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Le mystère entourant sir John Franklin

Par la suite

On cherche toujours à trouver la cause de la tragédie qui a emporté John Franklin. De nombreux experts croient maintenant que l'expédition a échoué à cause d'un empoisonnement par le plomb attribuable à des aliments mal mis en conserve.

La recherche de l'expédition de John Franklin contribue à explorer davantage l'Arctique. Néanmoins, il faudra bien d'autres années avant que quelqu'un réussisse à trouver le passage du Nord-Ouest.

Sauvetage!
Plus de 2 000 hommes et jusqu'à 40 navires participent à la recherche de John Franklin et de son équipage entre 1848 et 1859. Il s'agit de la plus longue et de la plus coûteuse mission de recherche et de sauvetage de tous les temps.

Portrait : Lady Jane Franklin

Ne jamais abandonner
En 1856, 11 ans après le départ de son mari d'Angleterre, lady Franklin n'abandonne pas. S'étant fait refuser une autre recherche par l'Amirauté britannique, elle fournit elle-même les fonds avec l'aide de donateurs. Francis Leopold McClintock se voit confier le commandement du Fox, un navire de 177 tonneaux dont l'équipage est de 24 hommes.

Articles inutiles
F. L. McClintock tombe sur un bateau pesant environ 650 kg. Il est beaucoup trop lourd pour qu'on le tire sur la terre ferme. Autour, éparpillés, il y a des objets inutiles : cinq montres, des pantoufles, des serviettes, des mouchoirs, du savon, une éponge, une brosse à dents, des clous, des scies, des limes et d'autres articles. Si l'équipage était presque à bout de force, affamé et épuisé, pourquoi aurait-il transporté toutes ces choses?

Élément graphique :Ouverture du cairn contenant le message des officiers de John Franklin

Une autre pièce du casse-tête
En août 1984, l'anthropologue canadien Owen Beattie et une équipe de scientifiques mettent au jour trois tombes sur l'île Beechey. Ce sont celles des premiers membres de l'expédition de Franklin à mourir. Les scientifiques essaient de déterminer la cause du décès. En raison des températures glaciales, les corps sont presque parfaitement conservés.

On constate des niveaux élevés de plomb dans des échantillons d'os et de cheveux. Le plomb provient de la soudure au plomb à l'intérieur des boîtes de conserve utilisées lors de l'expédition. L'empoisonnement par le plomb peut empêcher une personne de bien penser, ce qui aurait pu jouer un rôle dans les mésaventures de l'équipage.

Anne Keenleyside a fait une analyse des ossements dans les années 1990. Les résultats laissent également croire à un empoisonnement par le plomb.

La recherche se poursuit!
La recherche de l'Erebus et du Terror continue toujours, à l'heure actuelle. Une expédition, dirigée par l'archéologue Robert Grenier, est menée à l'été 2000. Faisant appel à des techniques de recherche sous-marine modernes, on inspecte le fond marin dans la région où se trouverait, d'après les renseignements donnés par les Inuits, l'épave d'un des navires de John Franklin. Jusqu'ici, aucun des deux bateaux n'a été repéré. On peut en savoir plus à : www.ric.edu/rpotter/woodman/utjulik.htm et à www.ric.edu/rpotter/woodman/woodman2000.html. Ces sites sont en anglais seulement.

Un message!
On a trouvé un message, sur l'île King William, qui indique que les navires ont été pris dans les glaces au large de l'île, en 1846. L'équipage était resté à bord des navires pendant deux ans. John Franklin est mort en 1847, de même que la majorité de l'équipage. En avril 1848, 105 survivants sont partis en direction sud, vers la baie d'Hudson.

D'autres chercheurs devront déterminer ce qui s'est passé par la suite.


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