|
|
Le mystère entourant sir John Franklin
Les moyens de transport
John Franklin sert à bord de plusieurs sortes de navires, au cours de sa longue carrière, notamment sur le HMS Bellerophon, un bateau à voiles qui participe à la bataille de Trafalgar en 1805.
John Franklin utilise deux navires d'exploration de Sa Majesté, l'Erebus et le Terror, pour chercher le passage du Nord-Ouest en 1845. C'étaient des bateaux à voiles qu'on avait équipés de moteurs à vapeur.
Ce n'est pas seulement le Titanic qui a des ennuis avec la glace!
L'Erebus et le Terror sont équipés de la toute dernière technologie. Ils ont des coques renforcées et leur proue est recouverte de feuilles de métal. Il y a suffisamment de provisions pour vivre pendant cinq ans, et le voyage est supposé durer trois ans. Comme on est sûr du succès de l'entreprise, on ne fait aucun plan de secours ni de sauvetage à l'avance.
|
|
La température, à bord des navires, dans l'Arctique, pouvait descendre souvent jusqu'à - 40 °C, parfois même jusqu'à - 60 °C. William Laird McKinlay décrit, au cours d'une expédition menée ultérieurement dans l'Arctique, ce que c'est que dormir dans un bateau pris dans les glaces :
« …When the cabin door was opened a blast of cold air rushed in, causing condensation which made the walls damp. At night-time the condensation froze, and we slept in a miniature ice palace, crystals sparkling in the light, gleaming icicles hanging from the deck above, some several inches long. All along the outer side of my bunk was a sheet of ice which melted when I got into bed, so that during the night the upper part of my blanket was sodden while the bottom half was like a small ice floe. »
[Traduction :]
[…] lorsqu'on ouvrait la porte de la cabine, une rafale d'air froid entrait dans la pièce et créait de la condensation, ce qui rendait les murs humides. La nuit, la condensation gelait et nous dormions alors dans un palais de glace miniature, les cristaux de glace scintillant à la lumière, des glaçons brillants pendant du pont au-dessus. Certains ont plusieurs pouces de long. Il y avait une couche de glace tout autour de ma couchette. Elle fondait quand je me couchais. Ainsi, pendant la nuit, la partie supérieure de ma couverture était détrempée alors que la partie inférieure était comme une petite banquise.
William Laird McKinlay, Karluk: The Great Untold Story of Arctic Exploration and Survival, Londres, Granada Pub., 1976, p. 72.
|
|
|
Un hôtel flottant
Il y a, sur les deux navires :
- des bibliothèques totalisant 3 000 livres qui traitent de nombreux sujets;
- un système de chauffage à l'eau chaude qui coule dans des tuyaux installés sous le plancher où se trouvent les couchettes;
- des cours offerts aux membres de l'équipage les moins instruits.
|
|
Deux noms prophétiques pour un voyage voué à l'échec :
Erebus (Érèbe, du grec Erebos) désigne la région sombre, sous la Terre, que les morts doivent traverser avant d'atteindre les Enfers.
Terror (Terreur) signifie « peur extrême qui bouleverse, paralyse ».
|
|
|