À l'occasion du discours du Président américain Bill Clinton à la Conférence internationale sur le fédéralisme
Le 8 octobre 1999
Mont-Tremblant (Québec)
Il y a deux jours, dans le cadre de cette conférence, nous avons eu la chance d'entendre la remarquable allocution du Président du Mexique Ernesto Zedillo. À cette occasion, il a tracé un parallèle entre l'éclosion de la démocratie dans son pays et son adoption d'un système fédéral.
Aujourd'hui, nous effectuons en quelque sorte un retour aux origines du fédéralisme, non seulement en Amérique du Nord, mais dans le monde entier. En effet, toute discussion sur le fédéralisme doit nous mener éventuellement à l'expérience américaine. Aux idées et au point de vue de ceux et celles qui, de nos jours, mettent en pratique les principes et les structures établis il y a plus de 200 ans dans les Essais fédéralistes américains.
À cet égard, c'est un très grand privilège de pouvoir compter parmi nous aujourd'hui le Président des États-Unis, Bill Clinton.
Le Président Clinton est éminemment qualifié pour nous parler de la dynamique moderne du fédéralisme américain, de ses réussites, de ses difficultés et de sa capacité d'évoluer de manière créatrice. Il connaît bien la question du partage des pouvoirs aux États-Unis, à la fois du point de vue de la Maison Blanche et de l'assemblée législative des États américains.
Avant son élection comme Président, il a exercé avec distinction les fonctions de gouverneur de son État natal, l'Arkansas et de président de l'association nationale des gouverneurs. Et je sais qu'à titre de Président, il a consacré beaucoup d'énergie à la création d'un nouveau partenariat avec les États.
Lors de sa rencontre avec les gouverneurs l'été dernier, on me dit que le Président Clinton a évoqué les paroles de Theodore Roosevelt.
Ce dernier avait dit, à l'occasion de la première rencontre des gouverneurs en 1908, que : « Les gouvernements nationaux et ceux des États doivent chacun faire leur part. Chacun peut faire des choses que l'autre ne peut faire. Mais nous n'obtiendrons des résultats satisfaisants que si les représentants des gouvernements national et ceux des États travaillent ensemble avec vigueur. »
Je pense que cette citation illustre très bien l'approche du Président à l'égard du fédéralisme. De même que la mienne.
Mesdames et messieurs, c'est pour moi un honneur de vous présenter un partenaire, un allié et un ami. Le Président des États-Unis, Bill Clinton.
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