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Simon Fraser et le fleuve en cascade

Les moyens de transport

Simon Fraser voyage presque toujours en canot et à pied. Le canot de l'époque est fait d'une armature en bois recouverte d'écorce de bouleau. Il est très léger et facile à porter pour passer des chutes et des rapides dangereux. C'est très important pour circuler sur les cours d'eau tumultueux qu'il doit emprunter.

Élément graphique : Simon Fraser descendant le fleuve Fraser en canot

Mieux que n'importe quel manège!
Imagine faire 5 km dans des rapides et des tourbillons, agrippé à un canot qui a chaviré. C'est exactement ce qui est arrivé à l'un des hommes de Fraser. Voici comment le pagayeur a décrit ce qui s'était passé : « I continued astride the canoe... I scarcely had time to look about me... In the second or third cascade the canoe plunged from a great height into an eddy below, and striking with great violence against the bottom, split in two. Here I lost my recollection... I soon recovered and was surprised to find myself on a smooth, easy current, with only one-half of the canoe in my arms. »

[Traduction :] J'ai continué à califourchon sur le canot […] J'ai eu à peine le temps de jeter un coup d'œil autour de moi […] Dans la deuxième ou la troisième cascade, le canot a plongé de très haut dans un remous, plus bas, il s'est écrasé violemment au fond de l'eau et s'est fendu en deux. C'est là que j'ai perdu connaissance […] J'ai vite repris mes esprits et été surpris de me retrouver dans un léger courant, cramponné à une moitié du canot.

Robert Livesey, The Fur Traders, Toronto, Stoddart, 1989, p. 55.


Ouille-ouille-ouille, ma tête!
Le long des voies d'expédition en canot, les explorateurs et les voyageurs doivent passer d'une rivière ou d'un lac à l'autre. C'est un peu comme si l'on changeait d'autoroute, aujourd'hui. Parfois, l'eau est si tumultueuse qu'ils ne peuvent pas continuer. Les hommes qui pagaient placent alors le canot au-dessus de leur tête et le transportent, ainsi que les vivres et les fardeaux, jusqu'à un endroit où ils peuvent le remettre à l'eau. C'est ce qu'on appelle faire du portage. Les portages s'étendaient parfois sur plusieurs kilomètres.


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