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Notes pour une allocution de Kevin G. Lynch

Greffier du Conseil privé et
secrétaire du Cabinet

Assemblée générale 2006 du Conseil privé

Ottawa (Ontario)
Le 6 septembre 2006


Assemblée 2006 des employés du BCP

Introduction

Bonjour et bienvenue à l’assemblée générale de 2006 du BCP. Un tel rassemblement annuel de tous les employés nous fournira une occasion unique de réfléchir sur notre passé et notre avenir à la fois en tant qu’organisation et en tant qu’équipe, de réaffirmer nos valeurs communes en matière de ressources humaines etPhoto: Kevin G. Lynch à l'Assemblée générale du BCP de gestion, de renforcer nos réseaux et d’établir nos objectifs et nos buts pour l’année à venir. Cette assemblée, combinée au lancement de la Campagne de charité de 2006 au BCP, souligne l’engagement de nos employés à fournir des services publics aux Canadiennes et aux Canadiens ainsi qu’à faire preuve de charité dans leurs communautés. En votre nom et en mon nom personnel, j’aimerais remercier de leurs efforts tous les organisateurs des activités d’aujourd’hui.

Nous sommes très chanceux d’être aujourd’hui en compagnie du Premier ministre du Canada pour ce rassemblement inaugural. Sa participation et ses propos témoignent de toute la valeur qu’il accorde au travail et au dévouement des fonctionnaires canadiens, ainsi que de l’importance qu’il attache au renouvellement de la fonction publique.

Je commencerai aujourd’hui mes remarques en vous faisant part de mes réflexions relatives à cette importante institution gouvernementale qu’est le Bureau du Conseil privé, et à tous et chacun d’entre vous, qui en faites un environnement de travail si particulier.

Bien que j’aie travaillé avec le BCP tout au long de mes trente ans de carrière dans la fonction publique, je n’avais encore jamais, jusqu’à aujourd’hui, joint ses rangs. Vous m’avez accueilli très chaleureusement et m’avez très gentiment prêté main forte au cours de mes six mois au poste de greffier, et je vous en remercie.

Je dois avouer qu’il faut travailler au BCP pour bien saisir toute l’étendue des activités qui y sont menées. Qu’il s’agisse de sécurité nationale ou de renseignement, du rôle du Canada dans un monde qui pose de multiples défis, du soutien du système du Cabinet, de la prestation de conseils concernant l’appareil gouvernemental, des nominations des hauts fonctionnaires et du renouvellement de la fonction publique ou de la législation et de la planification parlementaire, afin de fournir en tout temps des conseils au Premier ministre sur des questions importantes, vous vous trouvez au cœur du gouvernement dans un milieu très exigeant et complexe qui, au XXIe siècle, fait partie intégrante de notre quotidien.

Et c’est ce que fait le BCP au jour le jour. Depuis janvier dernier, nous avons un nouveau Premier ministre et un nouveau Cabinet. Ces derniers sont arrivés avec un programme et des idées nouvelles, et une nouvelle façon de faire les choses. Dans de nombreux pays et organisations, un changement d’une telle ampleur provoquerait d’innombrables difficultés et nécessiterait des mois d’adaptation. Mais c’est avec fierté que je constate que les fonctionnaires canadiens en général et les employés du BCP - chacun d’entre vous - se sont montrés à la hauteur du défi, et ce, à tous les niveaux. Le professionnalisme, l’impartialité et le dévouement des fonctionnaires sont vraiment mis en lumière durant les transitions, et sont dignes des plus hauts éloges.

Les employés du BCP

Depuis ma nomination au poste de greffier du Conseil privé en mars 2006, j’ai eu l’occasion de rencontrer la plupart d’entre vous lors de mes visites dans les secrétariats du BCP. Chaque fois, j’ai été étonné par la diversité des antécédents des personnes choisies pour relever les défis du BCP et assumer certains des postes les plus exigeants de toute la fonction publique. Mais malgré cette diversité, les employés du BCP possèdent des points communs évidents.

Premièrement, vous êtes toutes et tous des travailleurs exceptionnels. Les membres du personnel de soutien, les analystes au sein des directions générales des politiques et les responsables des communications et des services ministériels sont tous des personnes de talent que le Bureau du Conseil privé a su attirer. Bon nombre d’entre vous étaient des employés hautement respectés dans d’autres ministères ou organismes avant de vous joindre au BCP. D’autres arrivent directement de l’université, parmi les plus brillants diplômés au pays. D’autres sont passés du secteur privé au secteur public, amenant avec eux des opinions différentes et de nouveaux domaines d’expertise.

Deuxièmement, vous êtes tous profondément résolus à mettre sur pied une fonction publique solide et efficace. Pas seulement parce que vous y travaillez - vous pourriez réussir dans le secteur privé - mais parce que vous reconnaissez que la fonction publique est un employeur offrant une satisfaction unique, notamment de travailler dans un environnement intéressant et valorisant qui permet d’avoir un impact réel sur la vie des Canadiennes et des Canadiens. Ce rôle ne peut être pris à la légère. Lorsque je me suis entretenu avec des employés du BCP, bon nombre d’entre eux m’ont dit avoir choisi le BCP pour cette raison.

Troisièmement, votre travail vous tient à cœur. Tout le monde sait qu’au Bureau du Conseil privé, les heures normales de travail n’existent pas. Gouverner au XXIe siècle constitue un engagement à temps complet et cela signifie que nous, qui offrons un soutien essentiel et prodiguons des conseils, devrons être prêts à toute heure à gérer des problèmes. Donc, jour après jour, les employés du BCP doivent fournir rapidement et efficacement des renseignements exacts et appuyer nos représentants élus. Et toujours, ils se montrent à la hauteur. En fait, les tâches considérées par d’autres, tant au gouvernement qu’ailleurs, comme allant au-delà de leur devoir sont le quotidien de l’équipe du Bureau du Conseil privé.

Le rôle du BCP

Le BCP, en tant qu’institution, exerce un rôle et une responsabilité uniques au sein de la structure et du fonctionnement du gouvernement du Canada. Notre mission, qui consiste à fournir des conseils stratégiques impartiaux et de haute qualité au Cabinet du Premier ministre, à veiller au bon fonctionnement des opérations quotidiennes du gouvernement, à soutenir le système du Cabinet et à coordonner la planification à long terme, notamment le renouvellement de la fonction publique, est pour nous une source quotidienne de défis et de possibilités.

La « mise au défi » est un élément essentiel de notre rôle dans la structure du gouvernement. Nous devons toujours garder à l’esprit la nécessité de poser des questions, de sonder un peu plus profondément et de fournir une évaluation précise à nos collègues des autres ministères et organismes qui nous proposent de nouveaux programmes, de nouvelles politiques ou de nouvelles opérations. Cela fait partie intégrante de nos activités, et nous devons le faire très bien.

Parallèlement, nous ne devons jamais oublier que le BCP, au sein de la structure gouvernementale, n’est pas immunisé contre le besoin de changement. Comme toutes les institutions gouvernementales, nous devons être prêts à nous adapter aux nouvelles réalités et à chercher des moyens de mieux faire notre travail et de le faire plus efficacement.

En ayant cela en tête, j’ai pris plusieurs mesures au cours des quelques derniers mois pour veiller à ce que le BCP réintègre ses fonctions initiales et fournisse une aide efficace et ciblée au Premier ministre.

En premier lieu, nous avons réduit de façon significative le nombre de secrétariats au BCP et avons transféré leurs fonctions et leur personnel aux ministères qui seraient servis plus efficacement par leur savoir faire. Ce processus, maintenant complété, nous a permis d’adopter une approche stratégique claire et de mieux harmoniser nos fonctions avec les principales responsabilités du Premier ministre. Cela s’est accompagné d’une distinction claire entre les rôles et les responsabilités du BCP, et ceux des ministères.

En second lieu, nous avons restructuré les comités de gestion du BCP, avons accru leur efficacité et les avons rendus plus représentatifs du travail qui doit être fait pour prêter main forte au Premier ministre et à son Cabinet ainsi que pour gérer le Bureau du Conseil privé et ses employés.

En troisième lieu, nous nous affairons actuellement à élaborer un nouveau plan de ressources humaines pour le BCP, plan qui, selon moi, contribuera à accroître notre efficacité à titre d’employeur et à faire de nous un environnement de travail de choix pour nos employés. La tenue d’une assemblée générale annuelle, que nous inaugurons aujourd’hui, s’inscrit dans l’importance particulière que nous accordons à nos employés. Vous exercer un emploi difficile, et vous le faites avec brio.

Conclusion

En conclusion, j’aimerais dire quelques mots concernant les priorités futures du BCP.

D’abord et avant tout, nous devons mettre l’accent sur l’excellence, le leadership et la collaboration, et ce, dans tout ce que nous entreprenons. Les Canadiens s’attendent à rien de moins qu’une fonction publique fondée sur l’excellence, et nous devons en exiger autant de nous-mêmes. Deuxièmement, nous viserons l’excellence dans le soutien que nous offrons au gouvernement concernant l’élaboration et la concrétisation des objectifs stratégiques, et la gestion des défis quotidiens. Troisièmement - et il s’agit là d’une priorité qui me tient à cœur depuis que j’ai été nommé greffier du Conseil privé et chef de la fonction publique - nous renouvellerons la fonction publique, une initiative qui nous est chère ainsi qu’aux Canadiens.

Je crois en la fonction publique. Je crois qu’elle est très importante pour notre pays. Son renouvellement ne concerne pas seulement les cadres supérieurs, mais tous les fonctionnaires, peu importe leur lieu de travail ou leur poste. Il est dans notre intérêt à tous de maintenir une fonction publique solide et vraiment dynamique, aujourd’hui et dans les années à venir. Et cela sert l’intérêt de tous les Canadiens, puisqu’ils bénéficieront d’une fonction publique fondée sur l’excellence.

Le BCP doit agir comme un chef de file afin que le renouvellement de la fonction publique devienne une priorité et une réalité. Il nécessitera de la part des cadres supérieurs une pensée innovatrice, un bon sens pratique et un engagement collectif. Afin de mobiliser ces efforts, nous avons mis sur pied un comité de sous-ministres chargé du renouvellement de la fonction publique, présidé par Margaret Bloodworth. Le renouvellement sera un des éléments clés de la lettre de mandat de tous les sous-ministres. Sous la direction de Margaret Bloodworth, et avec l’aide de Nicole Jauvin, Wayne Wouters, Ruth Dantzer et de nombreux autres, nous sommes déterminés à concrétiser le renouvellement de la fonction publique.

Chers collègues, je peux dire sans peur de me tromper que la prochaine année sera très occupée, exigeante, stimulante, et parfois extrêmement mouvementée, mais en aucun temps ennuyante. Et l’expérience sera toujours valorisante, car les employés du BCP sont bien placés pour faire bouger les choses, et c’est là l’essence même de la fonction publique.

Merci.


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Mise à jour : 2006-10-02 Haut de la page Avis importants