À l'occasion de la 69e assemblée générale annuelle de la Chambre de commerce du Canada
Le 13 septembre 1998
Saint-Jean (Nouveau-Brunswick)
Quatre ans se sont écoulés depuis la dernière fois que je me suis adressé à l'assemblée annuelle de la Chambre de commerce du Canada. En me préparant à vous parler aujourd'hui, j'ai jeté un coup d'oeil à ce que je vous avais dit ce jour-là à Québec.
Il y a quatre ans, j'ai exposé notre plan d'action pour remédier à des problèmes fondamentaux de longue date. Réduire la dette et le déficit. Entreprendre la réforme du régime d'assurance-chômage. Assurer l'accès à l'apprentissage et au perfectionnement continus. Supprimer les obstacles que rencontrent les familles monoparentales et les enfants qui vivent dans la pauvreté. Effectuer un examen complet des programmes en vue de comprimer les dépenses gouvernementales. Promouvoir le commerce à l'aide de la formule Équipe Canada.
J'ai le plaisir de vous informer aujourd'hui que, dans chacun de ces domaines, nous avons fait de grands progrès. Aujourd'hui, j'aimerais énoncer les orientations que nous suivrons d'ici la fin du mandat actuel.
Notre objectif primordial a toujours été de faire tout le nécessaire pour favoriser la création d'emplois, de meilleurs revenus et un niveau de vie plus élevé pour les Canadiens. Pour y parvenir, la société tout entière doit améliorer sa productivité à long terme. Il faut adopter une approche globale à cette fin.
Nous devons consolider les piliers de la stabilité économique. Réduire le fardeau de la dette et des impôts. Investir massivement dans l'acquisition de connaissances et de compétences. Promouvoir l'égalité des chances de façon à ce que tous les Canadiens puissent participer à la vie de la société et être productifs. Assurer l'accès pour tous à des services de santé publics de grande qualité. Or, la seule façon d'y arriver c'est de travailler ensemble en partenariat.
Bon nombre des personnes ici présentes se trouvaient à cette réunion à Québec il y a quatre ans. Je suis sûr que personne n'aurait pu s'imaginer alors que seulement quatre ans plus tard, en septembre 1998, les Canadiens en seraient à débattre de la vitesse à laquelle nous réduisons la dette nationale et les impôts! À cette époque, avec un déficit de 40 milliards de dollars, nous n'avions pas ce luxe.
Si quelqu'un avait prédit, il y a quatre ans, qu'en 1997-1998 nous aurions réduit – pour la première fois en plus de 30 ans – la dette contractée par le gouvernement sur les marchés, qui l'aurait pris au sérieux? Pourtant, nous l'avons fait. Et mieux encore, nous la réduirons davantage année après année.
Il y a quatre ans, quand je vous ai parlé, la ratio de la dette fédérale au PIB était de 71,6 p. 100. Cette année, elle devrait se situer juste au-dessus de 65 p. 100. Si les tendances actuelles se maintiennent, d'ici la fin de notre mandat en 2002, le ratio de la dette au PIB devrait être inférieur à 55 p. 100 – et rester en baisse.
Quand je vous ai parlé la dernière fois, les dépenses de programme du gouvernement fédéral atteignaient 118,7 milliards de dollars. Celles de l'exercice en cours devraient être légèrement en dessous de 105 milliards de dollars, selon les prévisions. Pour la première fois en 50 ans, les dépenses de programme réelles ont fléchi.
Non seulement le gouvernement fédéral a remis de l'ordre dans ses finances, mais les gouvernements provinciaux aussi ont beaucoup progressé dans la réduction de leur déficit.
Depuis la dernière fois que je vous ai parlé, les taux d'imposition ont commencé à baisser. Nous avons réduit les cotisations à l'assurance-emploi. Nous avons réduit les droits de douane. Nous avons accordé des allégements fiscaux ciblés à ceux qui en ont le plus besoin, en particulier les Canadiens à faible et à moyen revenu ayant des enfants. Nous avons réduit ou éliminé la surtaxe d'impôt sur le revenu de trois pour cent pour 80 p. 100 des Canadiens. En fait, dans le dernier budget, nous avons annoncé des réductions d'impôt d'une valeur de sept milliards de dollars au cours des trois années suivantes. Et nous avons pris l'engagement, que je réaffirme devant vous, de réduire encore davantage l'impôt sur le revenu dans notre prochain budget.
Malgré la récente hausse par la Banque du Canada, les taux d'intérêt, à court et à long terme, sont sensiblement plus bas. Or vous savez ce que cela signifie du point de vue des dépenses de consommation et des investissements des entreprises.
Si je récite ces chiffres, ce n'est pas pour m'en glorifier, mais pour que vous sachiez que quand le ministre des Finances et moi exprimons la politique économique du gouvernement, les résultats sont là pour qui veut les voir. En ce qui concerne la crédibilité de notre gouvernement en matière économique, ne vous fiez pas à notre parole, fiez-vous à notre bilan.
Je récite également ces chiffres pour que vous – et même les spéculateurs internationaux du marché monétaire dont on parle tant – puissiez juger de la vigueur fondamentale de l'économie canadienne. L'équilibre budgétaire, la limitation des dépenses publiques, l'allégement du fardeau des impôts et de la dette, l'inflation modérée, la forte croissance du PIB et de l'emploi, les gains de productivité et la compétitivité enviable sur le marché international sont autant de facteurs qui en attestent.
J'ajouterais qu'en dépit de certains mythes tenaces, notre économie dépend de moins en moins de l'exportation des produits de base.
La part croissante des exportations canadiennes que représentent les produits à plus grande valeur ajoutée n'est pas estimée à sa juste valeur. Les produits de base comptaient pour environ 60 p. 100 des exportations canadiennes en 1980, pourcentage qui était tombé à environ 35 p. 100 en 1997, soit à peu près 12 p. 100 de notre PIB seulement.
Mesdames et messieurs, l'ampleur des réalisations que nous avons accomplies depuis la dernière fois que je vous ai parlé est immense.
Au niveau fédéral de même que dans les provinces, nous avons effectué des changements structurels profonds et permanents au chapitre des finances publiques.
Nous avons effectué ces changements fondamentaux afin de pouvoir tenir le coup devant les fluctuations de l'économie mondiale. Nous voulions aussi nous donner la souplesse nécessaire pour bien nous positionner et les moyens d'investir pour l'avenir.
Pendant que nous apportions des changements structurels dans le secteur public, le secteur privé effectuait également les réformes structurelles nécessaires pour s'adapter à la nouvelle économie et devenir plus compétitif sur le marché international.
Par conséquent, nous avons toutes les raisons d'envisager l'avenir avec espoir, avec optimisme et surtout avec confiance. Mais nous avons néanmoins des problèmes et des défis à surmonter.
Les événements des dernières semaines nous ont bien montré que nous ne sommes pas à l'abri de ce qui se passe ailleurs dans le monde. Et je sais que les récentes turbulences internationales ont rempli bon nombre de Canadiens d'inquiétude au sujet de l'état de l'économie mondiale et de ses répercussions sur nous. Comment pourrait-il en être autrement quand des événements qui se produisent à l'extérieur de nos frontières, de l'autre côté du monde, et sur lesquels nous n'avons aucun contrôle, ont une incidence directe sur notre économie et sur le climat de confiance économique?
Je comprends ces inquiétudes. Et je veux vous partager avec vous – et eux – ce que nous faisons, et que nous pouvons faire de plus, pour amortir chez nous l'onde de choc des changements économiques planétaires.
Il faut reconnaître premièrement que le Canada aurait été beaucoup plus durement touché par les secousses planétaires des dernières semaines si nous n'avions pas assaini nos finances publiques. Le défi du mandat actuel consiste à mettre à profit nos réalisations pour améliorer notre productivité à long terme de façon à ce que, avec le temps, les Canadiens voient une amélioration soutenue de leurs revenus, de leur niveau de vie, de la situation de l'emploi et de leur qualité de vie.
Car, malgré tous les progrès que nous avons accomplis sur le plan économique, nous devons néanmoins affronter des questions structurelles de grande portée pour augmenter la productivité, notamment les impôts et le fardeau de la dette et la nécessité d'investir dans les infrastructures sociales et économiques qui contribueront avec le temps à la richesse nationale. Il n'existe pas de solutions simples ou instantanées.
Il faut du temps pour remédier à des problèmes qui se sont enracinés depuis plus de 25 ans. N'oubliez pas qu'il a fallu un mandat complet pour redresser les finances publiques, après 30 années de déficits accumulés.
Au cours de notre premier mandat, nous avons été prudents dans nos projections et dans notre action. Le succès a suivi. Si nous voulons maîtriser les défis actuels, nous devons conserver la même approche.
Je ne demanderais pas mieux que d'accorder de grosses réductions d'impôts du jour au lendemain, de faire fondre la dette et d'investir des sommes considérables dans le développement de l'infrastructure économique et sociale au Canada.
Cependant, pour augmenter la productivité au moyen d'une réduction durable des impôts et de la dette et du réinvestissement dans nos priorités économiques et sociales, il faut agir de manière responsable et prudente. Il faut prendre appui sur les bases que nous avons posées et continuer dans la voie que nous avons tracée.
Rien ne saurait être moins responsable ou plus dommageable sur le plan psychologique que de grands gestes dont le résultat serait de nous plonger de nouveau dans le rouge. Nous refusons de le faire. Nous avons géré nos finances de manière à pouvoir absorber les chocs et nous adapter. Il n'est pas question de perdre ces acquis : nous ne pouvons pas nous le permettre.
En raison de la grande volatilité du marché international à l'heure actuelle, personne ne peut prédire au juste le montant de nos excédents budgétaires des deux ou trois prochaines années. Ils seront probablement moins élevés que de nombreux prévisionnistes l'annonçaient il y a quelques mois à peine. On nous accusait alors d'un excès de prudence. Je préfère de beaucoup qu'on m'accuse d'être trop prudent avec les deniers publics que trop insouciant.
Nous savons qu'il ne faut pas dilapider des moyens qui sont à notre portée pour la première fois depuis plus de 30 ans. Les pressions sont considérables pour que le gouvernement augmente ses dépenses dans les domaines les plus divers. Nous résisterons à ces pressions; il le faut.
Nous concentrerons nos dépenses seulement dans les quelques secteurs où elles auront pour effet d'améliorer la productivité à long terme et de favoriser la croissance économique, la création d'emplois, des revenus plus élevés et un niveau de vie supérieur.
De plus, compte tenu de l'incertitude mondiale que rien n'avait laissé prévoir jusqu'à tout récemment, il est plus essentiel que jamais de prendre les mesures nécessaires pour amener un marché international très nerveux à reconnaître à la fois la force sous-jacente de l'économie canadienne et la détermination du gouvernement canadien de maintenir le cap.
Comme je l'ai dit, nous avons déjà commencé à réduire l'endettement du Canada.
L'an dernier, nous avons remboursé 9,8 milliards dollars de la dette contractée au fil des ans sur les marchés internes et à l'étranger. Déjà, au cours du premier trimestre de l'exercice 1998-1999, nous avons remboursé encore 10 milliards de dollars de la dette envers les marchés. En seulement 15 mois, nous avons réduit cette dette de 19,7 milliards de dollars, la ramenant de 476,9 milliards de dollars à 457,2 milliards de dollars à la fin de juin 1998.
À une époque récente, d'autres gouvernements auraient dépensé cet argent. Pas nous. Nous savons que la réduction du fardeau de la dette est indispensable à la santé économique du pays à long terme. Elle inspire aussi confiance aux investisseurs. Par conséquent, nous continuerons à réduire la dette.
Nos prévisions de dépenses pour cette année ont été fixées dans le budget de février. Il va de soi que dans un contexte d'instabilité, nous devrons nous garder une marge de manoeuvre pour faire face aux imprévus. Cette prudence nécessaire mise à part, je puis affirmer aujourd'hui que, quel que soit l'excédent cette année, nous ne prévoyons pas de nouvelles dépenses majeures en plus de ce qui figure déjà dans le budget. Ainsi, nous pourrons rembourser une part plus importante de la dette que ce qui était prévu dans le Plan de réduction de la dette.
En ce qui concerne les impôts, notre gouvernement est déterminé à continuer de réduire l'impôt sur le revenu des particuliers. Nous sommes déterminés à faire en sorte que ces réductions puissent être maintenues. Rien ne sert de réduire les impôts pour les majorer ensuite. Nous avons commencé à réduire les impôts des particuliers dans les deux derniers budgets. Nous continuerons de les réduire dans le prochain budget en février.
Si nous voulons garder nos plus brillants cerveaux chez nous et nous assurer que le Canada produise des emplois bien payés dans l'économie mondialisée d'aujourd'hui, nous devons faire mieux que simplement réduire les impôts et la dette.
Nous ne pouvons nous attendre à une forte croissance et à une progression des niveaux de vie que si nous investissons aussi dans notre infrastructure sociale et économique collective.
L'avenir appartient aux sociétés dont les économies sont saines, dont la population est en santé, dont les enfants sont bien préparés et qui investissent dans le savoir, l'innovation et l'éducation.
Suivant notre promesse électorale et les mesures mises en place dans nos budgets, nous favoriserons une plus grande richesse nationale en nous concentrant sur trois domaines d'investissement cruciaux : le savoir et l'innovation, la lutte contre la pauvreté des enfants et la santé.
Tous les secteurs de la société doivent participer en partenariat à l'effort national dont nous prenons l'initiative afin de rendre les Canadiens concurrentiels dans un monde en mutation. Il faudra pour cela investir dans l'accès au savoir et l'innovation ainsi que dans la recherche et le développement. C'est ainsi que nous améliorerons nos perspectives et celles de nos enfants.
Dans nos deux derniers budgets, nous avons créé la Fondation canadienne pour l'innovation et la Fondation des bourses du millénaire, allégé la dette des étudiants, octroyé des ressources accrues aux conseils de recherches, adopté des incitations conçues pour aider les parents à économiser pour les études de leurs enfants.
Nous continuerons également de mettre l'accent sur la lutte contre la pauvreté des enfants. Je sais que ce n'est peut-être pas le premier sujet qui nous vient à l'esprit devant un auditoire de gens d'affaires. Mais pensez-y bien. Le bon sens économique veut qu'on réduise la pauvreté chez les enfants pour favoriser la croissance et la création d'emplois à salaire élevé.
En fait, cela nous coûte cher de laisser grandir des enfants dans la pauvreté dans notre société. Ils sont beaucoup moins susceptibles de recevoir l'instruction dont ils ont besoin pour devenir productifs. Ils sont aussi moins susceptibles de contribuer à la croissance économique. Les statistiques associent le phénomène de la pauvreté chez les enfants à des coûts plus élevés de soins de santé et d'administration de la justice. Nous savons tous combien les expériences vécues pendant la petite enfance sont déterminantes.
Les enfants devraient pouvoir être prêts à apprendre lorsqu'ils arrivent à l'école à six ans. En collaboration avec les provinces, nous avons créé une nouvelle Prestation nationale pour enfants pour aider les familles à faible revenu ayant des enfants. D'ici le 1er juillet de l'an 2000, le gouvernement fédéral investira 1,7 milliard de dollars par année dans cette initiative. Il bénéficie d'appuis enthousiastes de toutes parts : de Glen Clark à Mike Harris, avec Jean Chrétien au centre.
Un autre secteur qui a un effet de levier sur notre productivité à long terme est le secteur de la santé, auquel nous destinons notre prochain investissement majeur.
Il est très difficile de relever les défis de la nouvelle économie tout en ayant à se préoccuper de l'accès aux soins de santé. Parlez-en aux parents d'un enfant malade, ou aux enfants dont les parents âgés ont besoin de services de santé. L'accès universel à des soins de santé de haute qualité est la clé de la réalisation du plein potentiel individuel et collectif. Le régime public d'assurance-maladie du Canada est généralement reconnu comme l'un des meilleurs au monde. Il contribue grandement à la qualité de vie supérieure dont nous jouissons dans ce pays. Il représente un atout important dans le contexte de la mondialisation des marchés, en particulier par rapport aux États-Unis, notre principal partenaire commercial.
Bien que les Canadiens soient fiers de leur régime d'assurance-santé, ils s'inquiètent aussi de son avenir. Ils savent que le régime de santé doit suivre l'évolution de la technologie et des facteurs démographiques, trouver de nouvelles façons de fournir les soins et s'adapter au fait que les ressources financières ne sont pas illimitées. Les Canadiens reconnaissent qu'une réforme structurelle du secteur de la santé s'imposait. Mais ils n'en sont pas moins inquiets des répercussions que le rythme et la nature des changements récents pourraient avoir sur la qualité et l'accessibilité des soins. Ils se préoccupent du fardeau plus lourd que doivent assumer les proches et les familles en matière de soins.
Notre gouvernement attache une très haute priorité au maintien de l'accès pour tous les Canadiens à un régime public de soins de santé de haute qualité – un régime qui reste fidèle à leurs besoins et aux cinq principes fondamentaux qui sous-tendent le régime d'assurance-maladie au Canada. Au cours des prochaines années, le gouvernement investira une part accrue de nos ressources dans le régime public d'assurance-maladie. Nous le ferons en collaboration avec les provinces qui sont nos partenaires dans le secteur de la santé. Il ne s'agit pas simplement d'augmenter les dépenses, mais de veiller à ce que le système fournisse aux Canadiens les soins dont ils ont besoin et qu'il leur rende des comptes. Nous travaillerons de très près avec les provinces en vue de continuer à adapter et à moderniser le régime public de soins de santé en fonction des besoins des Canadiens au vingt et unième siècle.
Mesdames et messieurs, si vous m'invitez à revenir dans quatre ans, j'espère pouvoir vous dire ceci :
que votre gouvernement s'est fixé un cap précis en entrant dans le monde de l'après-déficit et qu'il n'a pas dévié des quelques priorités qu'il s'était données – qu'il a évité les dépenses boulimiques du passé;
que votre gouvernement a veillé à asseoir l'économie sur des bases solides;
que votre gouvernement a amorcé une réduction soutenue du fardeau de la dette publique;
que votre gouvernement a réduit votre impôt sur le revenu;
que votre gouvernement a préparé le terrain vers une plus grande productivité et un niveau de vie plus élevé;
que votre gouvernement a contribué à faire de la transition à l'économie du savoir une priorité et qu'il a pris les mesures nécessaires pour garder les plus brillants cerveaux au Canada;
que votre gouvernement a aidé à réduire la pauvreté chez les enfants et qu'il a favorisé l'égalité des chances pour tous les enfants;
que votre gouvernement a appuyé financièrement la restructuration du secteur de la santé par les provinces et a collaboré étroitement avec elles en vue d'assurer le maintien d'un régime public de soins de santé moderne et de haute qualité qui soit adapté aux besoins du vingt et unième siècle, responsable et également accessible à tous les Canadiens, quel que soit leur revenu.
Les défis sont énormes. Aucun gouvernement ne saurait les relever seul. Ils exigent un partenariat réunissant toutes les instances publiques, le secteur privé, les syndicats, le secteur bénévole et les organisations non gouvernementales. Nous devons tous travailler ensemble.
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