Partie I - Introduction
Les sociétés d’État fédérales sont des personnes morales sans lien de
dépendance qui poursuivent des objectifs de politique publique et commerciaux.
Elles sont propriété exclusive du gouvernement, mais ne sont normalement pas
assujetties aux politiques de ce dernier en ce qui a trait aux ressources
humaines et à l'administration. Le cadre de gouvernance des sociétés d'État
varie en fonction du contexte commercial dans lequel elles évoluent et de
l'importance des crédits parlementaires pour le financement de la société.
Les sociétés d'État fédérales sont constituées par une loi spéciale du
Parlement ou par des statuts constitutifs relevant de la Loi canadienne sur
les sociétés par actions afin d'aider le gouvernement à s'acquitter de
ses responsabilités envers le public canadien. La façon précise de fournir
cette aide varie considérablement en fonction de la nature de la société et
du mandat qui lui est conféré par la loi. Les pouvoirs nécessaires à
l'exécution du mandat d'une société d'État sont conférés au conseil
d'administration qui la dirige, non au ministre de tutelle. Le Parlement exige
que les sociétés d'État lui rendent des comptes par l'entremise du ministre
de tutelle. Si une société d'État reçoit des crédits du Trésor, le
ministre compétent doit parrainer la demande de fonds qu'elle est tenue de
présenter dans le cadre du processus budgétaire et, le Parlement, approuver la
demande au moyen d'un projet de loi de crédits.
Les sociétés d'État sont actives dans de nombreux secteurs de l'économie
canadienne. Une grande diversité caractérise la nature et les rôles des
différentes sociétés d'État, les activités qu'elles effectuent, leur
dépendance à l'égard du financement gouvernemental et les lois qui les
régissent.
Au cours des 10 dernières années, la gouvernance est devenue une
préoccupation de premier ordre au Canada. Depuis la publication en 1994 du
rapport Dey, intitulé Where Were the Directors? Guidelines for Improved
Corporate Governance in Canada, le rendement des conseils d'administration
est examiné de plus en plus minutieusement. Le rapport Dey faisait état de la
nécessité d'améliorer la gouvernance dans les sociétés cotées en bourse;
il a conduit à l'élaboration des lignes directrices de la Bourse de Toronto
favorisant une gouvernance d'entreprise efficace. S'appuyant sur le rapport Dey
et les initiatives de gouvernance engagées au cours des années suivantes, le
Comité mixte sur la gouvernance d'entreprise, créé par l'Institut canadien
des comptables agréés, le Canadian Venture Exchange et la Bourse de Toronto, a
publié en mars 2001 le rapport provisoire « Au-delà de la conformité,
la gouvernance ». Le présent rapport propose des recommandations
provisoires qui visent à renforcer les lignes directrices de la Bourse de
Toronto et le rôle des conseils d'administration et des comités en matière de
surveillance, de communication de rapports, de gestion du risque et de
contrôles internes.
Dans la fonction publique fédérale, durant la même période, la question
de la gouvernance d'entreprise a aussi été examinée. En 1993, le ministère
des Finances et le Secrétariat du Conseil du Trésor, en collaboration avec Le
Conference Board du Canada et le Centre canadien de gestion, ont publié le Guide
d'introduction aux rôles et responsabilités des administrateurs de sociétés
d'État. Plus tard, en mars 1994, le Centre canadien de gestion a publié un
rapport de M. Gérard Veilleux intitulé Une entreprise de longue haleine :
rapport sur le processus de nomination au conseil d'administration des
sociétés d'État, lequel illustrait les responsabilités et les devoirs
des conseils d'administration ainsi que l'importance, au moment de la nomination
des administrateurs, de mettre au point des profils qui décrivent les
attributs-clés (expérience et compétences) recherchés en général chez les
candidats éventuels à un poste dans un conseil d'administration en
particulier. Le ministère des Finances et le Conseil du Trésor ont ensuite
publié, en 1996, des lignes directrices définissant les responsabilités des
conseils d'administration, intitulées La régie des sociétés d'État
et autres entreprises publiques.
Ce document traite de la structure et de la composition des conseils
d'administration et surtout de la création de profils de conseil. Les
sociétés d'État ont besoin de gens qui comprennent la politique publique
ainsi que les activités de la société. Les administrateurs aux conseils des
sociétés d'État sont nommés par le ministre de tutelle, sur approbation du
gouverneur en conseil. Le choix des administrateurs est une prérogative de
l'actionnaire. L'actionnaire doit comprendre de quelles compétences et
capacités la société a besoin et respecter les exigences qu'il s'est fixées,
par exemple en matière de représentation des parties intéressées. La
nomination des administrateurs doit témoigner d'un équilibre entre les besoins
du conseil et ceux de l'actionnaire.
Le présent guide se veut une aide pour les conseils dans la création des
profils de conseil et d'administrateur. Le profil de conseil est une description
de l'expérience, des attributs et des compétences que doit posséder le
conseil dans son ensemble. Alors qu'il pourrait être essentiel de retrouver
certains attributs ou compétences chez tous les administrateurs, d'autres
compétences spécialisées pourraient être requises d'un ou deux
administrateurs seulement. Par conséquent, le profil d'administrateur est un
sous-ensemble du profil de conseil. Il donne une description concise du poste,
description qui contient tous les renseignements nécessaires pour doter le
poste. Les pages suivantes décrivent les étapes à franchir pour créer des
profils de conseil et d'administrateur. La description de ces étapes,
toutefois, ne doit pas être tenue pour exhaustive. Étant donné l'importance
de la bonne gouvernance, les conseils d'administration doivent prendre toutes
les mesures appropriées pour adapter ou compléter le processus d'élaboration
de profils en fonction du contexte dans lequel se trouve leur société.
L'annexe propose un modèle pour préparer un profil d'administrateur.
Partie II - Créer un profil
d'administrateur
La marche à suivre pour créer un profil d'administrateur peut se résumer
en cinq étapes :
Étape un : |
Définir clairement les rôles et les
responsabilités du conseil |
Étape deux : |
Cerner les attributs, les compétences et
l'expérience de base que doivent posséder tous les administrateurs |
Étape trois : |
Déterminer la combinaison de capacités, de
connaissances et d'expérience dont doit disposer le conseil |
Étape quatre : |
Examiner les ensembles de compétences existants
et analyser les écarts (en prévision des départs prochains et des
vacances) |
Étape cinq : |
Créer un profil pour un poste
d'administrateur donné en fonction des lacunes et des
besoins |
Étape un - Definir clairement les rôles et les
responsabilités du conseil
Pour définir le travail d'un administrateur, le conseil doit examiner les
points suivants :
- mandat de l'organisation;
- rôles et responsabilités du conseil;
- facteurs internes et externes / défis / enjeux qui ont ou pourraient
avoir un effet sur l'organisation; et
- parties-clés intéressées.
Voici quelques-unes des questions ou des éléments-clés à aborder.
1. Mandat de l'organisation
- Quel est le secteur d'activité de l'organisation?
- Quels sont ses objectifs stratégiques?
2. Rôles et responsabilités
Les pratiques exemplaires suggèrent que les responsabilités des conseils
comprennent les suivantes :
a) Planification stratégique
Exemples :
- Faire des suggestions à la direction au sujet des tendances et des
enjeux émergents
- Examiner et approuver les plans de gestion stratégique de la
direction
- Examiner et approuver les objectifs, les plans et les actions de la
société dans le domaine financier, y compris les affectations pour
dépenses en capital et les autres dépenses importantes
b) Appréciation et gestion du risque
Exemple :
- Cerner les principaux risques rattachés aux activités de la
société, veiller à ce que des systèmes adéquats soient en place
pour gérer ces risques.
c) Contrôles internes
Exemples :
- Veiller à l'intégrité des systèmes d'information de gestion et de
contrôle interne de la société
- Assurer le respect de l'éthique, des lois et règlements, des
principes comptables et des normes de vérification généralement
reconnus ainsi que des statuts régissant la société
d) Gestion et évaluation du rendement
Exemples :
- Surveiller le rendement de la société en fonction des plans
stratégiques et des plans d'affaires, par exemple en évaluant les
résultats d'exploitation afin d'établir si la société est bien
gérée
- Évaluer l'efficacité du conseil lorsqu'il s'agit de s'acquitter de
ses responsabilités, notamment en surveillant le rendement de chacun
des administrateurs
- Élaborer des indicateurs pour mesurer et évaluer le rendement du
chef de la direction de la société
e) Stratégies et communications relatives aux parties intéressées
Exemple :
- Étudier le rôle d'Internet dans les communications avec
l'actionnaire et les parties intéressées
3. Facteurs internes et externes
Le rôle du conseil d'administration peut être touché par des changements
ou des difficultés qui surviennent dans l'environnement interne ou externe. Du
côté de l'environnement externe, les difficultés comme le financement,
la perception du public, les possibilités de privatisation ou l'évolution des
attentes de l'actionnaire peuvent influer sur la façon dont le conseil exécute
ses tâches et rendre nécessaires des ajustements au profil du conseil pour
qu'il puisse faire face à des situations inhabituelles.
Dans l'environnement interne, des éléments peuvent susciter des
difficultés supplémentaires. Le manque de clarté du mandat, les lacunes dans
la haute direction, le défaut de répartir les responsabilités entre la
direction et le conseil ou l'inadéquation de la combinaison de compétences
dont le conseil a besoin pour fournir un leadership efficace peuvent affaiblir
la capacité de gouverner. En partant de ces facteurs, on peut créer un profil
unique adapté à l'environnement.
4. Principales parties intéressées
Qui sont les principales parties intéressées?
Quelle est l'importance des communications et des stratégies relatives
aux parties intéressées?
Quelle influence les communications avec les parties intéressées
ont-elles sur le rôle du conseil?
Le conseil doit-il compter des représentants des parties intéressées?
Est-ce que le conseil pourrait profiter du savoir-faire ou de la
crédibilité des parties intéressées?
Dans certains cas, il peut être souhaitable qu'un représentant des parties
intéressées fasse partie du conseil ou d'avoir l'expérience des enjeux
qui les touchent ou de comprendre ces enjeux.
Étape deux - Cerner les attributs, les
compétences et l'expérience de base
Les attributs et les compétences de base sont les habiletés et les
comportements que doivent posséder tous les membres du conseil
d'administration. Par exemple, il serait pertinent qu'une société d'État de
nature financière exige que tous les membres du conseil aient des connaissances
dans le domaine financier. Voici quelques exemples d'attributs, de compétences
et d'expérience de base en matière de leadership qui sont pertinentes pour le
conseil d'une société d'État.
Jugement éclairé
Être en mesure de donner des conseils judicieux et réfléchis, d'analyser,
de poser des questions pertinentes au niveau stratégique, de tenir compte du
point de vue des diverses parties intéressées et de comprendre des situations
ou des problèmes en examinant les questions sous-jacentes.
Intégrité et obligation de rendre compte
Montrer beaucoup de probité et d'intégrité, être prêt à donner suite
aux décisions du conseil et demeurer comptable de celles-ci, s'acquitter des
obligations de rendre compte fixées par les lois, les règlements
administratifs et les règlements du conseil; se voir au service des intérêts
des Canadiens.
Impact et influence
Connaître l'impact des enjeux, des politiques et des décisions de
l'organisation sur l'opinion publique, être sensible aux nécessités et aux
visées divergentes des différentes parties intéressées et prendre des
mesures pour convaincre ou influencer les autres dans le but de produire un
impact ou un effet donné.
Connaissance du domaine des finances
Être en mesure de lire et d'analyser des états financiers.
Politique publique
Avoir de l'expérience ou des connaissances dans le domaine de la politique
publique.
Étape trois - Déterminer la combinaison de
capacités, de connaissances et d'expérience dont doit disposer le conseil
La nature de la société et les difficultés auxquelles elle est confrontée
détermineront la combinaison de capacités, de connaissances et d'expérience
dont doit disposer le conseil. Dans cette étape, on examine les types de
capacités et d'expérience que l'ensemble de l'équipe, mais pas
nécessairement chaque administrateur, doit posséder. Les capacités et
l'expérience doivent porter sur les domaines suivants (liste non
exhaustive) :
- Domaines fonctionnels comme les ressources humaines, les finances, le
marketing, les communications et l'exploitation;
- Domaines techniques comme la lecture des états financiers, l'évaluation
de l'actif, la gestion de l'information, la planification stratégique, les
campagnes de financement, la politique gouvernementale, la défense des
intérêts et les relations gouvernementales;
- Domaines professionnels tels que les liens avec les associations
professionnelles ou les réseaux politiques, l'expérience dans les secteurs
public et privé et la représentation d'une discipline en particulier.
Il doit exister un équilibre entre les compétences et l'expérience
pour contribuer aux points de vue différents nécessaires pour tenir des
délibérations fructueuses et pour remplir les rôles et les responsabilités
du conseil. La liste devrait aussi refléter la diversité des parties
intéressées au service desquelles la société travaille afin de veiller à ce
que la représentativité soit adéquate. Enfin, les besoins du conseil doivent
tenir compte des besoins de l'actionnaire afin que toutes les facettes de
l'organisation soient représentées. Puisqu'une société d'État est un
instrument du gouvernement, les besoins de l'actionnaire pourraient comprendre
la représentativité des régions et d'autres éléments (provinces, parties
intéressées, sexe et autres groupes cibles).
Lorsque cette étape est achevée, il est possible de préparer un profil
pour l'ensemble du conseil ou pour un poste d'administrateur en particulier. Les
étapes quatre et cinq portent sur la préparation d'un profil d'administrateur.
Étape quatre - Examiner les ensembles de
compétences existants
Après avoir acquis une bonne compréhension des exigences qui régissent la
constitution du conseil pris comme un tout, il faut évaluer les compétences,
les capacités, l'expérience et la représentativité des administrateurs
actuels. On amorcera une analyse des écarts en établissant un tableau des
exigences pour l'ensemble du conseil. Cette analyse permettra d'avoir une vue
d'ensemble des forces et des faiblesses du conseil, d'obtenir de l'information
en vue d'établir des profils pour des nominations éventuelles et de tenir le
conseil au courant des lacunes qu'il doit combler d'autres façons lorsqu'une
compétence spécialisée dans un domaine particulier est nécessaire.
Cette analyse pourrait également aider à dresser une liste des candidats
potentiels pour pourvoir des postes vacants éventuels.
Étape cinq - Créer un profil d'administrateur
Un profil individuel est créé lorsqu'un poste est vacant ou lorsqu'on
prévoit qu'il le sera bientôt. Le profil est créé grâce à l'information
obtenue de l'étape un à l'étape quatre et les renseignements sont regroupés
dans les catégories suivantes :
- Désignation du poste;
- Mandat de la société;
- Rôles et responsabilités;
- Défis, enjeux et initiatives;
- Attributs, compétences et expérience de base;
- Capacités, connaissances et expérience particulières;
- Représentativité;
- Conditions de travail.
Le profil doit être révisé et approuvé par le ministre de tutelle avant
que les candidats potentiels ne soient déterminés.
Désignation du poste
Fournissez les renseignements de désignation du poste :
Société : le nom de la société d'État
Date du profil : la date de rédaction du profil
Mandat de la société
Cette section offre un bref énoncé du mandat de la société. Elle devrait
également comprendre la mission de la société ainsi qu'une courte description
des services qu'elle offre.
Rôles et responsabilités
Cette section décrit les principales responsabilités du conseil
relativement aux exigences juridiques, aux fonctions de supervision et à la
fourniture des structures et des processus de gouvernance pertinents. La liste
devrait donner aux administrateurs potentiels une vue d'ensemble des
responsabilités que comporte le poste. Les rôles et les responsabilités
devraient être décrits comme des résultats à atteindre et non comme des
activités.
Par exemple, le rôle du conseil en rapport aux risques peut être décrit
comme suit :
Veiller à ce que les mécanismes de détermination des risques d'entreprise,
de définition des risques les plus importants ainsi que de création et de mise
à jour de plans de gestion des risques soient en place.
Défis, enjeux et initiatives
Cette partie du profil donnera un aperçu des éléments-clés des
environnements interne et externe qui exigent des compétences spécialisées
particulières de la part du conseil ou desquels surgiront des responsabilités
supplémentaires pour le conseil dans la période à venir. Cette information
complète le portrait des tâches à réaliser et aide à définir les attentes.
Attributs, compétences et expérience de base
Cette section décrit les compétences de base courantes dont les
administrateurs doivent faire preuve. Les compétences de base sont les
capacités, l'expérience et les comportements que les personnes doivent
posséder comme préalables à un poste d'administrateur. Elles devraient être
peu nombreuses (quatre à six) et déterminées de manière réaliste. Voir
l'étape deux pour quelques exemples de compétences de base.
Capacités, connaissances et expérience particulières
Cette section définit l'expérience de travail et l'expérience personnelle
particulières que l'administrateur doit posséder. Le type d'expérience sera
évalué en fonction des lacunes constatées dans l'analyse des écarts
(décrite à l'étape quatre) ou en fonction des besoins éventuels prévus.
Les capacités fonctionnelles et les connaissances spécialisées
particulières dans une discipline donnée sont également décrites dans cette
section. L'ensemble de compétences nécessaires dépend fréquemment du type
d'expérience que la personne doit posséder. Certaines compétences, comme la
connaissance du domaine financier par un certain nombre d'administrateurs,
peuvent être nécessaires de façon plus générale, alors que d'autres peuvent
être limitées à un ou deux administrateurs.
Représentativité
Cette section indiquera l'intention du conseil d'améliorer la
représentativité d'une région, d'un groupe intéressé ou d'un groupe cible
sous-représenté du point de vue de l'équité en matière d'emploi.
Conditions de travail
Cette section donnera les grandes lignes des exigences liées aux conditions
de travail :
- Le nombre de réunions et les exigences en matière de présence
- Le temps moyen consacré au poste chaque année, y compris la
participation aux comités ou d'autres tâches que la personne aurait à
accomplir. Une estimation du temps de déplacement devrait être incluse, le
cas échéant.
- Le niveau d'effort global requis.
- Le code de conduite et les catégories de personnes qui ne sont pas
admissibles pour le poste.
- La rémunération et les dépenses.
Annexe A - Modèle de profil d'administrateur
Société :
Date du profil :
Mandat de la société
Bref énoncé du mandat, de la mission et des objectifs stratégiques clés
de la société. Il répond à la question : « Pourquoi la société
existe-t-elle? »
Rôles et responsabilités
Cette partie offre une vue d’ensemble du poste en se concentrant sur les
rôles et les responsabilités générales du conseil. Elle répond à la
question « Quelles sont les réalisations attendues du conseil? »
Cet énoncé pourrait être d’ordre général et s’appliquer à tous les
postes d’administrateurs.
Défis, enjeux et initiatives
Cette section permet d’indiquer toute situation interne ou externe qui
exige l’attention du conseil en ce moment et son impact sur le rôle de l’administrateur.
Elle peut également comprendre toute initiative particulière que le candidat
doit entreprendre.
Attributs, compétences et expérience de base
Cette section comprendra les attributs, les compétences et l’expérience
de base établis pour tous les administrateurs et qui sont liés à des
qualités comme l’intégrité de même qu’à tout ensemble de compétences
que tous les administrateurs doivent posséder.
Capacités, connaissances et expérience particulières
Cette section précise la nature des capacités, connaissances et expérience
particulières que le candidat doit posséder pour augmenter l’efficacité du
conseil.
Les capacités peuvent être fonctionnelles, techniques, professionnelles ou
de leadership. Elles seront déterminées à partir de l’analyse des écarts
effectuée et auront pour but de procurer à la société les capacités et les
connaissances requises par ordre d’importance.
Représentativité
Cette section contient une liste des secteurs dans lesquels le conseil
pourrait améliorer sa représentativité.
Conditions de travail
Cette section donnera un aperçu des exigences en lien avec :
- le nombre de réunions et les exigences en matière de présence;
- le temps à consacrer en moyenne par année;
- la participation aux comités ou d'autres tâches que la personne aurait
à accomplir;
- le niveau d'effort global requis;
- le code de conduite et les catégories de personnes qui ne sont pas
admissibles pour le poste;
- la rémunération et les dépenses.
|