Les soins de santé sont un élément essentiel du programme du gouvernement de Paul Martin
Le Premier ministre Paul Martin a expliqué les cinq priorités retenues par son gouvernement, plaçant les soins de santé, l’apprentissage, les collectivités, le rôle du Canada dans le monde et les difficultés des peuples autochtones au cœur de son programme.
Avril 16, 2004
Toronto (Ontario)
Le Premier ministre promet de respecter les compétences des provinces et des territoires en travaillant avec les premiers ministres dans le cadre d’un programme commun
Le Premier ministre Paul Martin a expliqué les cinq priorités retenues par son gouvernement, plaçant les soins de santé, l’apprentissage, les collectivités, le rôle du Canada dans le monde et les difficultés des peuples autochtones au cœur de son programme.
Dans un discours prononcé sur l’heure du midi devant le Empire Club et le Canadian Club, le Premier ministre a fait observer que les économies importantes réalisées grâce à l’examen rigoureux des dépenses déjà en cours seront appliquées à ces objectifs.
Discutant premièrement des soins de santé, le Premier ministre a indiqué qu’il prévoyait accroître les dépenses en matière de santé, mais seulement après avoir rencontré les premiers ministres cet été pour convenir d’un plan durable de dix ans.
Discours du Premier ministre : Allocution du Premier ministre Paul Martin au Empire Club et au Canadian Club
Le Premier ministre a indiqué qu’ils mettront « tout le temps qu’il faudra » pour trouver des solutions permettant de réduire le temps d’attente dans les hôpitaux et les cabinets de médecin, d’assurer la disponibilité des professionnels de la santé au moment et à l’endroit nécessaires, d’améliorer les résultats sur le plan de la santé par la prestation de services en temps opportun, et de faire en sorte que les tests de diagnostic, les chirurgies et les traitements soient dictés par le besoin.
Le Premier ministre a proposé que la prestation des soins de santé serait renforcée davantage par l’amélioration des soins à domicile et des services de santé communautaires, par la création de plus de places en médecine dans les universités et par la mise au point d’une nouvelle stratégie pharmaceutique.
« Les soins de santé sont la priorité absolue de notre gouvernement, a-t-il affirmé. Nous allons parvenir à une entente avec les provinces parce que c’est cela qu’il faut faire. Nous allons mettre en œuvre un plan à long terme parce que c’est cela qu’il faut faire. Et parce que c’est cela qu’il faut faire, nous allons améliorer le système pour les générations à venir. »
Se tournant vers une autre priorité, l’apprentissage à vie, M. Martin a souligné l’importance de rendre l’éducation accessible à tous les Canadiens, indépendamment de leurs revenus.
Une nouvelle bourse, le bon d’apprentissage, aidera les familles à faibles revenus à mettre de l’argent de côté en vue de l’avenir, tandis que la réforme du Programme canadien de prêts étudiants, de même qu’une nouvelle bourse pour la première année de cours offerte aux étudiants qui ont besoin d’aide financière, donneront un avantage au Canada dans un monde concurrentiel.
« Notre objectif est de faire en sorte que beaucoup d’autres Canadiens et Canadiennes puissent poursuivre leur apprentissage et leur formation au delà du secondaire, et qu’ils soient beaucoup plus nombreux à continuer leurs études en vue d’obtenir un diplôme de cycle supérieur, et à perfectionner sans cesse leurs compétences tout au long de leur carrière », a-t-il précisé.
Le Premier ministre a aussi parlé de l’élargissement du nouveau pacte avec les municipalités au delà de l’exemption de la TPS s’élevant à 7 milliards $ que le gouvernement a établie dans le Budget 2004. De concert avec les provinces, il compte élaborer un plan détaillé visant les collectivités de toutes tailles qui leur permettra de relever les défis uniques auxquels elles font face, qu’il s’agisse d’infrastructures en ruines ou de réseaux d’alimentation en eau propre. Il a réitéré son engagement soit de rembourser une partie de la taxe sur l’essence ou de trouver un autre mécanisme de financement durable et à long terme qui conviendrait davantage.
« Pour atteindre de grands objectifs nationaux, il faut que tout le monde soit à la table », de dire le Premier ministre.
« Pour cette raison, nous travaillons avec les provinces pour nous assurer que les collectivités aient leur mot à dire sur les décisions nationales qui les concernent. Ce n’est pas leur intérêt individuel qui est en jeu, mais notre intérêt collectif. »
Cela, et plus encore, doit se faire afin de résoudre également les problèmes que doivent affronter les Canadiens autochtones qui sont de plus en plus nombreux à vivre dans des centres urbains. Et, d’après le Premier ministre, ce n’est qu’en poursuivant une démarche fondée sur la collaboration que nous parviendrons à nos fins.
« Pour réaliser des progrès véritables, il faudra travailler en partenariat, avec tous les droits et responsabilités qu’un tel partenariat implique de part et d’autre », a dit M. Martin.
Finalement, le Premier ministre a conclu ses remarques en affirmant clairement que l’un des principaux objectifs de son gouvernement sera d’accroître l’influence du Canada sur la scène internationale. Le jour auparavant, il avait annoncé que 400 membres des Forces canadiennes et 200 employés de soutien assureront une présence canadienne en Afghanistan après l’expiration de leur mission cet été. Ce soutien s’inspirera de la nouvelle « démarche 3D » adoptée par le Canada qui intègre la défense, la diplomatie et le développement.
« Il s’agit d’une mission multilatérale destinée à redresser un État à la dérive à des fins humanitaires, mais aussi à priver les terroristes d’un terrain d’action. Cette mission marie les trois éléments que sont la défense, la diplomatie et le développement. Elle représente le modèle dont sera inspirée la participation canadienne à toute crise internationale dans l’avenir », a dit le Premier ministre.
En outre, le Canada souhaite élargir le G8 en mettant de l’avant un forum semblable faisant intervenir un plus grand nombre de nations – un G20 des dirigeants – qui recueillerait un consensus sur des questions internationales et prendrait ensuite les mesures qui s’imposent.
« Voilà nos priorités », a conclu M. Martin.
« Dans plusieurs des cinq domaines mentionnés, les premières responsabilités sont de compétence provinciale. Nous respectons ceci. Certains voient là une raison pour limiter nos efforts. Nous voyons cela comme une occasion de développer la coopération et le partenariat. De démontrer aux Canadiens que leurs gouvernements partagent la même volonté de réaliser des progrès véritables dans les dossiers qui les préoccupent le plus. »
Discours du Premier ministre : Allocution du Premier ministre Paul Martin au Empire Club et au Canadian Club
|