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Le Premier ministre prend des mesures pour favoriser la croissance des petites entreprises dans les pays en développement

Mars 01, 2004
Siège des Nations Unies, New York

Les initiatives du Canada pourraient faire bouger les choses

Les pays en développement abritent des centaines de petites entreprise, et celles-ci pourraient être la clé du succès, a dit le Premier ministre Paul Martin, de passage à New York, en annonçant la mise en œuvre de deux initiatives canadiennes qui visent à stimuler le développement des entreprises dans le Tiers Monde.

En présentant les conclusions de la Commission pour le secteur privé et le développement au Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, M. Martin, coprésident de la Commission, a fait remarquer que l’arrimage des expertises dans les pays en développement avec celles dans les pays développés pourrait permettre de réaliser des progrès.

« Nous espérons aujourd’hui que le rapport de la Commission et les deux initiatives annoncées nous aurons permis d’entreprendre les premières d’une longue série de nombreuses mesures qui mèneront les dirigeants des secteurs privé et public vers les partenariats éclairés qui feront de la croissance des petites entreprises une réalité », a indiqué M. Martin. « Et ce faisant, qui mettront la réalisation de notre rêve de mettre fin à la pauvreté un peu plus à notre portée. »

Après avoir présenté le rapport – intitulé Libérer l’entreprenariat : mettre le monde des affaires au service des pauvres – le Premier ministre a annoncé des mesures que le Canada prendra en vue de soutenir directement celles qui sont recommandées dans le rapport.

L’une des mesures en question est la création d’un groupe de travail qui recommandera une structure devant faciliter la création de partenariats en affaires et la mise en place d’un projet pilote au Bangladesh qui visera la promotion et le développement des entreprises locales.

Le groupe de travail ferait en sorte que des entreprises dans des pays développés comme le Canada collaborent avec des entreprises dans des pays en développement, et qu’elles jouent également un rôle de mentor. Ce type de partenariat aiderait à promouvoir la croissance de petites et moyennes entreprises tout en améliorant leur accès à de l’information sur le marché, aux technologies et au financement dans les pays en développement, a ajouté M. Martin.

« Nous devons faciliter les activités entre (les entreprises dans les pays développés et en développement) en réduisant les risques et les coûts qui mettrent souvent un frein à l’investissement et à l’action », a-t-il constaté.

Le Premier ministre Martin a aussi fait l’annonce de la mise sur pied d’un projet pilote à Dhaka (Bangladesh), soit un centre d’investissement pour les entreprises locales.

Ce centre offrira, entre autres, des services de financement, de location, de garantie et d’investissement en actions. Il s’agit essentiellement d’aider les petites et moyennes entreprises locales à devenir des partenaires en investissement performants et de les mettre dans une position pour assurer leur croissance.

Il les préparera également à établir des liens avec de grandes entreprises nationales ou multinationales.

« Nous verrons si ce centre d’investissement pour les entreprises locales pourrait servir de modèle pour d’autres pays considérés comme prioritaires pour recevoir l’aide au développement du Canada », a dit M. Martin.

Le Premier ministre Martin, qui a coprésidé la Commission avec l’ancien Président du Mexique Ernesto Zedillo, a précisé que le rapport énonce de nouvelles idées, des pratiques exemplaires et des approches novatrices relatives au développement international.

Parmi les autres conclusions du rapport il est à noter :


  • le besoin d’assurer un développement qui tient compte du contexte local;

  • le besoin d’une bonne gouvernance;

  • le besoin de soutenir l’acquisition de connaissances et de compétences dans les pays en développement;

  • le fait que les entreprises multinationales ayant des succursales dans les pays en développement peuvent jouer un rôle important par l’entremise du mentorat et de la formation.

« À titre de facilitateurs et de catalyseurs, nous pouvons contribuer à l’expansion des marchés, créer de nouvelles possibilités d’affaires, fournir une expertise et promouvoir la réforme de la réglementation, et ce, dans l’optique de favoriser un secteur privé concurrentiel qui se mobilise activement et qui apporte directement des bienfaits aux pauvres de manière à réduire la pauvreté et à renouveler le respect de soi, la dignité et la prise en charge de soi », a souligné le Premier ministre.

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Mise à jour : 2006-07-28 Haut de la page Avis importants