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Le Canada sera l’hôte de la prochaine grande rencontre internationale qui tracera la voie que suivra la planète en matière de changements climatiques après Kyoto

Février 16, 2005
Ottawa (Ontario)

Le Premier ministre Paul Martin a souligné l’entrée en vigueur aujourd’hui du Protocole de Kyoto sur les changements climatiques en annonçant que le Canada sera l’hôte de la onzième conférence des Parties (CdP 11) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Montréal au début de décembre 2005.

La Conférence de Montréal sur le climat (CdP11) sera un événement important en ce sens que ce sera aussi la première réunion des Parties (RdP1) au Protocole de Kyoto. Cette réunion marquera le début des négociations internationales pour définir la démarche mondiale à plus long terme envers en matière de lutte contre les changements climatiques après 2012.

« Le rôle de leader que nous assumons en recevant cette conférence sert profondément l’intérêt national du Canada, a déclaré le Premier ministre. Les Canadiens et les Canadiennes veulent que nous préparions l’avenir. Cela se traduit par un engagement au plan de l’environnement envers la pureté de l’air, la salubrité de l’eau et la bonne santé. Cela se traduit aussi en une économie qui tire un plein avantage des principes de la durabilité et des technologies durables. »

Le ministre de l’Environnement Stéphane Dion, qui assumera la présidence de cette réunion d’envergure planétaire, considère l’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto comme une opportunité pour le Canada. « L’humanité doit émerger du XXIe siècle en ayant maîtrisé son influence sur le climat. La Conférence de Montréal sur le climat sera un moment charnière : elle doit permettre de lancer sur le bon pied le processus qui identifiera le régime international de l’après-2012.

Le Canada, à titre de président de la rencontre, occupe aussi une place unique pour diriger les efforts visant à produire une entente effective et inclusive, une entente qui inclurait les États-Unis et fixerait des objectifs pour les nations émergeantes en développement comme la Chine et l’Inde.

Pour le ministre de l’Industrie David Emerson, les Canadiens, les Canadiennes et le gouvernement du Canada sont prêts à saisir la chance qui leur est offerte de transformer leur façon de faire des affaires et d’adopter une démarche axée sur la durabilité. « Le Canada a la possibilité de montrer comment la responsabilité en matière environnementale peut résulter en un avantage compétitif, a déclaré le ministre Emerson. En poursuivant le développement et le déploiement de technologies novatrices vertes, et en augmentant l’efficacité de nos pratiques, nous pouvons profiter d’un double avantage, sur le plan économique et sur le plan environnemental. »

Ce n’est pas la première fois que Montréal reçoit une conférence environnementale qui produit des résultats constructifs. C’est à Montréal en 1987 que les ministres de l’environnement de la planète ont convenu de limiter les substances appauvrissant la couche d’ozone en adoptant le Protocole de Montréal. C’est aussi à Montréal que se trouve le Secrétariat des Nations Unies pour la biodiversité.

Plus de 10 000 délégués, membres des médias et observateurs devraient participer à la Conférence de Montréal sur le climat.

FICHE D’INFORMATION

La onzième séance de la Conférence des Parties (CdP 11) : de quoi s’agit-il?

Le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et le gouvernement du Canada ont confirmé que le Canada sera le pays hôte de la onzième Conférence des Parties (CdP 11) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de la première Réunion des Parties (MoP 1) au Protocole de Kyoto, au début décembre 2005.

Les séances marquant la CoP11/RdP 1 se tiendront au Palais des Congrès de Montréal (Québec). On s’attend à ce que plus de 10 000 personnes y assistent, représentant les 189 parties à la Convention de même que des organisations non gouvernementales, des organismes intergouvernementaux et des médias internationaux.

Ces séances auront des répercussions, dont un certain nombre ont de l’importance pour le Canada. La renommée internationale de notre pays est telle qu’il est considéré comme un intermédiaire respecté et impartial ayant facilité des négociations fructueuses en ce qui se rapporte à un certain nombre d’accords environnementaux complexes, par exemple, le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone et la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants. L’organisation de la CoP11/RdP 1 garantira que le Canada continuera à jouer un rôle dont il peut s’enorgueillir et à exercer une influence sur la scène mondiale.

Les rencontres auront de l’importance, tant pour la collectivité internationale qui s’intéresse aux changements climatiques que pour le Canada. L’examen d’un nouvel accord qui ferait suite au Protocole de Kyoto devrait être lancé à la CdP 11. Le Protocole de Kyoto fixe pour la période se terminant en 2012 les objectifs que les Parties doivent respecter. Cette rencontre permettra de définir le cadre des prochaines mesures qui seront prises à l’échelon planétaire pour lutter contre les changements climatiques. Il est important que la démarche à long terme visant à aborder les changements climatiques fournisse au Canada et aux autres pays un cadre leur proposant des objectifs réalisables à plus long terme qui respecteraient le consensus scientifique relatif au besoin de réductions importantes des émissions.

Le Canada est en bonne position pour favoriser la conclusion de l’accord international optimal de la prochaine génération. En notre qualité de membre du G8, nous avons noué des liens étroits avec les États-Unis et nous sommes respectés par les pays en développement.

En tant qu’organisateur de la Cdp11/RdP1, le Canada aura un rôle prédominant dans les négociations internationales en matière de changements climatiques. Il lui sera alors peut-être plus facile de faire valoir qu’à son avis le nouvel accord-cadre devra, non seulement permettre de réduire considérablement les émissions, mais également promouvoir des économies du XXIe siècle qui sont novatrices et durables tant pour les pays industrialisés que pour les pays en développement.

Pour arriver à ses fins, le Canada estime que l’accord faisant suite au Protocole de Kyoto doit être inclusif et définir un cadre à long terme. L’accord doit réaliser des objectifs clés : il devrait avoir des buts justes et jouir d’une participation plus vaste, entre autres de tous les pays industrialisés et de toutes les principales économies en voie d’émergence; il devrait produire des résultats qui se traduiront par de réels progrès à plus long terme; il devrait fournir des mesures incitant à l’investissement dans le développement et la diffusion de nouvelles technologies environnementales visant à réduire les émissions au pays et à l’étranger; il devrait optimiser le déploiement de technologies non polluantes existantes; il devrait souscrire à un marché mondial du carbone rationalisé et efficient; et il devrait couvrir autant l’adaptation que l’atténuation.

La réalisation de nos objectifs en matière de lutte contre les changements climatiques nous donne l’occasion de transformer notre économie, en faisant en sorte que nos secteurs industriels soient les moins polluants de toute la planète et que nos consommateurs utilisent le moins d’énergie possible, et en assurant la viabilité à long terme de l’économie canadienne.

Cette activité démontrera encore une fois que Montréal est un centre international d’action environnementale. Les Nations Unies y ont d’ailleurs installé leur secrétariat de la biodiversité. Qui plus est, c’est dans cette ville qu’a été adopté, le 16 septembre 1987, le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent l’ozone, au siège de l’Organisation de l’aviation civile internationale.


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Mise à jour : 2006-07-28 Haut de la page Avis importants