siècle.
Équipe Canada 2002 est une équipe du tonnerre. Je suis honoré d’en être
le capitaine. Je suis accompagné des chefs de gouvernement des provinces et des
territoires et de plus de 200 de nos entrepreneurs les plus créatifs dans des
secteurs clés de l’économie canadienne. Bon nombre d’entre eux sont des
leaders à l’échelle mondiale.
Si nous sommes ici, c’est parce que nous voulons stimuler encore davantage
le commerce et l’investissement entre nous. Nous voulons explorer et saisir
les occasions créées par le rôle de l’Allemagne comme point d’ancrage de
l’Union européenne et par celui du Canada comme porte d’entrée d’un
marché nord-américain de plus de 400 millions de personnes.
Le partenariat entre le Canada et l’Allemagne s’étend bien au-delà de
la sphère commerciale.
Nos liens d’amitié sont aussi des liens de parenté. En effet, plus de
trois millions de Canadiens sont d’ascendance ou d’origine allemande – ce
qui explique sans doute pourquoi le Canada est l’une des destinations de
vacances préférées des Allemands.
Notre amitié est aussi faite de valeurs communes. Ainsi, nous tenons à la
liberté, aux droits humains et à la justice sociale, nous croyons à la
gouvernance progressiste, au partage de la prospérité et à l’égalité des
chances, et nous sommes convaincus que les structures fédérales sont les mieux
adaptées à la protection de ces valeurs. Grâce à un partenariat entre les
citoyens et l’État.
Sur la base de ces valeurs communes, nous avons édifié un partenariat sur
la scène internationale, au sein de l’OTAN et de l’OSCE et aux Nations
Unies. Nos soldats maintiennent la paix côte à côte dans les Balkans. Et
depuis le 11 septembre, nous sommes à l’avant-garde de la campagne
internationale contre le terrorisme.
Le Chancelier et moi avons parlé hier de nos projets en vue du Sommet du G8
au Canada cette année. Nous avons discuté en particulier de notre engagement
conjoint de rehausser la qualité de vie des populations africaines. Je suis d’ailleurs
heureux que le Chancelier Schröder ait accepté mon invitation à effectuer sa
première visite officielle au Canada à la veille du Sommet.
Notre partenariat sur la scène internationale englobe la ferme
détermination de promouvoir la prospérité et le progrès social au moyen de
la libéralisation des échanges. Nous l’avons prouvé récemment encore en
appuyant tous les deux un nouveau cycle de l’OMC pour établir des règles
justes et équitables.
Nous avons tous les deux appuyé des accords commerciaux régionaux. Le
Canada a l’ALÉNA, et nous souhaitons établir une Zone de libre-échange des
Amériques. L’Allemagne, pour sa part, constitue une force motrice dans l’évolution
d’une Union européenne dynamique.
Le Canada et l’Allemagne ont établi de très bons échanges de
marchandises, de services, d’investissements et de technologies. L’Allemagne
est notre quatrième partenaire pour ce qui est du commerce et des
investissements. Nos échanges bilatéraux ont atteint 11 milliards de
dollars en l’an 2000.
Des sociétés canadiennes ont investi plus de 4 milliards de
dollars en Allemagne. Des entreprises canadiennes ont été parmi les premières
à investir dans les nouveaux Laender et emploient maintenant des milliers de
travailleurs allemands. Inversement, six cents compagnies allemandes ont
effectué au Canada des investissements qui ont créé 95 000 emplois.
Sans vouloir paraître gourmand, Mesdames et Messieurs, nous pouvons faire
mieux.
C’est pourquoi Équipe Canada 2002 est ici. Afin de tirer parti du
potentiel inexploré, de faire connaître le Canada en Allemagne à titre d’économie
de pointe axée sur la technologie, et de mettre en valeur les avantages
considérables qu’il y a à faire affaire avec le Canada.
Le Canada est un marché éprouvé pour les investisseurs allemands, dont un
grand nombre se sont joints à nous aujourd’hui. Selon les résultats d’un
récent sondage mené par la Chambre canadienne-allemande de l'industrie et du
commerce, 70 p. 100 de ses membres projettent de nouveaux
investissements au Canada.
La firme KPMG a récemment publié une étude selon laquelle le Canada est le
pays où il est le plus économique de faire des affaires. Les résultats
révèlent que le Canada offre les coûts d’exploitation après impôt les
plus faibles. De plus, le coût de l’énergie, des transports, de la
construction et de la main-d’oeuvre en général est peu élevé.
L’avantage canadien tient aussi au fait que nous transformons le Canada en
terrain fertile pour les entreprises de la nouvelle économie. D’importantes
grappes de haute technologie ont essaimé dans tout le pays.
Elles sont d’ailleurs bien représentées au sein d’Équipe Canada 2002.
L’agroalimentaire de Saskatoon. Le multimédia de Halifax. Les piles à
combustible de Vancouver. La biotechnologie de Montréal et Toronto. La
photonique d’Ottawa. Autant de bons exemples de la technologie et de l’entrepreneurship
canadiens misant sur le succès à l’échelle mondiale.
L’avantage canadien repose sur la vigueur et le dynamisme profonds de notre
économie. Celle-ci est en très bonne position pour traverser indemne le
ralentissement économique mondial en cours et pour prendre son essor pendant la
reprise qui suivra.
Nous avons déposé cinq budgets excédentaires de suite, et le Canada est le
seul pays du G8 qui devrait, selon les projections, résister au ralentissement
actuel sans se retrouver en déficit. Le ratio de la dette au PIB a fondu plus
vite chez nous que dans tout autre pays industrialisé. L’inflation demeure
faible et stable. Il y a 40 ans que les taux d’intérêt n’avaient pas été
aussi bas.
Nous avons adopté le plus important plan de réduction d’impôt de toute l’histoire
du Canada. Dans le cadre de ce plan, le taux d’imposition des sociétés s’établira
environ cinq points sous les taux américains moyens. C’est là tout un
encouragement à l’investissement au Canada. Nos encouragements fiscaux à la
recherche et au développement sont les plus généreux au monde.
À la suite du 11 septembre, nous avons annoncé de nouveaux investissements
stratégiques importants qui rendront notre frontière commune avec les
États-Unis plus sûre. Ils permettront aussi de protéger et de favoriser le
fort volume et la rapidité des échanges de produits et de services qui font du
Canada la porte d’entrée idéale du marché de l’ALÉNA.
Et nous allons continuer d’effectuer des investissements stratégiques qui
contribueront à garantir la vigueur de notre économie à long terme, à bâtir
une infrastructure avancée de recherche et d’apprentissage pour notre
population et à faire en sorte que le Canada soit le lieu où les découvertes
et les nouveaux procédés arrivent sur le marché avant les autres.
À cet égard, nous venons d’annoncer une nouvelle stratégie d’innovation
et d’apprentissage qui constitue un plan directeur pour l’avenir dans des
secteurs comme l’apprentissage, la recherche et le développement de grappes
industrielles.
Mesdames et Messieurs, cette mission d’Équipe Canada 2002 à Berlin et en
Allemagne me réjouit. Le message que nous sommes venus porter est simple.
Nous voulons que vous voyiez le Canada comme un lieu de choix où investir et
conduire des affaires. Un lieu où le climat est particulièrement propice aux
investissements et au commerce. Nous voulons que vous considériez la feuille d’érable
comme un symbole de l’excellence au 21