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Allocution du Premier ministre Paul Martin à l’occasion du Calgary Stampede

Juillet 17, 2004
Calgary (Alberta)

DISCOURS DU PREMIER MINISTRE

Le texte prononcé fait foi

C’est un plaisir de revenir à Calgary et au Stampede. Ici dans une Alberta sans dette.

J’aimerais commencer par vous remercier tous et chacun d’être venu à ce superbe petit déjeuner. Si j’ai bien compris, un bon nombre d’entre vous a pu assister à des activités comme celles ci pendant toute la semaine.

Ces petits déjeuners facilitent vraiment les choses pour le visiteur : pour se rendre ici, on n’a qu’à atterrir à l’aéroport et suivre l’arôme des saucisses.

J’aimerais saluer en particulier le maire Bronconnier, qui s’est joint à nous ce matin.

Nous avons travaillé de près pendant l’élaboration de notre plan d’action pour les municipalités, et il est un défenseur acharné tant de sa propre ville que des villes et des collectivités partout au Canada.

Il a joué un rôle de direction en nous incitant tous à adopter pour le XXIe siècle de meilleures sources de financement pour les administrations municipales.

J’attends avec intérêt de m’asseoir avec lui et les autres maires pour négocier le transfert de la taxe sur l’essence et pour collaborer ensemble afin de faire de Calgary et de toutes les municipalités des endroits où il fait encore mieux vivre, travailler et élever une famille.

À chacune de mes visites ici, peu importe si c’est à bref intervalle, la ville semble avoir grandi. La vue est remarquable, que ce soit de l’air ou sur le sol.

L’énergie civique déployée ici est stupéfiante, l’esprit de détermination palpable. Et on ressent une véritable ouverture, une attitude très accueillante.

Comme peut l’attester Anne McLellan, il ne prend pas grand temps à une native des Maritimes transplanté ici de devenir une Albertaine à part entière.

Le Stampede évolue constamment aussi, et c’est tout à fait juste, car le Stampede et Calgary sont depuis si longtemps profondément interreliés.

La croissance et la réussite de Calgary témoignent de l’attrait singulier de la ville et de cette province.

Quant à la croissance et à la réussite du Stampede, cette vitrine de l’histoire pionnière rend hommage à la culture empreinte de fierté civique et à l’esprit de bénévolat qui sont florissants ici.

Le Stampede est devenu un symbole marquant, non seulement de Calgary et de l’Alberta, mais aussi du Canada, dans le monde entier

C’est devenu un événement qui, chose rare, commémore l’histoire tout en entrant dans l’histoire.

L’une des raisons pour lesquelles le Stampede a connu tant de succès est qu’il constitue une célébration, et non seulement d’un style de vie, mais bien d’une façon de vivre : avec audace et confiance.

On constate un défi et on le saisit, on travaille fort pour transformer les occasions qui se présentent en réussites. Ces qualités sont évidentes dans la riche histoire de Calgary et de l’Alberta. Et elles abondent aujourd’hui dans cette ville et dans cette province.

On s’en rend compte très rapidement, et on peut en prendre la mesure.

Parfois, le succès est déterminé par des progrès collectifs qui s’étendent sur plusieurs années. À d’autres moments, et surtout sur les lieux mêmes du Stampede, le succès est déterminé par l’individu qui survit à huit longues secondes sur un taureau.

Je sais que nous venons de vivre une élection, et que c’est l’été, et que les politiciens devraient être obligés par la Constitution de faire un vœu de silence, mais j’aimerais traiter de deux sujets qui sont importants à mon avis.

Premièrement, je sais que de nombreuses personnes ici présentes et partout en Alberta demeurent touchées par les répercussions de l’ESB sur l’industrie bovine et par le fait que la frontière américaine reste fermée.

J’ai soulevé cette question avec le président Bush. Je l’ai soulevée auprès des membres du Congrès. Je l’ai soulevée plus d’une fois et je le ferai à nouveau.

En effet, je l’ai mentionnée devant un groupe de gens d’affaires américains très en vue lors de mon voyage à Idaho il y a une semaine.

Je vous assure qu’il n’y a pas une réunion ou une conversation avec un représentant américain au cours de laquelle je passerai sous silence cette question.

Je vais continuer de prendre la part de nos exploitants de parcs d’engraissement et de ranchs et de nos éleveurs de bétail.

Tout simplement, les États-Unis doivent rouvrir la frontière, et maintenant.

Les Américains ont tort d’agir comme ils le font. La frontière devrait déjà être ouverte.

Deuxièmement, je veux vous parler du Canada et de la place de l’Alberta en son sein.

Pendant la campagne et au cours des mois qui l’ont précédé, j’ai passé un bon bout de temps en Alberta. Le dernier jour de la campagne, j’ai pris l’avion de la Nouvelle Écosse à la Colombie Britannique, et de là je suis retourné à Montréal. J’ai pu tremper mes pieds dans l’océan de l’Est et dans l’océan de l’Ouest. C’était un sprint de vingt quatre heures jusqu’au bout.

Mais de mon point de vue, il était important de voyager d’un bout à l’autre de ce vaste pays, de tremper mes pieds dans l’océan Atlantique et dans l’océan Pacifique le même jour.

C’était important, car cela permettait de mettre en valeur les éléments uniques et divers de notre nation, elle même unique et diverse.

C’était important, car cela permettait de célébrer l’extraordinaire privilège que nous avons, les Canadiens, de circuler dans notre pays et de connaître ses nombreuses merveilles.

C’était important, car cela permettait de souligner tout ce que nous avons en commun en dépit de la distance qui sépare nos côtes.

J’ai dit quelque chose le dernier jour de la campagne que j’aimerais répéter maintenant. En tant que Premier ministre, je suis absolument déterminé à gouverner pour l’ensemble de ce pays – pour chaque région, chaque province, chaque Canadien.


Et je vous dirai ceci : que cet engagement ne dépend pas du nombre de sièges que le Parti libéral a remporté dans cette province ou dans n’importe quelle autre.

Le rôle du Premier ministre et celui du vice-premier ministre est d’aider à édifier un Canada plus fort, un Canada plus uni, un Canada où chaque région et chaque province sent que sa vision de l’avenir et ses valeurs sont une partie essentielle et valorisée du pays que nous partageons. Car, chaque province est, en effet, une partie essentielle et valorisée du pays que nous partageons.

Nous sommes unis non seulement par un drapeau et une constitution, mais par nos espoirs et nos rêves, et par le désir de travailler ensemble en tant que Canadiens afin de les réaliser.

Le Canada représente effectivement beaucoup plus que la somme de ses parties.

Nous célébrerons bientôt le centenaire de l’Alberta.

Même à l’époque, à la veille de l’intégration de la province dans la Confédération, le sentiment d’optimisme à l’égard de l’Alberta et des contributions qu’elle apporterait au Canada était évident.

Dans le Calgary Herald du 31 août 1905, le jour avant que l’Alberta devienne une province canadienne, on pouvait lire que, et je cite, « les événements à venir sont très prometteurs en ce qui concerne les progrès de l’Alberta ». Fin de la citation.

Le fait demeure que l’Alberta a rempli ses promesses, et ce faisant, elle a permis au Canada de remplir les siennes.

Le Herald avait vu juste, mais il n’avait pas toujours raison. En fait, sur la page suivante de ce quotidien de 1905 se trouvait une critique acerbe du Parti libéral. Ils n’ont jamais refait ça.

J’aimerais conclure de la façon suivante : il n’est pas nécessaire de vivre dans le centre du Canada pour jouer un rôle central dans sa réussite.

Alberta l’a bien démontré, et elle le démontre tous les jours.

Des sables bitumineux des Badlands, de ses grandes universités à ses équipes de hockey formidables, l’Alberta illustre ce qu’il y a de mieux au Canada. Et nulle célébration de Calgary et de l’Alberta n’est aussi renommée ou digne de ce nom que le Stampede.

Nous venons sur ces lieux chaque année pour revivre l’histoire exaltante de cette ville et de cette province. Et quand la fin du Stampede arrive, nos pensées se tournent vers l’avenir – un avenir d’une richesse sans mesure quant aux possibilités et aux promesses.

Un avenir dans lequel l’Alberta jouera un rôle essentiel dans l’édification du Canada de demain.

C’est de cela tout cela dont il s’agit

Bon appétit.

Bonne journée.

Merci.


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Mise à jour : 2006-07-28 Haut de la page Avis importants