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La technologie au service des
Canadiens et du Canada

Notes pour une allocution de
Mel Cappe
Greffier du Conseil privé et Secrétaire du Cabinet

à l'occasion du 
Forum sur le développement professionnel tenu lors de la
Semaine de la technologie dans l'administration gouvernementale

Centre des Congrès d'Ottawa
Le 18 octobre 1999

Le texte prononcé fait foi


Il n'y a pas si longtemps, lorsqu'on prononçait un discours, on fixait son attention sur les membres de son auditoire. Aujourd'hui, c'est différent car, comme j'apparais sur l'Internet, je dois penser aux personnes qui me verront partout dans le monde. J'ai déjà un peu l'expérience de cela; par exemple, des gens de tous les coins du monde ont téléchargé mes autres discours via mon propre site Internet, lequel sera lié sous peu à celui du Réseau du leadership. Les émissions sur l'Internet, en direct et en personne, sont une tout autre chose. On les associe normalement aux interviews de vedettes de musique rock et du monde du spectacle; je suis donc en attrayante compagnie.

Cette diffusion illustre bien la façon dont la technologie est au coeur de nos nouvelles manières de définir et d'atteindre les buts du gouvernement pour le Canada et pour les Canadiens. Je suis heureux de souhaiter la bienvenue à tous les participants au Forum sur le développement professionnel, qui se tient dans le cadre de la Semaine de la technologie dans l'administration gouvernementale.

Je veux inaugurer ce forum par le message suivant : l'utilisation créatrice, innovatrice et généralisée de la technologie est essentielle à la résolution des questions de l'heure et de celles auxquelles feront face les Canadiens et les Canadiennes au cours du prochain millénaire. Nous sommes résolus à former dans la fonction publique fédérale des leaders qui participeront intégralement à cet effort.

Il y a quelques mois, je prenais la parole devant les membres de l'Association professionnelle des cadres de la fonction publique du Canada (APEX). J'y parlais de la nécessité de faire de la fonction publique un employeur de premier choix et des mesures à prendre pour y arriver : qualité et nature de notre travail, systèmes en place, milieu de travail, formation des leaders. À l'occasion du Forum des sous-ministres adjoints, plus tard cette semaine, je parlerai du programme du gouvernement en matière d'élaboration des politiques. Il est important de faire le lien entre l'avenir de la fonction publique d'un côté et le programme politique du gouvernement de l'autre, parce que les deux sont liés par la technologie. La présente conférence arrive à point nommé pour tous ceux qui se demandent comment utiliser la technologie pour faire de la fonction publique canadienne un employeur de premier choix, et comment on peut mettre en oeuvre un programme dynamique et vigoureux pour bien servir le Canada et les Canadiens.

Le lieu est approprié pour ce message, vu la forte présence fédérale à cette manifestation. Des sous-ministres, le Dirigeant principal de l'information, du Secrétariat du Conseil du Trésor, ainsi que des spécialistes de programmes, des responsables de projets et de services particuliers y font des présentations. D'autres employés fédéraux ont aidé à organiser les activités de la semaine. Nombre d'initiatives de ministères et d'organismes fédéraux sont en lice pour des prix. J'aimerais également souligner que je suis un passionné de la technologie, notamment la technologie de l'information. (Demandez aux gens du Bureau du

Conseil privé qui reçoivent mes messages électroniques!) Je fais également partie du projet pilote interministériel sur l'infrastructure à clés publiques (ICP), visant à rendre sécuritaire l'envoi électronique de documents à l'intérieur du gouvernement.

Toute cette participation est orientée vers l'avenir, car notre engagement en faveur de la créativité et de l'innovation résulte de nombreux faits : premièrement, l'importance de la technologie dans la prestation de services de tous genres aux Canadiens, aujourd'hui et demain; deuxièmement, la façon dont les attentes des citoyens augmenteront et détermineront les utilisations et la gestion de la technologie au sein du gouvernement; troisièmement, l'importance cruciale de la gestion des ressources humaines à la fonction publique, en particulier la formation des leaders, ce qui influera sur notre capacité de bien utiliser la technologie. J'aborderai ces trois thèmes en sachant très bien que ce sont des sujets dont traiteront Kevin Lynch, Peter Harder, Linda Lizotte-MacPherson et Jocelyne Bourgon.

Le programme d'action. Je veux rattacher ces trois points à un fait : ce que nous faisons au gouvernement en matière de technologie découle des choix stratégiques que nous effectuons pour améliorer le Canada et la vie des Canadiens. La semaine dernière, le gouvernement a exposé dans le discours du Trône les grands principes qui sous-tendent la prestation des services aux citoyens. Cette semaine, à l'Exposition sur la technologie dans l'administration gouvernementale (GTEC), nous voyons comment ces principes trouvent leurs applications. Ça tombe très bien parce que le discours du Trône propose un défi de taille aux fonctionnaires dans cette entreprise qui consiste à faire du Canada un pays meilleur. C'est un défi que la technologie peut nous permettre de relever, du moins en partie.

Puisque la technologie transforme notre économie, notre culture et notre société, les gouvernements doivent aller au-devant des événements pour aider les Canadiens et les Canadiennes à profiter au maximum de ces changements. Les discours du Trône évoluent. On parlait auparavant de la diversification des modes de prestation des services; on parle maintenant de la prestation électronique des services. Quel changement spectaculaire dans la façon d'envisager le rôle de l'État! Ce rôle est d'ailleurs manifeste dans l'orientation politique établie par le gouvernement.

Dans le discours du Trône de la semaine dernière, le gouvernement a ciblé plusieurs secteurs clés dans lesquels il investira énergie et argent. Notamment, il tirera profit des compétences des jeunes Canadiens pour nous aider à relier les collectivités urbaines et rurales à l'autoroute de l'information, en les embauchant pour créer de nouveaux postes d'accès public à l'Internet. Il mettra en place une économie d'avant-garde fondée sur le savoir, capable de générer de nouvelles idées et de les mettre en oeuvre. Pour y arriver, nous devons améliorer notre infrastructure du savoir en appuyant la nouvelle génération de dirigeants, en attirant chez nous les meilleurs chercheurs au monde et en incitant nos diplômés à mettre leurs talents à l'oeuvre ici même au pays.

Nous devons nous employer en permanence à améliorer notre infrastructure de l'information et, entre autres, adopter rapidement le commerce électronique. C'est pour cela que, dans le discours du Trône, le gouvernement s'est engagé à faire du Canada un centre d'excellence en commerce électronique et à favoriser son utilisation dans tous les secteurs de l'économie.

Dans un monde où la plupart des données sont numérisées, il faut aussi veiller à la protection des renseignements personnels et commerciaux et reconnaître l'utilisation des signatures électroniques. Nous accroîtrons l'accès au service Internet à haute vitesse dans les écoles et les bibliothèques et stimulerons la production des applications, des contenus et des matériels d'apprentissage multimédias canadiens, poursuivant sur la lancée du succès qu'a connu Rescol.

En résumé, le gouvernement canadien deviendra un utilisateur modèle de la technologie de l'information et de l'Internet. Son but est d'être connu dans le monde entier comme celui qui est le plus branché avec ses citoyens. Grâce à l'Internet, les Canadiens et les Canadiennes pourront avoir accès, au moment et à l'heure voulus, à tous les services et à tous les renseignements gouvernementaux dont ils ont besoin.

Enfin, une économie fondée sur le savoir n'implique pas que la contribution des entreprises de haute technologie. C'est une économie où les entreprises qui oeuvrent dans tous les secteurs s'efforcent d'utiliser la technologie et les techniques de pointe, et ce, en milieu rural comme en milieu urbain. Il faut le répéter : le gouvernement favorisera l'élaboration et l'utilisation de la nouvelle technologie dans tous les secteurs de l'économie.

L'approche du gouvernement est coordonnée et « horizontale ». Elle se fonde sur des partenariats entre ministères, des partenariats entre paliers de gouvernement, secteurs privé et bénévole, collectivités et citoyens. Elle est basée sur des rapports clairs avec notre mode de prestation des services et de gestion de nos activités. À la fonction publique du Canada, nous utilisons la technologie pour faire en sorte que notre action en matière de coopération et de partenariats produise les résultats que le gouvernement attend de nous, et afin qu'un plus grand nombre de Canadiens en tirent avantage. Nous ne resterons pas à l'écart et nous ferons face à ces défis.

La prestation des services. La technologie n'est guère un nouvel outil pour le gouvernement, en particulier dans la prestation des services. Elle nous permet d'avoir en place les systèmes essentiels à certains des services que les Canadiens s'attendent à ne jamais voir faire défaut, en raison de leur importance : les prestations du Régime de pensions du Canada, les allocations aux anciens combattants, les prestations fiscales pour enfants, les chèques d'assurance-emploi, etc. Ces systèmes ont reçu la priorité dans notre programme de conformité à l'an 2000 et c'est justement parce que l'aventure informatique remonte aux années 70 et même aux années 60 que nous faisons face à ce problème. Qui aurait pensé que ces systèmes auraient duré aussi longtemps? Le travail de milliers d'informaticiens nous a permis d'en venir à bout.

Nous avons vu naître une nouvelle gamme de services fédéraux, grâce à la technologie. En fait, pour répondre aux besoins des citoyens, nous avons fait preuve d'innovation et de créativité dans l'utilisation de la technologie. Nombre d'innovations ont trait à l'information et aux outils de toutes sortes qui sont destinés aux citoyens, comme, par exemple, la banque d'emplois de Développement des ressources humaines Canada et le site Strategis d'Industrie Canada.

Ces exemples illustrent de plus en plus une façon de penser « horizontale », que ce soit au sein même des ministères ou entre eux, afin de répondre au désir des Canadiens de recevoir les services dans des guichets uniques. Nous visons non pas ce qui est plus facile pour nous à réaliser, mais ce qui sert mieux les citoyens. Nous devons nous éloigner de notre perspective de fonctionnaires et nous mettre dans la peau des citoyens. Le meilleur exemple à cet égard est peut-être Service Canada, le nouveau réseau de services aux citoyens, qui vient de remporter un prix de l'Institut d'administration publique du Canada pour sa gestion innovatrice. Cet organisme utilisera la technologie pour mettre en place des processus simples et des services facilement accessibles pour les citoyens. Il mettra les utilisateurs en rapport avec l'information plus efficacement que jamais auparavant, répondant ainsi aux attentes nouvelles des Canadiens.

Les citoyens veulent que les services gouvernementaux leur soient offerts en temps opportun, de manière efficace et pratique pour eux. Ils veulent les services qu'ils demandent vraiment, pas ceux que nous voulons leur offrir. Ce sera un changement bienvenu : auparavant, les gens devaient attendre avant d'obtenir des services parce que nos façons de faire étaient compliquées. Maintenant, si les gens doivent attendre en vue d'obtenir un service, c'est que leur propre connexion à l'Internet est trop lente.

Les Canadiens et les Canadiennes veulent aussi que nous gérions prudemment les affaires de l'État. Cela signifie plus que faire des dépenses judicieuses et stratégiques, quoique cela soit toujours une obligation pour nous. Cela implique qu'il faut faire preuve de leadership quand nous utilisons la technologie de pointe dans les domaines de la sécurité et de la vie privée. Les Canadiens veulent être sûrs que l'argent destiné aux programmes va là où il est censé aller et que nous utilisions leurs renseignements personnels à bon escient.

Les Canadiens veulent l'interactivité, pour pouvoir vraiment communiquer avec nous et nous faire part de leurs vues. En un mot, les Canadiens veulent une fonction publique tout à fait professionnelle pour le nouveau millénaire, une fonction publique qui privilégie le savoir, la créativité et l'innovation.

Les questions humaines. Nous utilisons la technologie de manière créatrice et innovatrice, et c'est notre personnel qui en est le véritable agent. Les techniciens conçoivent les techniques, les appliquent et en règlent les problèmes; les autres employés voient comment la technologie peut nous aider à accomplir plus de choses et à les faire mieux ; les leaders à tous les niveaux comprennent les questions de technologie et sont capables de comprendre les possibilités et l'ampleur du changement.

La GTEC fait face à un problème d'auditoire. C'est un événement qui attire beaucoup d'experts techniques, mais qui n'attire pas assez de spécialistes en programmes et en politiques. En venant à la GTEC, ces gens verront comment il est possible de modifier leurs façons d'agir. Je vous encourage donc à retourner dans vos milieux et à persuader vos amis et vos collègues de venir participer à la GTEC. Nous devons faire en sorte que les spécialistes des techniques de l'information, de la prestation des programmes et de l'élaboration des politiques travaillent ensemble pour mettre au point de nouvelles manières de mener nos affaires.

Quelle est la situation de notre capital humain à l'heure actuelle? Permettez-moi de faire allusion au discours du Trône. Pour garantir que les Canadiens et les Canadiennes recevront le meilleur service possible au XXIe siècle, le gouvernement se concentrera sur le recrutement, le maintien en poste de ses employés et l'apprentissage continu de ses employés qualifiés. Je crois fermement qu'une fonction publique professionnelle, non partisane et représentative est essentielle à la compétitivité du Canada et à la qualité de vie de ses citoyens. Pour édifier la fonction publique la plus forte possible, nous devons adopter de nouveaux modes de travail.

Les travailleurs du savoir sont de plus en plus recherchés, comme on le constate chez les spécialistes de la technologie de l'information. De même, rares sont les fonctionnaires qui n'ont pas vu les exigences techniques de leur poste augmenter au fil des ans. Les gens que nous recrutons maintenant ont des attentes très différentes de celles d'autrefois face à leur carrière, à leur milieu de travail et à leurs conditions d'emploi. En tant que gouvernement et que leaders, nous devons nous adapter à cette réalité. Les jeunes que nous voulons recruter ont ces attentes.

Nous devons prendre des mesures claires qui permettront au gouvernement fédéral d'être un agent de recrutement qui rivalise avec les autres milieux de travail. Un grand nombre de gens dans le secteur privé de la technologie de l'information sont à la recherche de « l'application qui fera fureur ». Pour nous, cette « application » - notre atout - réside dans le fait que notre mandat est de contribuer à faire du Canada un pays progressiste, innovateur, concurrentiel et dynamique.

Nous devons viser à créer le milieu de travail le plus attrayant possible et à être le meilleur choix de carrière qui soit. Autrement dit, nous devons faire de la fonction publique un « milieu de travail de prédilection », un milieu de travail fondé sur un fort sentiment des valeurs et où les employés se sentiront appréciés. La qualité et la nature du travail qu'ils y accompliront seront stimulantes et ils auront la chance de s'y développer, grâce par exemple à des projets et à des applications qui feront intervenir la technologie de pointe. Dans un tel milieu de travail, la paperasse sera réduite, nous communiquerons plus librement, consulterons les partenaires et les parties intéressées, et échangerons l'information. Nous serons une fonction publique fière de contribuer au bien-être du pays.

Nous accomplissons des progrès importants, en particulier dans le domaine de la technologie de l'information, pour créer ce cadre de travail et de carrière. Nous créons des réseaux humains et adoptons des solutions fondées sur la technologie de l'information. Nous travaillons de diverses façons avec des partenaires pour appuyer les Canadiens, comme dans le projet Rescol. Nous examinons de nouvelles manières de faire les choses et des façons innovatrices de former et de développer notre personnel. Nous utilisons l'Internet pour mettre la formation au service des gens là où ils se trouvent. Le mois prochain, nous aurons les résultats du premier sondage universel jamais mené à l'échelle de toute la fonction publique. Nous pourrons partir de ce point de repère pour évaluer dans quelle mesure notre milieu de travail s'améliore et concourt par le fait même à rehausser la qualité de vie des Canadiens.

Il y a certainement encore du travail à faire. Par exemple, notre milieu de travail doit favoriser un meilleur équilibre entre le travail et la vie personnelle. Nous n'avons pas besoin d'imiter les endroits où l'on impose des semaines de travail de 90 heures aux employés jusqu'à épuisement; nous pouvons offrir quelque chose de plus durable à tout le monde. La technologie doit aider à réduire la charge de travail, non pas l'alourdir.

Si nous voulons attirer des éléments créateurs et innovateurs et leur permettre d'apporter une contribution maximale, nous devons favoriser un climat de leadership, pas seulement en offrant de la formation aux personnes qui exercent des fonctions de gestion, mais à tous les employés. Cette formation suppose souplesse, orientation vers les valeurs, ouverture au changement et aux idées nouvelles. Elle implique la sensibilisation à la technologie ainsi qu'à son rôle et à ses possibilités au sein de l'administration.

Nous devons être aussi innovateurs dans nos façons d'aborder le leadership et dans nos milieux de travail que nous le sommes dans notre emploi de la technologie. Pour garantir que cela se poursuivra encore longtemps à l'avenir, nous devons continuer d'investir dans nos gens. Nous devons continuer de leur fournir les outils et la formation appropriés. À notre époque, ne pas bouger, c'est se laisser distancer.

Nous vivons une période exaltante dans la fonction publique. Nous avons une idée plus nette de la contribution stratégique que nous pouvons apporter au Canada et aux Canadiens, ainsi que des changements que nous devons continuer d'effectuer dans nos méthodes de travail.

La technologie et les nouvelles façons d'envisager la gestion - que l'évolution technologique a contribué à implanter - sont au coeur de ces changements. Elles établissent les conditions qui nous indiquent quels genres de milieu de travail nous devons bâtir pour attirer et retenir des gens de calibre supérieur. Tout cela est contenu dans le message initial de mon discours. La fonction publique fédérale s'attaque aux questions fondamentales de l'heure actuelle et celles auxquelles feront face les Canadiens et Canadiennes au prochain millénaire. Nous sommes résolus à former des leaders qui pourront s'assurer que la technologie sera utilisée à bon escient, de façon créatrice et innovatrice.

J'ai invité tous les fonctionnaires à faire preuve de leadership pour créer le meilleur climat possible dans notre milieu de travail. Cela est nécessaire si nous voulons attirer chez nous les gens de qualité dont nous avons besoin et qui font l'objet d'une vive concurrence. Cela est nécessaire si nous voulons susciter les innovations que les Canadiens attendent en matière de politiques et de services. La Semaine de la technologie dans l'administration gouvernementale fournit l'occasion d'examiner comment ce processus est déjà bien en train et comment nous pouvons le faire avancer encore davantage.

Je vous encourage tous, vous qui êtes ici présents ou qui m'écoutez sur l'Internet, à profiter de la GTEC et à réfléchir aux façons de raffermir le Canada grâce à l'utilisation judicieuse et opportune des technologies au sein de la fonction publique.


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Mise à jour : 2006-10-02 Haut de la page Avis importants