Le 12 octobre 2001
Ottawa (Ontario)
Le Premier ministre Jean Chrétien a chaleureusement salué aujourd’hui l’octroi
du prix Nobel de la paix de 2001 aux Nations Unies et au Secrétaire général
Kofi Annan :
« Je me réjouis de la décision du Comité du prix Nobel de la
paix de décerner son prix centenaire, hautement symbolique, au Secrétaire
général Kofi Annan et à l’organisation à laquelle il a consacré
toute sa carrière.
On ne saurait trop insister sur l’importance du rôle que jouent les
Nations Unies en faveur du progrès de l’humanité depuis maintenant 50
ans. Ses réalisations dans les domaines du droit international, des droits
de la personne, de la paix et de la sécurité ont redéfini les rapports
humains. Le monde entier croit fermement que les Nations Unies contribuent
au mieux-être de l’humanité et qu’elles forment le meilleur rempart
contre les forces du chaos.
Il en est particulièrement ainsi depuis que Kofi Annan est à la barre
de l’organisation – lui qui incarne si bien ses valeurs et ses idéaux
et qui s’est dévoué corps et âme pour la rendre encore meilleure. Tout
récemment, il a été l’âme dirigeante et la personnification du
mouvement international de lutte contre la crise du VIH/sida. Il fait
renaître la confiance dans l’avenir du continent africain. Et au
moyen du rapport Brahimi qu’il a commandé, il veille aussi à mener à
bien une réforme urgente et nécessaire de la vocation de maintien de la
paix de l’ONU.
Au moment où s’engage l’un des plus grands combats de l’histoire
du monde, nous ne pouvons que trouver quelque réconfort dans la pensée que
l’Organisation des Nations Unies, son personnel et son premier dirigeant
ont été honorés à titre d’ambassadeurs de la paix. Aujourd’hui plus
que jamais, nous avons besoin de leur dévouement, de leur compétence et de
leurs qualités humaines pour nous guider et nous inspirer tous. »
- 30 -
Service de presse du CPM : (613) 957-5555