Les peuples autochtones du Canada
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Introduction
Les effects du commerce des fourrures
Les Béothuks
Les Mi'kmaqs
Les peuples autochtones ont joué un rôle essentiel dans le commerce des fourrures. Ils étaient très habiles pour piéger les animaux et accumulaient les fourrures en hiver lorsque les duvets étaient épais. Ils savaient les conserver jusqu’à l’arrivée des Européens qui venaient les acheter au printemps. Toutefois, le commerce des fourrures eut des conséquences profondes sur le mode de vie des autochtones.

Big Bear négociant des fourrures à Fort Pitt avant la rébellion du Nord-Ouest. Au bord de la famine et à bout de patience, certains de ses hommes se rallièrent à Louis Riel.

• Il y eut intensification des conflits entre Iroquois et Algonquins qui cherchaient à contrôler l’accès au fleuve Saint-Laurent, porte d’entrée des marchands de fourrure français.

• Le régime anglais des postes de traite (comme ceux de York factory et Moose factory) exigeait que les autochtones parcourent de grandes distances pour livrer les fourrures. Ceci modifia leurs parcours traditionnels.

• Les Français procédaient autrement: ils s’aventuraient à l’intérieur des territoires des autochtones et épousaient parfois des autochtones, ce qui aboutit à l’émergence d’un peuple métis (mélange racial).

• Les peuples autochtones s’en remirent de plus en plus aux postes de traite pour obtenir des armes, des munitions et de la nourriture européenne. Comme ils consacraient la plus grande part de leur temps à chasser pour des fourrures, ils n’avaient plus le temps de chasser pour se nourrir comme dans le passé.

• Plutôt que de vivre dans une économie fondée sur une nourriture «partagée», ils vivaient maintenant dans une économie reposant sur les profits du commerce des fourrures. On commença à diviser les territoires de chasse et la notion de propriété territoriale fit son apparition au sein des communautés autochtones.

• Le commerce des fourrures entraîna une perte du sens de la conservation. Lorsqu’ils chassaient pour se nourrir, les peuples autochtones n’apportaient que ce dont ils avaient besoin. Les surplus étaient inutiles. Une économie fondée sur le commerce des fourrures signifiait que plus il y avait de fourrures, plus il y avait de profits. Ceci entraîna une baisse sensible du nombre de castors.

• Le commerce des fourrures et les contacts avec les Européens permirent l’arrivée des «robes noires» - des missionnaires catholiques, surtout des Jésuites, venus convertir les «païens». Les religions autochtones étaient animistes: elles conféraient un même degré de spiritualité à tous les êtres. Les personnes ne jouissaient pas d’un statut spirituel supérieur à celui des arbres, des roches ou des animaux. Ceci était conforme au rapport que les peuples autochtones entretenaient avec leur environnement.

• Les Européens incitèrent également les populations autochtones à consommer de l’alcool. Ceci contribua à affaiblir davantage leur culture.

• Les peuples autochtones subirent de grandes pertes en raison de maladies importées par les Européens et contre lesquelles ils n’étaient pas immunisés.

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