Atlantique, et que les investisseurs de l'Union européenne connaissent les avantages que le Canada présente sur le marché nord-américain.
Le ministre des Affaires étrangères, M. Lloyd Axworthy, et le ministre du Commerce international, M. Sergio Marchi, étaient également présents à la rencontre entre le Canada et l'Union européenne. Ils ont annoncé la création de 55 stages en Europe à l'intention de jeunes Canadiens, qui s'ajouteront aux 85 stages annoncés en janvier.
- 30 -
Service de presse du CPM : (613) 957-5555
DOCUMENT D'INFORMATION
Le premier ministre Chrétien a participé à la signature de quatre protocoles d'entente entre le Canada et le Royaume-Uni et à celle d'un accord entre le Canada et l'Union européenne. En voici des résumés succints.
Canada-Royaume-Uni
Protocole d'entente relatif au développement de l'usage des technologies de l'information et des communications (TIC) dans le secteur de l'éducation
Ce protocole d'entente, conclu entre le Bureau des partenariats internationaux d'Industrie Canada et le ministère de l'Éducation et de l'Emploi du Royaume-Uni, facilitera l'arrimage électronique entre le Réseau scolaire canadien et le réseau national d'apprentissage (National Grid for Learning) du Royaume-Uni. L'objectif visé est la coopération en vue de favoriser l'apprentissage chez les enfants d'âge scolaire et l'enseignement à ces enfants et d'inculquer aux jeunes des connaissances qui les prépareront à la société de l'information qui se dessine à l'échelle mondiale.
Le Bureau des partenariats internationaux est le seul point d'accès au savoir-faire canadien des pays, des sociétés étrangères et des organismes internationaux qui veulent utiliser la technologie de l'information et des communications dans leurs systèmes d'apprentissage et de formation pour développer les ressources humaines qu'exige une économie du savoir. Le ministère de l'Éducation et de l'Emploi du Royaume-Uni est chargé de dispenser l'éducation et la formation à tous les niveaux (écoles, études supérieures et formation professionnelle) dans les domaines des sciences, du génie et de la technologie.
Protocole d'entente sur la coopération scientifique entre le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNGC) et la Royal Society
Ce protocole d'entente favorise les travaux de recherches canado-britanniques et facilite la circulation des chercheurs entre le Canada et le Royaume-Uni en instituant des échanges réciproques de bourses postdoctorales en sciences et en génie.
Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada est l'instrument national au moyen duquel s'effectuent les investissements névralgiques dans la capacité scientifique et technologique du Canada. Il soutient d'abord la recherche fondamentale dans les universités en offrant des subventions à la recherche, ensuite les projets de recherches en créant des partenariats entre les universités et, enfin, la formation avancée de personnes hautement qualifiées dans les deux secteurs. La Royal Society, qui a été instituée en 1660, est l'académie des sciences britannique. Elle intervient dans une foule de programmes scientifiques internationaux et facilite les projets concertés et les échanges de scientifiques en passant des accords bilatéraux avec des académies et des conseils de recherches partout dans le monde.
Protocole d'entente entre le Conseil national de recherches du Canada (CNR) et le British Council (BC) et ses bureaux au Canada
Ce protocole d'entente instituera un fonds conjoint pour la science et la technologie d'une valeur de 1,5 million de dollars canadiens répartis sur trois ans, auquel participeront le British Council et le Conseil national de recherches du Canada. Ce fonds servira à financer des projets de recherches conjoints et des échanges d'étudiants et de chercheurs, et à favoriser la création de partenariats industriels. Cette collaboration entre les deux organismes améliorera leurs capacités scientifiques et technologiques dans des secteurs qui revêtent une importance stratégique pour leurs partenaires respectifs.
Le Conseil national de recherches du Canada, fer de lance du Canada dans le domaine de la recherche et du développement, joue un rôle moteur dans la création d'une économie canadienne innovatrice et fondée sur le savoir. En ce qui concerne le British Council, une grande partie de son travail consiste à favoriser la collaboration scientifique. Pour cela, elle établit des contacts au moyen de programmes, d'échanges de spécialiste et de décideurs, d'ateliers spécialisés, etc.
Protocole d'entente entre l'Association des industries aérospatiales du Canada (AIAC) et la Society of British Aerospace Companies
Ce protocole d'entente donnera lieu à des alliances stratégiques, à des travaux conjoints de recherche et développement et à un plus gros volume d'investissements et d'échanges commerciaux. Il met l'accent sur l'établissement de partenariats internationaux entre les petites et moyennes entreprises et sur les stages internationaux à l'intention des jeunes.
L'Association des industries aérospatiales du Canada est le porte-parole de l'industrie aérospatiale du Canada. La Society of British Aerospace Companies est l'association de l'industrie aérospatiale du Royaume-Uni reconnue internationalement.
Canada-Union européenne
Accord sur la coopération en matière de réglementation entre le Canada et l'Union européenne
Cet accord réduira les formalités administratives et les coûts inhérents à l'obligation de vérifier que les produits importés respectent en tout point la réglementation de l'un et l'autre État. Il porte sur les équipements de télécommunications (sécurité du matériel électrique et compatibilité électromagnétique), les méthodes de fabrication de produits pharmaceutiques, les instruments médicaux et les bateaux de plaisance.
|