LE PREMIER MINISTRE NOMME UNE MINISTRE
RESPONSABLE DU SECTEUR BÉNÉVOLE ET COMMUNAUTAIRE
Le 8 octobre 2002
Ottawa (Ontario)
Le Premier ministre Jean Chrétien a annoncé aujourd'hui qu'il a confié à
la ministre du Patrimoine canadien Sheila Copps le leadership des efforts du
gouvernement du Canada en vue d'améliorer sa relation avec le secteur
bénévole et communautaire.
« Le gouvernement du Canada et le secteur bénévole et communautaire ont
une longue tradition de collaboration en vue de favoriser le développement de
collectivités dynamiques et en santé, a dit le Premier ministre. La nomination
d'une ministre responsable du secteur bénévole et communautaire signale notre
volonté de faire valoir les points de vue des 1,3 million de Canadiens qui
oeuvrent au sein du secteur. C'est ainsi que nous pourrons nous assurer que nos
programmes et politiques tiennent compte des opinions et perspectives diverses
des Canadiens. »
La ministre Copps travaillera de concert avec ses collègues au Cabinet pour
mettre en oeuvre l'Accord conclu le 5 décembre 2001 entre le gouvernement du
Canada et le secteur bénévole et communautaire, conformément à l'engagement
pris dans le discours du Trône du 30 septembre. L'Accord énonce les valeurs,
les principes et les engagements devant guider la collaboration future des deux
parties.
L'Initiative sur le secteur bénévole et communautaire (ISBC) est un projet
commun du secteur bénévole et communautaire et du gouvernement du Canada,
lancé en juin 2000.
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Service de presse du CPM : (613) 957-5555
Document d'information - Initiative sur le secteur
bénévole et communautaire
L'Initiative sur le secteur bénévole et communautaire (ISBC) est un projet
commun du secteur bénévole et communautaire et du gouvernement du Canada
lancé en l'an 2000. Son objectif à long terme est de renforcer la capacité du
secteur bénévole et communautaire de relever les défis de l'avenir et
d'améliorer les relations entre le secteur et le gouvernement du Canada afin de
mieux servir les citoyens. L'ISBC est une réponse à la situation de changement
rapide que connaît le secteur bénévole. Les organismes bénévoles subissent
des pressions pour fournir un plus grand nombre de services et collecter de plus
grosses sommes d'argent pour soutenir leurs activités. Le secteur doit faire
face à des défis difficiles à relever comme, par exemple, s'adapter à l'ère
électronique, recruter des bénévoles parmi une population qui a moins de
temps que jamais et s'assurer que les organismes disposent des ressources et des
compétences nécessaires pour continuer de travailler efficacement.
Le secteur bénévole et communautaire consiste en des organismes autogérés
d'intérêt public qui ne distribuent aucun bénéfice à leurs membres et qui
dépendent dans une large mesure des bénévoles. Personne n'est obligé
d'adhérer ou de participer à ces organismes. Ils sont indépendants et
distincts institutionnellement des structures officielles du gouvernement et du
secteur privé. Bien que de nombreux organismes bénévoles rémunèrent du
personnel pour faire leur travail, tous dépendent des bénévoles, au moins
dans leurs conseils d'administration.
Le secteur bénévole et communautaire canadien est vaste. Il comprend
environ 180 000 organismes sans but lucratif (dont 80 000 sont enregistrés
comme organismes de bienfaisance) et des centaines de milliers de groupes de
bénévoles qui ne sont pas incorporés. En l'an 2000, 6,5 millions de Canadiens
ont donné de leur temps à un organisme du secteur et celui-ci a employé 1,3
million de personnes. Cette multitude d'organismes divers va des petits groupes
communautaires aux grands organismes cadres nationaux; elle comprend autant des
associations de quartier, des clubs philanthropiques, des coalitions de défense,
des banques d'alimentation, des centres d'hébergement, des foyers de transition
et des orchestres symphoniques que des clubs de sport locaux.
Depuis l'an 2000, le gouvernement et le secteur bénévole et communautaire
ont mis au point :
- l'Accord entre le gouvernement du Canada et le secteur bénévole, un
accord-cadre signé en décembre 2001 qui guidera la collaboration future
des deux parties;
- deux codes, l'un pour le dialogue sur les politiques et l'autre pour le
financement, qui établissent les pratiques exemplaires devant être suivies
par le gouvernement et le secteur;
- de nouvelles recherches - enquêtes nationales sur le don, le bénévolat
et la participation, sur les organismes bénévoles et sur la contribution
du secteur à l'économie canadienne;
- des projets visant à accroître les moyens d'action du secteur, comme un
nouveau programme de stages et de bourses axé sur l'élaboration des
politiques qui favorisera les échanges entre le gouvernement et le secteur;
- l'Initiative canadienne sur le bénévolat, un nouveau programme d'une
valeur de 43 millions de dollars permettant d'établir des réseaux locaux
et nationaux qui renforceront le bénévolat au Canada. Cette initiative
fait suite à l'Année internationale des volontaires qui a remporté un
franc succès en 2001.
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